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Le groupe de chansonniers brestois Les Goristes était ce soir sur la petite scène du festival Entre Terre et Mer, à Morlaix. « Ceux qui n'ont pas envie de rire, c'est pas la peine de venir ! », prévenait Fanch Le Marrec, l'un des protagonistes, dans une interview donnée au Télégramme. Ce conseil a été suivi. Ceux qui sont venus ont beaucoup rigolé. La faute à un répertoire poil à gratter tous azimuts entrecoupé de commentaires et de mises en scène qui ne volent pas très haut tout en faisant du bien. Les sujets sont brestois mais pas que. Dans leurs chansons, une grande place est faite à l'alcool, en particulier au vin. Certains s'en étonneront.
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Décision avait été prise, mardi dernier chez Antonio et Laurette, de se retrouver au marché de Morlaix.
Maison à pondalez. En allant de la place des Otages à la place Allende, nous avons fait un arrêt dans la Grand Rue (petite, piétonne et médiévale), le temps d'une visite par Crik, Denise et moi, de la maison à pondalez (XVIe siècle), sur proposition de Laurette et Antonio qui nous ont attendus sagement. Les maisons à pondalez (à pont d'allée) ne se trouvent nulle part ailleurs dans le monde. La maison dite « de la reine Anne » en est un autre exemple.
Au marché et au bistrot. Place Allende, Denise et Crik ont acheté des huîtres. Et comme toute bonne sortie au marché, celle-ci s'est terminée par une station à la terrasse d'un café. Le Café de l'Aurore porte bien son nom. Autrefois, il ouvrait très tôt. C'est ici que se terminaient, vers 6 h du matin, nos longues virées nocturnes de jeunes journalistes.
À Carantec. Nous voilà au bord de la plage du Kelenn, à Carantec, à la terrasse du Paradisio Plage, pour le déjeuner puis devant les cabines de plage pour une séance photo. On se quitte à regret. Nous devons rentrer, car les chiens sont seuls à la maison depuis le matin. Et aussi parce que nous avons des huîtres à ouvrir. Attention les mains !
La quatrième journée du séjour de mes visiteuses a démarré sur les chapeaux de roue. Petit déjeuner avalé, elles ont pris le taureau par les cornes ou plutôt le sarcloir et la fourche par le manche pour rafraîchir une plate-bande de mon jardin laissée à l'abandon depuis plusieurs années.
Au Dourduff et à Barnenez. Le déjeuner a été pris au Café du port du Dourduff-en-mer. Il a été suivi d'une promenade dans ce coin pittoresque. Puis nous avons mis le cap sur le Cairn de Barnenez, le plus grand mausolée mégalithique d'Europe. Peu avant le départ de la visite guidée, que nous n'avons pas attendue, le guide est venu bavarder avec nous, devant l'impressionnant monument. En quelques phrases, il a démonté toutes les certitudes que j'avais accumulées au fil de mes lectures (celle du dépliant de visite comprise) et de mes visites guidées précédentes. La datation ? Pas certaine. La présence d'une partie plus ancienne (cairn primaire) que l'autre (cairn secondaire) ? Pas avérée. Différence de nature des pierres entre les deux et présence de gradins à l'une des extrémités ? Peut-être le fait de la restauration. Une expertise générale est en cours. On attend les résultats. Des guides comme ça, on en redemande ! Après la sortie, nous avons marché jusqu'au bout de la pointe, Pour moi, c'était une première. Les touristes font parfois découvrir des choses aux autochtones.
À Térénez. Cap sur Térénez, ma « petite presqu'île d'opérette ». Promenade, via l'étroit passage devant l'école de voile, de la grande plage d'un côté à la mini-plage de l'autre. Cette dernière, qui fut notre préférée, à Nicole et à moi, quand nous habitions ici, est recouverte par la marée haute. Mais son environnement (bateaux, petite jetée, rochers) est toujours aussi « craquant ».
Au Diben. La voiture de Crik nous emmène ensuite au port du Diben, sur mes conseils avisés. Grâce à mon sens aigu de l'orientation, nous nous perdons un peu en route, mais nous parvenons enfin devant la boutique qui jouxte L'Abri du Marin, en face des Chantiers navals Rolland. Grand choix de vêtements adaptés au vent et à la pluie !
Pointe de Primel. Crik aimant les maisons de douanier, je nous dirige vers celle de la pointe de Primel-Trégastel. Toute petite (une seule pièce), elle est juchée sur un promontoire qui domine la mer, dont une partie est un spot d'entraînement à l'escalade réputé. On peut atteindre la bâtisse, ouverte à la visite sans payer et sans guide, en crapahutant dans une autre partie moins abrupte. Mais il est temps de rentrer. L'heure de la gamelle des chiens approche.
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Troisième journée plutôt chargée. Le guide a emmené ses touristes de Carantec à Quimper, via Saint-Thégonnec et Pleyben (prononcer Pleybin), leur faisant toucher des yeux, du moins pour Denise qui découvre notre région, la diversité des paysages bretons.
Carantec. À Carantec, nous avons fait une belle promenade pédestre sur le sentier côtier de la pointe de Penn-al-Lann qui part de l'entreprise ostréicole Prat-ar-Coulm (arrêt à la Maison de l'Huître). Vue imprenable sur le château du Taureau et les îles de la baie de Morlaix. Au bourg, Crik a retrouvé l'Hôtel de la Falaise, devenu le Grand Hôtel de Carantec (restaurant 2 étoiles au Michelin), où elle a jadis passé des vacances avec ses parents. Il surplombe la plage du Kelenn, moins grande mais plus huppée que celle de Saint-Efflam avec ses restaurants, son plongeoir et ses voiliers. Puis le RAV4 s'est trouvé à son aise pour nous conduire par la route submersible un peu cabossée sur l'île Callot (prononcer Callote).
Saint-Thégonnec, Pleyben. La virée a pris un tour religieux en nous menant visiter l'église et le célèbre calvaire de Saint-Thégonnec. L'idée m'est venue alors de pousser jusqu'à ceux de Pleyben, qui ne sont pas mal non plus, en traversant le surprenant paysage des Monts d'Arrée et du lac de Brennilis (ambiance western). À Pleyben, à presque 14 h, un restaurateur à refusé de nous servir, mais une crêperie nous a fait bon accueil. Puisqu’on était en si bon chemin, décision fut prise d'aller à Quimper.
Quimper. La cité du roi Gradlon, par ailleurs préfecture du Finistère, a beaucoup de charme. Nous avons déambulé dans ses vieilles rues jusqu'à la cathédrale gothique Saint-Corentin, la seule à ma connaissance dont la nef ne soit pas rectiligne. Les mauvaises langues disent que les bâtisseurs avaient trop bu. Je crois plutôt à des difficultés rencontrées au cours des travaux à cause de la nature du sol et des fondations de la cathédrale romane précédente. Une hypothèse plus saugrenue a été émise : le chœur suivrait l'inclinaison de la tête du Christ sur la croix ! Quoiqu’il en soit, la nef et les allées latérales sont fermées à la visite par des palissades, pour cause de travaux. Et pendant toute cette riche journée, je n'ai fait aucune photo. Quelle cloche !
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Deuxième journée pleine du séjour automnal de mes Alsaciennes en Bretagne. J'ai fait une belle rencontre et nous avons pris l'air au Dossen et à Roscoff.
Laurette et Antonio. Crik a connu Laurette et Antonio lors d'un récent voyage en Sicile. Ce matin, elle a téléphoné à ses nouveaux amis qui habitent à moins de 40 km de chez moi, en pays léonard. C'est ainsi qu'après une brève escale à Saint-Pol-de-Léon, nous nous sommes retrouvés chez eux pour le repas de midi. Pour moi, une rencontre de deux belles personnes qui pourrait me faire croire au destin. La décoration de leur maison ancienne et l'aménagement de leur jardin, en grande partie réalisés par eux, révèlent un couple d'artistes. Je n'ai pas pu y trouver quelque chose de moche. Artistes aussi par leur mépris du temps qui passe (nous avons mis les pieds sous la table vers 14 h) qui fait qu'en leur compagnie on ne le sent pas passer.
Grosse mer au Dossen. L'après-midi, nos hôtes nous ont convoyés vers deux lieux de promenade. Sur le rebord des dunes du Dossen, en Santec, Denise, confrontée à sa première grande marée bretonne, a eu peur de la chute.
Roscoff : église et Vieux port. À Roscoff, l'église Notre-Dame de Croaz-Baz a reçu notre visite, puis notre déambulation dans la cité corsaire nous a conduits au bout de la jetée fortifiée du Vieux port.
Chiens étonnés. Et toute cette belle journée, les chiens de Crik, qui vivent dans la montagne vosgienne, sont allés de découverte en découverte.
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Tous les lundis de Pentecôte, Landivisiau, la capitale du cheval breton, se met en quatre pour fêter son animal de prédilection. Cette année encore, elle a réussi son coup.
En modèle et allures. Le matin, postiers et chevaux de trait se sont succédé dans les rings où les jurys émettaient un jugement en modèle et allures. Si les spécialistes pouvaient évaluer en connaissance de cause les qualités des candidats du concours, les spectateurs ordinaires, comme moi, se contentaient d'apprécier leur beauté. Les poulinières et leurs poulains étaient craquants.
Un spectacle varié. L'après-midi était consacré au spectacle préparé et commenté par Hervé Conan, président de la Société hippique. Après une course de relais (un cheval monté et un attelage par équipe), on a eu droit à une course à la valise, à un carrousel en musique, sous la conduite d'Anne-Lise Guillou-Montac, à l'étalon en liberté, toujours spectaculaire, et à l'extraordinaire ballet de Stéphane Bergot, de Kernilis, avec son cheval dressé et ses oies. La remise des trophées du concours du matin s'intercalait entre les différents numéros. C'était un peu fastidieux, en raison du nombre important des catégories.
Parti avant la fin. J'ai abandonné la place vers 17 h, à la présentation des poulinières non-suitée traits petite taille… Par conséquent, j'ai raté les animations suivantes. dont une présentation d'attelage à six chevaux, si j'en crois la presse locale. L'année prochaine, je commencerai par la fin, au risque de manquer le début !
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La fête de la Bretagne, manifestation qui compte plus de 500 événements dans la région et dans le monde s'est déroulée ce week-end. À Morlaix, plusieurs lieux proposaient des animations. J'ai opté pour « Tous à la Manu ! », installée dans l'ancienne manufacture des tabacs.
Vannerie, jeux en bois. Vanniers à Plouénan, Les Boutegerien Pont-Eon tenaient un stand où ils donnaient à voir leur travail. Ils ont invité le public à participer au tressage d'une corde à l'ancienne. Un autre stand très visité présentait des jeux anciens en bois.
Photo, jardin, abeilles. Dans la cour des jardins, les murs affichent de grandes photos de la Manu, du temps où elle était l'un des moteurs économiques de la ville avant sa fermeture en 2004, après 260 ans d'activité. L'atelier photographique Pierre Pitrou expose des chambres photographiques d'âge certain. On peut aussi se faire prendre le portrait par un appareil reflex moderne bricolé pour travailler sans objectif ! Le CPIE Morlaix-Trégor entend nous apprendre à jardiner au naturel, tandis que le Comité Chômeurs et solidaires annonce la mise en place prochaine des essaims d'abeilles au Jardin solidaire.
Chanson, arts divers. Dans la cour d'honneur, j'ai retrouvé Claude Bonnard et le théâtre de la Corniche, déjà rencontrés dans un savoureux répertoire de chansons revendicatives et politiques lors de la journée portes ouvertes à la Maison du Peuple de Morlaix. Avec leurs orgues de barbarie, ils nous ont cette fois régalé de la salace « Chez le boucher », de Claude Astier et de la méchante « Les filles du bord de mer », de Salvatore Adamo. Dans un bâtiment donnant sur la cour d'honneur, le groupe des Monts d'Arrée Diwali chantait des « chants du monde ». Dans la cour des artistes, où l'association « Les Moyens du Bord » (promotion de l'art contemporain) a élu domicile récemment, des chapiteaux abritent des artisans d'art, tandis que dans l'artothèque, on peut voir l'exposition « Introspective(s) ou les 12 ouvrages d'HM (Hervé Merer) ». Ouverte le 5 avril, elle se termine ce soir. Voisin de l'artothèque, l'atelier du peintre Yvon Follorou s'offre à la vue des visiteurs sans artifice, en désordre comme un lieu de travail, avec sa table encombrées de pinceaux, de tubes et pots de couleurs.
Je ne suis pas Erik. Pour l'anecdote : une dame m'a demandé si j'étais Erik Orsenna. Il y a quelques années, un monsieur m'avait abordé dans un hypermarché local en affirmant : « Vous êtes Erik Orsenna ! ». Malgré mes dénégations, il n'en voulut pas démordre. Je suis un peu gêné d'avoir une tête d'académicien français.
Mon ami Jean-François Prieur, ancien du lycée de Vincennes, m'adresse ce lien vers une vidéo youtube le jour de mes 70 ans. Heureusement que son mail, envoyé par le biais de sa liste de diffusion, ne m'était pas spécialement destiné ! Ce surprenant court-métrage de 7 mn 9 s, un peu trash par endroits, ne manque pas de qualités. Préférez la version grand écran.
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Breizh miniatures agricoles a organisé ce dimanche à Plourin-les-Morlaix sa 9e exposition. Unique en Bretagne, cette exposition attire chaque année des milliers de visiteurs, parfois venus de loin (près de 3.000 aujourd'hui). Les stands des 50 exposants, de Bretagne et de plusieurs régions françaises, et d'un vendeur de la Marne, spécialisé dans les Minitoys, ont connu un beau succès. C'est un rendez-vous de passionnés. Pas spécialement intéressé par le sujet, je me suis fait un devoir de visiter cette exposition, car un de mes petits-fils est attiré depuis le plus jeune âge par les matériels agricoles. Ces photos et cette vidéo lui sont dédiées. La qualité des dioramas présentés était telle qu'à aucun moment je n'ai regretté mon déplacement.
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Des crèches, j'en ai vues beaucoup, en particulier dans la région lyonnaise (à Lachassagne et Dardilly, à Oingt) et dernièrement en Bretagne (à Guiclan). Mais celle de Lampaul-Guimiliau est hors-catégorie. D'ailleurs, ce n'est pas une crèche, c'est un village.
Jean Pouliquen, le bâtisseur. Mis à part les clochetons de l'église, réalisés par son père, ces structures sont l'œuvre d'un seul homme. 10.000 heures de travail sur 20 ans (recherche des matériaux sur les chemins non comprise), 100.000 cailloux récoltés : les nombres impressionnent. On pense au facteur Cheval, mais contrairement au Palais idéal, les bâtiments de Jean Pouliquen sont des reproductions fidèles de la réalité. Jusque dans les procédés utilisés dans leur construction.
Constructions variées. Outre la crèche, le visiteur découvre les trois fontaines de Lampaul, la chapelle Sainte-Anne, les vieilles fermes et leurs dépendances, un moulin à tan (37 tanneries étaient recensées en 1795 dans la commune), les maisons des « Juloded » (paysans riches), l'église, l'enclos et les calvaires paroissiaux. Pour les vingt ans de ce chef-d'œuvre, les trente structures réalisées au fil du temps sont exposées. Leur mise en place dans l'église, avec la végétation (remarquables bonzaïs), les cours et sentiers a occupé 40 bénévoles pendant plus de dix jours.
En démonstration dans l'église. Jean Pouliquen marque l'événement en fabriquant sa dernière construction dans l'église et en fournissant aux visiteurs toutes les explications demandées. Si j'ai bien compris, l'artiste compte ranger les outils après cette réalisation. L'exposition serait plus limitée les années prochaines. Dépéchez-vous donc d'aller voir ça (jusqu'au 30 janvier, de 10 h à 18 h). Vous n'en reviendrez pas !
Morlaix a soufflé aujourd'hui les 150 bougies de son réputé viaduc. La célébration s'est terminée en beauté par un son et lumière époustouflant.
Dans le vieux Morlaix sous la pluie. À partir de 14 h 30, j'ai suivi la balade proposée par Le pays d'Art et d'Histoire et Morlaix-Communauté sur le thème « Saint-Martin, du faubourg médiéval au quartier de la gare ». Le rassemblement s'est fait dans le hall de la mairie pour cause d'intempéries. La déambulation s'est poursuivie sous une pluie quasiment ininterrompue. Entre le parapluie et l'appareil photo, il m'a fallu choisir, car je ne suis pas suffisamment habile pour manipuler les deux en même temps. Le guide-conférencier, Henri Bideau, a donné d'une voix claire et forte des explications très intéressantes. On a peine à croire que l'étroite et pentue rue Longue a été autrefois l'artère principale de l'arrivée au centre-ville. Nous sommes passés par des venelles escarpées où je n'avais jamais mis les pieds, notamment la venelle de la Roche qui passe devant l'entrée du premier étage du viaduc avant de rejoindre le rez-de-chaussée de la ville.
Conférence à la mairie. À l'instar d'une correspondance entre deux trains réussie par la SNCF, la conférence de Jean-Pierre Euzen sur l'arrivée du chemin de fer à Morlaix a débuté peu de temps après notre retour à la mairie.
Le viaduc en lumière. Après quelques courses dans un hypermarché local et un dîner dans la cafétéria attenante, je me suis retrouvé sur la place De Gaulle, où les spectateurs affluaient en masse. Le son et lumière de 25 mn concocté en collaboration avec le roi du laser, Loïc Lacoste, a été magistral, même si une pluie fine intermittente a pu perturber quelques effets. Le commentaire était dit par Patrik Ewen, un conteur et un chanteur très connu en Bretagne (déja évoqué ici).
Le Foyer rural de Plouigneau hébergeait ce dimanche un « Salon du livre, de la carte postale, du timbre et des vieux papiers de collection ». Un intitulé bien long auquel on aurait pu ajouter : des pièces de monnaie, des billets de banques, des boîtes de cigarettes, des capsules de champagne.
Les cartes postales de Marthe. Marthe Le Clech, idéalement placée près de l'entrée, dédicace son dernier livre, « Se marier en Bretagne ». On ne peut vivre dans la région sans avoir entendu parler de cette ancienne professeur de lettres et d'histoire, dénicheuse hors catégorie de cartes postales anciennes bretonnes. C'est la première fois que je la vois en vrai.
Rencontre. Derrière un stand de livres au bénéfice de Terre d'Espoir officie entre autres Jo Gélébart, ancien chef de service de la rédaction du Télégramme, déjà rencontré le 14 septembre aux portes ouvertes de la Maison du Peuple à Morlaix. Je lui achète deux ouvrages (« La Dépêche de Brest » et « Un journal, une vie ») de l'ancien directeur du quotidien breton, Jean-Pierre Coudurier, décédé en 2001.
Des pièces à quinioches. Sur un autre stand je découvre parmi des pièces de monnaie anciennes des pièces trouées. J'en achète une car dans ma prime jeunesse, nous utilisions ces pièces de l’entre-deux-guerres périmées (il en restait dans les fonds de tiroir) pour fabriquer des quignoches. La quignoche était une sorte de volant de badminton. La tête était constituée par une pièce trouée de 25 centimes et on formait la jupe avec du papier toilette fixé par insertion dans le trou. Le jeu se pratiquait au pied et martyrisait les chaussures. Il faisait de nous des as du jonglage footballistique. Je le croyais purement lyonnais, mais wikipedia, qui ne connait pas la quignoche, m'apprend son existence toujours vivace à Nice sous le nom de pilou.
Bible soufflée, Bible achetée. Troisième achat : une Bible en sept volumes, à prix modique. Une vente de celle traduite par André Chouraqui avait eu lieu au Télégramme. Un collègue me l'avais soufflée, le temps que je monte chercher mon portefeuille à la rédaction. Mon ami Guy Blanchard (La Bible dans Les mots du jour de Guy) vient d'entamer la lecture du grand livre. Je ne veux pas rester à la traine.