Alors que les opposants au mariage pour tous se rassemblaient le mercredi 17 avril 2013 en soirée, près du métro Sèvres-Babylone, à Paris, des partisans du projet de loi se sont manifesté à proximité, entraînant une bousculade entre manifestants, contre-manifestants et forces de l’ordre. Celles-ci ont repoussé les contre-manifestants, avant de les bloquer dans l’immeuble de Sciences Po à l’intérieur duquel ils s’étaient réfugiés.
Ouverture: ƒ/4. Appareil photo: Canon EOS-1D Mark III. Prise de vue: 13 avril 2013. Flash actif: non. Focale: 280 mm. ISO: 800. Vitesse d’obturation: 1/1000 s
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Une cinquantaine de salariés de PSA Aulnay en lutte contre la fermeture de leur usine se sont introduits de force samedi 13 avril 2013 peu après 11 heures dans le Centre des Congrès de la Cité des Sciences, à la Villette, à Paris, où se tenait le Conseil national du PS, interrompant pendant une vingtaine de minutes les travaux du « parlement » du Parti Socialiste. Bousculant le service d’ordre, surpris, les manifestants ont gagné la salle où venait juste de s’exprimer le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, aux cris de « aucune usine ne doit fermer » ou « interdiction des licenciements ». Le chef du gouvernement a alors quitté la salle, et le ministre Pierre Moscovici a été apostrophé par des manifestants. Montés sur l’estrade, ceux-ci ont ensuite déployé une banderole « Non à la fermeture de PSA Aulnay ». Après quelques instants de confusion, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a invité l’un des protestataires à s’exprimer. Ci-dessus, Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, sortant du Centre des Congrès, après cet événement.
Le lundi 8 avril 2013 après midi, les internes en biologie médicale manifestaient à Paris depuis la gare Montparnasse jusqu’au Ministère des Affaires Sociales et de la Santé. Un rassemblement pour revendiquer la préservation du maillage des laboratoires de biologie médicale sur l’ensemble du territoire français, l’arrêt de la financiarisation à l’origine d’une biologie industrielle, une création facilitée des laboratoires dans les zones à faible densité médicale et certaines dispositions professionnelles.
La mobilisation ne faiblit pas, un mois après l’adoption à l’Assemblée nationale du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Les opposants au mariage pour tous se sont rassemblés, dimanche 24 mars à Paris, pour demander une nouvelle fois le retrait du texte. Ils étaient près de 300.000 selon les chiffres de la police. Les organisateurs, eux, revendiquent 1,4 million de participants, soit 400.000 de plus que lors d’un précédent rassemblement, le 13 janvier 2013. Alors que le projet de loi sera examiné au Sénat – et vraisemblablement voté – à partir du 4 avril, les organisateurs ont qualifié cette manifestation de « grande armée qui se lève », en référence à l’avenue du même nom qui remonte vers la place de l’Étoile, où avait lieu le rassemblement. Drapeaux au vent, bleu outremer, fuchsia, blancs, les manifestants ont été encadrés par quelque 8.000 bénévoles, reconnaissables à leur T-shirt jaune ou rouge, pour assurer accueil et sécurité.
À la fin de la manifestation « Manif pour Tous » organisée avenue de la Grande Armée, à Paris, le 24 mars 2013, plusieurs centaines de personnes ont descendu l’avenue des Champs-Élysées, où elles ont été stoppées par les forces de l’ordre au niveau du Rond-Point. Les manifestants, dont certains s’étaient agenouillés devant les policiers en criant « Démocratie ! » ou en chantant La Marseillaise dans un air rendu irrespirable par les gaz, ont été pris en tenaille par des gendarmes mobiles et des CRS. Les forces de l’ordre les ont poussés sans ménagement, usant parfois de leurs matraques, dans une grande cohue. Peu après 21 heures, l’avenue était totalement évacuée, les derniers récalcitrants ayant été raccompagnés jusqu’au métro par les forces de l’ordre. À la suite de ces débordements, le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, a estimé dimanche 24 mars que la « Manif pour tous » contre le mariage des homosexuels avait « incontestablement » échappé à ses organisateurs. « La manif leur a parfois échappé, ils ont été débordés par des groupes extrémistes », a-t-il déclaré.
Dimanche 24 mars 2013, des opposants au « mariage pour tous » – entre 300.000 selon la police et 1,4 million selon les organisateurs – s’étaient donné rendez-vous avenue de la Grande-Armée à Paris afin de manifester contre le projet de loi Taubira. Frigide Barjot, porte-parole de l’association « La Manif pour tous », est arrivée tôt au pied de la grande scène installée pour la circonstance, alors que l’avenue s’était déjà considérablement remplie de manifestants.
Afin de réaffirmer leur volonté de voir appliquer le droit fondamental de l’égalité entre tous les citoyens quelle que soit leur orientation sexuelle, les Jeunes Communistes de Seine Saint-Denis organisaient deux mariages symboliques sur le parvis de la mairie de Saint-Denis, le samedi 23 mars 2013, avec le soutien des élus de la mairie.
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Le ministre du Budget Jérôme Cahuzac a présenté le mardi 19 mars 2013 en fin d’après-midi sa démission au président François Hollande, qui l’a acceptée et a mis fin à ses fonctions, peu de temps après la demande d’ouverture d’une information judiciaire. Il est remplacé dans ses fonctions par Bernard Cazeneuve jusque là ministre chargé des Affaires européennes. Jérôme Cahuzac est soupçonné d’avoir détenu un compte en banque en Suisse, selon des informations divulgées par le site Mediapart. L’intéressé a toujours nié avoir eu un quelconque compte à l’étranger. « Je n’ai pas, je n’ai jamais eu de compte à l’étranger. Ni maintenant, ni avant », avait-il encore dit devant les députés le 5 décembre 2012. Le site Mediapart avait appuyé ses accusations sur une bande audio sur laquelle une voix attribuée à Jérôme Cahuzac évoque en 2000 un compte en Suisse. Sur l’enregistrement diffusé par Mediapart et qui date, selon le site, de la fin de l’année 2000, un homme dit à un interlocuteur non identifié: « Ça me fait chier d’avoir un compte ouvert là-bas, l’UBS c’est quand même pas forcément la plus planquée des banques ». Le parquet du tribunal de grande instance de Paris a indiqué mardi 19 mars 2013 que la voix de l’enregistrement qui avait été remis à un expert de la police était probablement celle de Jérôme Cahuzac. Elle a été reconnue par plusieurs témoins.
La journée du 10 mars 2013 correspondait au 54e anniversaire du soulèvement national des Tibétains contre l’occupation chinoise. Ce jour là, le 10 mars 1959, 30.000 Tibétains se massèrent autour du palais de Norbulinka pour empêcher le dalaï-lama d’être enlevé par les Chinois. Ce soulèvement se solda par un massacre : rien que dans la ville de Lhassa, 15.000 Tibétains furent tués. À cette occasion, le collectif des Étudiants en France pour un Tibet Libre appelait à manifester sur l’Esplanade du Trocadéro, à Paris, avant de rejoindre l’ambassade de la République populaire de Chine, placée pour la circonstance sous haute protection par les forces de l’ordre.
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À la veille du deuxième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, des milliers de manifestants anti-nucléaires – plus de 20.000 manifestants, selon les organisateurs – encadrés par le réseau « Sortir du nucléaire », ont organisé samedi 9 mars 2013 une chaîne humaine dans 18 points différents de Paris. Réclamant la fin du nucléaire, les manifestants ont encerclé une série de « lieux de pouvoir » qui contribuent, selon eux, à promouvoir l’énergie nucléaire, comme l’Assemblée nationale et le Sénat, plusieurs ministères, dont ceux de la Défense et de l’Ecologie, l’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN), les sièges d’EDF et d’Areva dans le quartier la Défense, ainsi que plusieurs banques, notamment la BNP Paribas et le Crédit Agricole qui financent des projets de centrales. Selon un récent sondage, le niveau d’inquiétude suscitée par les centrales nucléaires françaises tout en restant relativement élevé a néanmoins sensiblement reflué depuis deux ans, passant de 56% deux semaines après l’accident de Fukushima à 42% actuellement.
Une marche était organisée le vendredi 8 mars 2013 en soirée entre la place de Stalingrad et la place de la Bastille, à Paris, dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes. Avec la participation de plusieurs partis politiques, dont le PCF, en la personne de son secrétaire national, Pierre Laurent.
Plusieurs partis d’extrême gauche, alternatifs, libertaire ou Ecologistes ont appelé à manifester le 1er mars 2013 devant l’ambassade de Russie, au pied des très chics immeubles du 16e arrondissement de Paris, pour dénoncer la vague de répression qui s’abat actuellement, selon les manifestants, sur de nombreux militants politiques de gauche dans ce pays. Le 28 février s’est en effet ouvert un procès contre des militants accusés de nombreux délits, voire même de « complot anti-gouvernemental », ce qui rappelle selon les manifestants « les heures sombres de l’histoire russe avec laquelle Vladimir Poutine renoue ». À l’appel d’organisations de gauche russes, les manifestants participaient ainsi à une campagne de solidarité internationale pour rompre le silence que le pouvoir russe voudrait, selon eux, entretenir autour de cette répression politique.
Étaient notamment présents Mgr Jacques Gaillot, Arlette Laguillier et Alain Krivine.
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Le 21 février 1944, les nazis exécutaient au Mont Valérien 22 résistants des FTP-MOI (Francs tireurs et partisans de la main–d’œuvre immigrée), arméniens, juifs polonais, juifs hongrois, espagnols, italiens, dirigés par le résistant communiste arménien, Missak Manouchian.
L’association « Sortir du colonialisme », rejointe par des membres du Parti communiste et des élus du 14e arrondissement de Paris rendait un hommage à ces résistants le jeudi 21 février 2013, devant le 11 de la rue de Plaisance, dans le 14e arrondissement de Paris, immeuble où Missak Manouchian et son épouse Mélinée s’installèrent en 1941 et vécurent jusqu’à l’arrestation de Missak le 16 novembre 1943. La seule femme du groupe, Olga Bancic, ouvrière roumaine habitant 114 rue du Château et ayant participé indirectement à une centaine d’attaques contre les Allemands fut transférée en Allemagne, où elle fût décapitée, la veille de son anniversaire, à l’âge de 32 ans.
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Un chômeur de 43 ans, Djamal Chaab, est mort le mercredi 13 février 2013 après s’être aspergé d’essence et s’être immolé par le feu devant l’agence Pôle Emploi Nantes-Est (Loire-Atlantique). Des rassemblements étaient organisés le 20 février 2013 dans plusieurs villes de France, devant des Pôle Emploi, pour que ce sacrifice « ne soit pas relégué au fait-divers sans suite, une actualité chassant l’autre ». À Paris, le rassemblement s’est tenu devant le Pôle Emploi international, situé 48 boulevard de la Bastille, dans le 12e arrondissement.
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Le samedi 9 février 2013 après-midi, des sympathisants de l’Association démocratique des Tunisiens de France (ADTF) ont défilé entre Barbès-Rochechouard et la place de Clichy, dans le 18e arrondissement de la capitale, pour exprimer leur douleur et leur crainte après l’assassinat en Tunisie de Chokri Belaïd, figure de l’opposition au gouvernement du parti islamiste Ennahada. Actuellement, 625.864 Tunisiens sont recensés en France, ce qui constitue l’une des plus importantes communautés étrangères du pays. Ils bénéficient pour les deux-tiers de la double nationalité.