Ironie du sort
Fait devenu rarissime, surtout en des lieux tels que la promenade du port de Sanary, j’ai croisé aujourd’hui un Père blanc en longue robe immaculée…
Faut-il en conclure que la Journée de la Jupe, ça marche ?
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Ironie du sort
Fait devenu rarissime, surtout en des lieux tels que la promenade du port de Sanary, j’ai croisé aujourd’hui un Père blanc en longue robe immaculée…
Faut-il en conclure que la Journée de la Jupe, ça marche ?
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se non è vero è bene trovato
Enseigner est un métier, éduquer est un art… Récemment, dans une école, la direction a été confrontée à un problème particulier. Plusieurs filles, qui commençaient à utiliser du rouge à lèvres, se l'appliquaient dans les toilettes de l'école. Jusque-là, pas de problème ; mais après l'application, elles laissaient une empreinte de leurs lèvres sur le miroir. Ce dernier se retrouvait donc avec des douzaines de petites empreintes de rouge à lèvres. Tous les soirs, le concierge les enlevait et, le lendemain, les filles embrassaient de nouveau le miroir…
Face à cette situation, et afin de corriger ce problème grandissant, la directrice convoqua le concierge et les filles concernées dans les toilettes. Elle leur expliqua que les empreintes causaient beaucoup de travail au concierge qui devait nettoyer le miroir tous les soirs. Pour démontrer la nuisance que les marques causaient, elle demanda au concierge de faire une démonstration des difficultés qu'il avait à nettoyer le miroir. Celui-ci prit une éponge, la trempa dans une des cuvettes des chiottes et nettoya le miroir avec !
Depuis, aucune empreinte de rouge à lèvres n'est réapparue sur le miroir !
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1er mai – Le chant de mai
Source : marieandree.centerblog.net sur centerblog.
Voici donc revenus, puisque c’est la saison,
Concerts de bétonnières et tondeuses à gazon
Mais cette symphonie paraîtrait bien austère
Sans la polyphonie des groupes de Kärcher !
Allez, vous avez bien 10 petites minutes :
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Drôle d’arithmétique
Quand le frigo se mêle de faire des Mots du Jour
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La « Fiée des Lois », l'alliée des foies
Ça coule de source !
Le Mot du Jour offre aujourd’hui à tous les contrepèteurs hépatiques cette perle pêchée dans les Eaux de la France profonde qui vient démontrer que le sens de l’humour prévaut encore dans nos belles provinces.
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Caricatural (vraiment ?)
Merci Rachel !
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On ne peut pas lutter !
Côte bretonne – Du côté de chez Papivon – 1er avril 2014
Côte provençale – Du côté de chez Guy – 7 avril 2014
Ne serait-ce que d’une petite semaine, ces Bretons nous devancent encore !
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Pour qui va-t-on voter municipal ?
Pour des candidats qui font usage du mot « enjeu » pour signifier que leur élection sera synonyme de réfection des trottoirs ?
Qui, élus, tartinent de macadam-parking les pelouses du château-mairie, du ras des murs au bassin à sec ?
Qui chancrent et goîtrent nos rues de bacs-béton quatre pensées, trois pétunias, deux mégots filtres ?
Ou bien va-t-on voter pour des rivaux qui font miroiter des bretelles de raccordement désenclaveuses dont ont besoin les activités enclavées : musée de la girouette, artisanat dans la cimenterie désaffectée ?
Va-t-on voter pour des costards retouchés qui, six ans durant, ont trouvé de bon goût les voilages tombants ondulés de leur bureau, et le faux parquet luisant Carambar, et le burlingue burlingue, et les fauteuils fauteuils et les grandissements photo sous-bois automne automnal ?
À l’autre les voix ? Malgré ses mêmes bagnoles et ambitions de fonction, même grisaille et inélégance de fonction, mêmes laïus et humour de fonction, mêmes vices et vertus de fonction ?
Extrait de Gébé in Charlie Hedo – 21 février 2001
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Dénichée aux détours du net
cette image allégorique de la croissance sans limite
Ne blâmons pas la raffinerie
Pour ses particules de suie
Car elle fabrique le bon Diésel
Qui, au routier, donne des ailes…
Ne le fustigeons pas non plus,
Car au volant de son gros cul
Il file réapprovisionner
Les rayons de l’hypermarché.
Avec des fraises du Chili
Arrivées par avion à Roissy
Ou des escargots de Bourgogne
Venus par la route de Pologne.
Faut-il alors stigmatiser
Ces ménagères toujours pressées
Obligées d’aller à perpète
Le samedi faire leurs emplettes ?
Mais non ! Pour respirer un peu
On ne roulera qu’un jour sur deux,
Et l’on s’apercevra bientôt
Qu’un jour sur deux, c’est un de trop !
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Trompe-la-mort
Quand hier soir, au Journal de 20 heures, ils ont annoncé qu’il était entré à l’Hôpital Américain de Neuilly, compte tenu de l’âge du paroissien et du ton du présentateur, j’ai tout de suite imaginé l’effervescence dans les rédactions pour peaufiner sa « nécro » !
Au Journal de 23 heures, il est apparu bien debout, son sourire électoral aux lèvres, à la sortie de l’hôpital où avait été diagnostiqué un (premier ?) accès de goutte !
Vieille canaille !
Ah, comme je le vois bien guetter le départ du Train des Pièces jaunes pour organiser une soirée « Tête de veau ravigote » avec quelques viveurs de son acabit pendant que Maman bat la campagne !
Tête de veau sauce ravigote
Ingrédients : 500 g de tête de veau prête à cuire, 1 carotte, 1 oignon, farine. Pour la sauce : 1 oignon haché, 1 càccuillère à café de persil émincé, 1 càc de cerfeuil émincé, 1 càc d'estragon haché, 1 càc de câpres, sel, poivre au moulin, 1 dldécilitre de vinaigre, 3 dl d'huile, 1 œuf dur.
Coupez la tête de veau en tranches ou en morceaux et mettez-les dans une casserole d'eau froide dans laquelle vous aurez mélangé 2 cuillères à soupe de farine, sel, poivre au moulin, l'oignon, la carotte coupée en rondelle et laissez mijoter 1h30.
Préparez une sauce ravigote : mélangez dans un saladier tous les ingrédients sauf l'œuf et ajoutez ensuite l'œuf dur haché. Autrefois on ajoutait une partie de la cervelle broyée à la fourchette.
Sortez les tranches de tête de veau du bouillon de cuisson au fur et à mesure du besoin (en restant dans le bouillon elle restera parfaitement blanche).
Servez très chaud accompagné de la sauce ravigote froide ou légèrement tiédie. En plat de résistance ajoutez quelques pommes de terre cuites à l'eau ou à la vapeur.
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Je n’y avais laissé que ma chemise…
« Avant, pour ouvrir une boîte de sardines, on prenait une clé, une clé à sardines. On posait la boîte bien à plat sur la table, on introduisait dans l’encoche de la clé la languette de métal qui dépasse du couvercle, et on tournait. Le couvercle s’enroulait autour de la clé comme un rideau de théâtre et les sardines apparaissaient dans leur splendeur.
On les mangeait avec une tartine de beurre. C’était le bonheur.
Aujourd’hui, on a l’ouvre-boîte intégré. Il a été inventé pour les astronautes. Parce que, quand on se trouve sur la lune avec une boîte de sardines, si on a oublié son ouvre-boîte, on est mal pris. On peut mourir de faim.
Avec l’ouvre-boîte intégré, ça parait plus facile d’ouvrir la boîte. On tire sur un anneau, le couvercle se soulève facilement. Le début, c’est bien ; la fin, c’est une autre histoire. C’est très difficile de détacher le couvercle de la boîte, il faut tirer très fort, il ne vient pas, vous tirez de plus en plus fort, enfin il vient. L’huile avec.
Je regarde la grosse tache sur mon pantalon. Je déteste le progrès. Je n’ai plus envie de vivre avec mon temps. Quand j’irai sur la lune, j’emporterai ma clé à sardines ».
… Jean-Louis Fournier y a laissé un pantalon !
« Ça m’agace » – Éditions Anne Carrère – 2012
Cet article a été ajouté à la version livre (en pdf) de ► Le Designer fou a encore frappé
dans À table/Conditionnements.
Les liens vers Les séries de Guy (en pdf) sont dans la colonne de droite de cette page.
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Le Designer fou s’attaque au populo
Il arrive à placer ses inventions diaboliques jusqu’aux tables des plus modestes gargotes, ces restaurants ouvriers où le couvert peut être mis sur des sets en papier, où le rouge est servi en pichet, où les assiettes sont rondes mais où les frites sont faites main et le flan à la semoule servi dans son ramequin de cuisson.
Bref, le Designer sévit maintenant là où on l’attend le moins.
Il nous attaque à la fourchetteQue les poilus me pardonnent l’emprunt de cette expression. (attaquer la baïonnette au canon).
Sa botte secrète n’est pas détectable au premier regard. Allez, soyez un peu observateurs… Le manche de cette fourchette en acier poli ne doit pas excéder 6 mm. Dans sa plus grande largeur. Il est encore de section ovale… En attendant la prochaine innovation.
En incorrigible gourmand, j’ai, bien sûr, piqué une frite avec les doigts avant d’employer l’ustensile. La sensation éprouvée alors m’a rappelé une autre expérience due au Designer fou : l’ouverture du robinet à tête lisse avec les mains savonneuses…
Vous connaissez désormais la « fourchette incontrôlable » !
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Le Mot du Jour a mauvais genre
Traduit par Le Mot du Jour
Thank you Marie !
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Étonnant ?
Est-ce vraiment surprenant qu’un « pic de gastro » intervienne dans les quinze jours qui suivent cette période de l’année ou l’on se « pète la miaille (*) » à tous les coins de rues en se souhaitant : « Et surtout la santé ! » ?
(*) Péter le miaille : Les gones auront compris.
Synonymes : lécher la pomme = faire la bise quoi !
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Le retour du Designer fou
C’est dans un de ses domaines de prédilection que se manifeste à nouveau le Designer fou : le packaging (en anglais empaquetage).
Sans doute inspiré par les Veilleurs cathares de l’A61 (Aire de Pech Loubat), il a voulu recomposer sur mon plateau de petit déjeuner la discutable installation de Jacques Tissinier. Et il a remplacé l’habituelle et pas si mal pratique languette d’ouverture par un opercule(*) latéral au bas du paquet de mes Princes fourrés favoris (goût chocolat, retenez-ça !) Reconnaissons que l’évocation est très réussie.
Dans l’idée du Designer fou, l’on place cette ouverture en bas et ça fonctionne à la manière d’un distributeur, l’encoche étant égale au diamètre du paquet.
Mais :
Considérant qu’une caractéristique première des biscuits est la friabilité. Considérant que la douceur dans le mouvement n’est pas toujours une qualité première des manutentionnaires de la grande distribution et que celle des caissières n’est pas l’extrême précaution dans la manipulation des innombrables articles qui passent entre leurs mains, on comprendra qu’il n’est pas rare de tomber sur les quelques Princes pulvérisés qui enrayent la belle mécanique prévue par le concepteur. Et alors là, bonjour ! On ne s’en tire pas sans une paire de ciseaux pour pratiquer une césarienne au Veilleur cathare (qui s’avère donc être une veilleuse).
Et, sans être un inconditionnel du petit déjeuner au lit, j’imaginais les dégâts en récupérant les miettes éparses du Prince écrabouillé ! Quant aux derniers biscuits (ceux qui forment l’assise du totem) on retrouve le même dilemme, miettes ou ciseaux…ou bien encore les deux… ET balayette.
Allez, comme on dit sur France Inter :
Excellent réveil !
(*) Note pour Kévin, Jordan, Jenny et leurs semblables : Non, opercule n’est pas une insulte.
Note pour les autres : Oui, opercule est bien masculin, j’ai vérifié, vous pensez bien !
Le Mot du Jour (Bonus track)
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