Les Parisiens étaient nombreux dans la nuit du 5 au 6 octobre 2013 à arpenter les rues de Paris pour aller à la découverte des nombreuses œuvres proposées dans le cadre de la Nuit Blanche 2013. Parmi celles-ci, la fosse d’orchestre de Rosa Barba était un dispositif sonore placé sous l’eau qui diffusait une composition de musique électronique faisant vibrer la surface des eaux du canal Saint-Martin. L’eau semblait avoir les propriétés d’une plaque sensible, le son s’y imprimant et étant révélé par le mouvement des jets d’eau.
Les Parisiens étaient nombreux dans la nuit du 5 au 6 octobre 2013 à arpenter les rues de Paris pour aller à la découverte des nombreuses œuvres proposées dans le cadre de la Nuit Blanche 2013. Parmi celles-ci, l’œuvre des artistes Ji-Yun Lim et Igor Galabovski, une gigantesque méduse faite d’un subtil écheveau de rubans noirs était suspendue au-dessus du grand bassin de la piscine Château Landon, et prenait vie grâce aux lumières qui l’éclairaient et créaient des jeux d’ombres mouvantes sur fond de performance live de six musiciens.
Les portes des magasins Leroy Merlin de Vitry-sur-Seine et d’Ivry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, se sont ouvertes normalement ce dimanche 29 septembre 2013 au matin. Viennoiseries, café et pétitions à signer : les salariés, portant pour la plupart T-Shirt frappé du slogan du collectif, « Yes week-end », avaient cependant prévu d’accueillir chaleureusement des clients en grande majorité solidaires de leur lutte pour le droit au travail dominical. Ces enseignes, situées à la lisière de Paris, font partie en effet des 15 magasins Castorama et Leroy Merlin condamnés jeudi 26 septembre 2013 par le tribunal de commerce de Bobigny à baisser le rideau le dimanche, sous peine d’une astreinte de 120.000 euros par magasin et par jour. Malgré les rappels à l’ordre du gouvernement, 14 magasins ont ouvert leurs portes ce dimanche, le 15e étant fermé depuis plusieurs mois. Celui d’Ivry-sur-Seine en toute légalité, puisqu’il avait obtenu la veille une autorisation de la préfecture, a indiqué une source interne à Leroy Merlin. Sur les quelque 300 salariés du magasin d’Ivry-sur-Seine, environ un tiers travaille le dimanche, pour la plupart des étudiants. Du côté du magasin Castorama de Créteil, dans le Val-de-Marne, on avait également ouvert mais aucune banderole ou affiche n’appelait l’attention sur le caractère particulier de cette ouverture dominicale.
Plusieurs centaines de manifestants, essentiellement des jeunes femmes, ont participé dans plusieurs villes de France, le samedi 28 septembre 2013, à la « Marche des salopes » (« SlutWalk ») pour protester contre « la culpabilisation des victimes d’agressions sexuelles » et « le sexisme ». À Paris, vêtues notamment de shorts et arborant pour certaines un soutien-gorge apparent, une centaine de personnes ont défilé jusqu’au Panthéon derrière une banderole qui portait l’inscription « Non, c’est non. Un viol n’est jamais ni consenti, ni provoqué, ni de la faute de la victime ! ». Sur les pancartes, on pouvait lire « Ceci est une jupe, pas une invitation » ou encore « La honte doit changer de camp ». Certaines manifestantes avaient le torse frappé d’un « Non » ou « Pas touche ! ». Le phénomène des « Slutwalks » est né à Toronto, au Canada, en avril 2011, sous la forme d’une manifestation dénonçant les propos d’un policier qui avait dit que « les femmes devraient arrêter de s’habiller comme des salopes si elles ne veulent pas être victimes ». Plus de 250 villes dans le monde ont, depuis, organisé des marches similaires.
Rue Gay-Lussac à Paris, au numéro 39, près d’une cinquantaine de religieuses vivent et prient en plein cœur du Ve arrondissement, dans la maison mère de l’ordre de l’Adoration réparatrice. Le monastère existe depuis 1848. C’est une peintre, issue d’un milieu plutôt bourgeois, qui le fonda, rue des Ursulines. En 1863, Théodelinde Dubouché, mourante, demanda à être transportée dans les nouveaux murs. Sa sépulture est dans la chapelle, chaleureuse quoique moderne. Les Sœurs de l’Adoration constituent une congrégation contemplative, basée sur l’adoration de l’Eucharistie, et dont les maisons sont situées au cœur des villes. La forme de vie monastique y est très simple, sur le modèle de Nazareth. La Congrégation est présente en France, à Paris, Lyon, Châlons-en-Champagne, ainsi qu’en Irlande. À Paris, près d’une cinquantaine de religieuses vivent et prient. Une quiétude uniquement troublée une fois par an, lors de la Journée des Jardins, où les sœurs ouvrent exceptionnellement leur jardin secret, simple et hors du temps. Comme c’était le cas ce 22 septembre 2013.
Paris accueillait, les 21 et 22 septembre 2013 la finale de la coupe du monde de tir à l’arc, organisée au Trocadéro, devant la Tour Eiffel. Le 21 septembre, journée dédiée à l’arc à poulies, la vice-championne du monde en titre en arc à poulies, Pascale Lebecque s’est inclinée dès le premier tour des finales face à la Russe Loginova. Sophie Dodemont n’a pas fait mieux contre l’Américaine Jones. Le titre a été remporté par la Colombienne Alejandra Usquiano.
Paris accueillait, les 21 et 22 septembre 2013 la finale de la coupe du monde de tir à l’arc, organisée au Trocadéro, devant la Tour Eiffel. Le 21 septembre, journée dédiée à l’arc à poulie, le Danois Martin Damsbo a remporté l’épreuve devant l’Américain Braden Gellenthien, victorieux l’an dernier à Tokyo. Deux Français étaient présents pour cette finale : Pierre-Julien Deloche, battu en quarts, et Dominique Genet, éliminé en demi-finales, par Damsbo.
Paris accueillait, les 21 et 22 septembre 2013 la finale de la coupe du monde de tir à l’arc. Le 21 septembre, journée dédiée à l’arc à poulies, la paire Française composée de Pascale Lebecque et Pierre-Julien Deloche s’est imposée dans la finale du double mixte aux dépens du double italien, n°1 mondial, Sergio Pagni et Marcella Tonioli, 157 à 155, sur 160 points possibles. Un exploit qui a permis au public de savourer une Marseillaise à la saveur toute particulière, au pied du monument hautement symbolique qu’est la Tour Eiffel.
L’Américaine Erika Jones participait à sa troisième Finale et est certainement l’athlète de l’année dans sa catégorie. Médaillée de bronze lors de la Finale d’Edimbourg en 2010, elle tentait d’égaler sa victoire d’Istanbul en 2011. Cette saison, elle a obtenu trois médailles d’argent individuelles et est grimpée sur la plus haute marche du podium en double mixte à deux reprises et une fois par équipe. C’est cependant la Colombienne Usquiano qui s’est imposée 143 à 142 contre l’américaine. Née à Oklahoma, aux États-Unis, Erika Jones est diplômée de l’Université de Nebraska-Lincoln.
Photographier le départ d’un flèche (photo 1/9) est particulièrement difficile, les projectiles atteignant en compétition des vitesses comprises entre 280 et 300 km/h. A ces vitesses, la flèche parcourt 8 mètres en 1/10 de seconde, temps séparant deux déclenchements en rafale à 10 images par seconde. Réaliser ce type d’image relève donc essentiellement de la chance.
Espace, voilà le nom du dernier spectacle qui était proposé, pour la troisième année consécutive, sur le parvis de la Défense, dans les Hauts-de-Seine, le vendredi 20 septembre 2013 en soirée par la société Defacto. Un spectacle pyrotechnique et en 3D, qui faisait partir à la découverte de l’espace et de ses mystères. La société Defacto, l’Etablissement public de gestion, d’animation et de promotion de La Défense, avait réalisé un appel à projet pour cette 3e, et c’est Espace, conçu par l’agence Les Petits Français, qui a été retenu. Pour ce thème, l’équipe s’est attaché les compétences de Christophe Galfard, docteur en physique théorique, reconnu pour sa capacité à transmettre son savoir scientifique et à le vulgariser. Le spectacle Espace, c’était plus de 40 minutes d’exploration inédite, allant des origines de notre univers à la conquête du ciel, en passant par l’apparition de la vie ou encore les mystérieux extraterrestres. Avec ses 11 tableaux, ses 32 vidéoprojecteurs, son écran d’eau de 18 mètres par 50 et son équipe technique et artistique de 60 personnes, ce spectacle en a mis plein la vue au public venu nombreux.
Le 15 septembre 2013 après-midi, l’humoriste Jamel Debbouze a créé l’événement en se produisant pour la première fois sur la grande scène de la Fête de l’Humanité, à la Courneuve, devant plus de 80.000 personnes. Pour l’artiste originaire de Trappes, passer à la Fête de l’Huma était une vraie « consécration ». Dans l’entretien qu’il a accordé au journal l’Humanité, il déclarait juste avant son show : « Vous me faites un beau cadeau. C’est exceptionnel de se retrouver dans une telle configuration. Jouer devant autant de monde, et surtout dans cette ambiance. La Fête de l’Huma, c’est particulier.(…) J’y ai joué à différentes reprises. Il faut que vous sachiez un truc. Quand on était à Trappes, les seuls Français qui nous parlaient, c’était les communistes. C’est les seuls qui n’avaient pas peur de nous, eux et les Gitans ! Donc, on se retrouvait à la Fête avec des gens qui nous prenaient en considération et qui nous proposaient de faire toutes sortes de choses, et essentiellement boire du vin chaud à la canette ! C’était dégueulasse, mais on le faisait parce que les mecs étaient supersympas. Je me rappelle des cocos de Trappes qui nous emmenaient dans leurs bus. Après, j’ai joué dans des petits stands, devant des gens qui avaient de la boue jusqu’aux genoux, dans un vacarme monstre, entre des discours de Robert Hue et des gens qui lançaient des fers à cheval dans des stands d’animation. Je me souviens de ma propre expérience de la Fête de l’Huma comme artiste débutant, comme spectateur et comme buveur de vin chaud ! »
Le chanteur Asaf Avidan s’est produit le 14 septembre 2013 au parc de la Courneuve, à l’occasion de la Fête de l’Humanité. Impossible de passer à côté du phénomène Asaf Avidan qui inonde le milieu musical depuis janvier dernier ! C’est notamment grâce à un remix fait par DJ Wankelmut d’une des chansons de l’artiste, One Day / Reckoning Song, créé sans le consentement d’Asaf Avidan, que le grand public a découvert celui que l’on qualifie désormais d’écorché vif. Crâne surmonté d’un Iroquois tout en boucles, le jeune prodige de trente-trois ans, né en Israël, a tout du jeune rockeur désinvolte en apparence, mais profondément torturé intérieurement. Ses différentes ruptures sentimentales et sa rémission d’un cancer du sang l’ont conduit à se tourner vers une musique essentiellement acoustique et mélancolique, « sans additifs, ni conservateur », comme il se plaît à la définir.
Le groupe Zebda et ses invités ont rendu, le samedi 14 septembre 2013 sur la Grande Scène de la Fête de l’Humanité, un hommage à Victor Jara, poète chilien assassiné par les militaires pustchistes en 1973. Les membres du groupe Zebda, originaire de Toulouse, revendiquent un héritage communiste et le sens du travail collectif. Leurs créations sont largement marquées d’un engagement politique et social, allant jusqu’à reprendre dans la chanson « Le Bruit et l’Odeur » un discours de 1991 de Jacques Chirac sur le bruit et l’odeur provoqués par les immigrés dans les HLM, et en utilisant le terme de « lutte de classe » dans « Le Chant des partisans ». Le résultat de cet engagement politique a mené à la création et à la participation d’un mouvement citoyen qui a abouti à des listes électorales dans différentes villes de France, lors des élections municipales de mars 2001, sous le nom de « Motivé-e-s ». Ce mouvement a rassemblé bon nombre de notables toulousains, tous secteurs confondus et, avec 12,38 % des voix, il a obtenu quatre sièges au conseil municipal.
Des salariés de l’usine ArcelorMittal de Florange (Moselle) ont témoigné de leur mobilisation durant la Fête de l’Humanité, le 14 septembre 2013, en animant la fête à l’aide de klaxons et de fumigènes. La sidérurgie française a perdu 62.000 emplois dans la deuxième partie des années 1970, puis 39.000 dans les années 1980 et 8.000 dans la première partie des années 1990.
En quinze ans de carrière, Matthieu Chedid, alias -M-, s’est imposé comme un poids lourd de l’industrie musicale. Loin des étiquettes et du confort d’être « fils de », il a développé un univers personnel et mystérieux. Sous une pluie battante, il a émerveillé près de 80.000 personnes lors de la Fête de l’Humanité le samedi 14 septembre 2013 en soirée, au parc départemental Georges-Valbon, en Seine-Saint-Denis.