La Cité de la Mode et du Design, dans le 13e arrondissement de Paris, invite le designer plasticien Benjamin Isidore Juveneton au travers de phrases présentées sur de multiples supports dans les différents espaces du bâtiment, symbolisant une conversation entre le béton de La Cité et ses visiteurs. Designer, plasticien et auteur du blog « adieu et à demain », le Lyonnais Benjamin Isidore Juveneton, a trouvé sa voie au travers d’un double cursus particulier, le droit et l’architecture, qui l’ont amené naturellement à travailler l’espace et/ou la langue.
Le 20 mars 2014, la compagnie Adéquate interprètait, par le biais de David Gernez, la chorégraphie « W pour Lui », sur une création musicale d’Anthony Rouchier, une scénographie de Mathieu Cabaret et une création lumière de François Menou. Pour les chorégraphes Lucie Augeai et David Gernez, d’Adéquate, « la relation à soi est ce chemin de construction qui part à la découverte de ce que nous sommes vraiment. Quelles sont ces traces qui nous questionnent et nous font imaginer autre ? En explorant le thème du solo, nous souhaitons nous confronter à notre image telle que nous la percevons et telle que nous la renvoie les autres. La musique du Prélude à l’or du Rhin de Richard Wagner, orchestré et arrangé par Anthony Rouchier, accompagnera cette exploration de nos impressions les plus intimes ».
Les Garçons et Guillaume, à table ! a triomphé lors de la 39e cérémonie des César, organisée vendredi 28 février au Théâtre du Châtelet à Paris. Le premier long-métrage de Guillaume Gallienne a valu à son auteur les trophées du meilleur film, du meilleur premier film, de la meilleure adaptation, du meilleur acteur (quatre récompenses donc pour la même personne puisque le sociétaire de la Comédie-Française avait adapté lui-même son spectacle pour le cinéma) et du meilleur montage.
C’est à Urakami, entre les deux usines d’armements appartenant à Mitsubishi, qu’explose le 9 août 1945, peu après 11 h du matin, à quelque 450 mètres d’altitude la seconde bombe atomique larguée par l’armée américaine. La cathédrale Sainte-Marie d’Urakami, le principal lieu de culte catholique de Nagasaki est touchée et totalement détruite. De nombreux fidèles qui s’y étaient rassemblés pour une cérémonie liturgique préparatoire à la fête de l’Assomption y perdront la vie. Dans l’église détruite, seul un petit bout de statue, représentant une tête d’ange, fut miraculeusement épargné. En 1976, ce vestige fut donné par la ville de Nagasaki à l’UNESCO pour le 30° anniversaire de l’organisation. Il est exposé depuis au siège de l’Unesco, à Paris, face au jardin japonais, baptisé Jardin de la Paix.
Lundi 27 janvier 2014, le monde politico-culturel mais aussi le public avait rendez-vous au Grand Palais, à Paris, à l’occasion de la soirée Nuit de Chine qui lançait le début des festivités pour le cinquantenaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la République populaire de Chine. Sous l’immense verrière du Grand Palais, il y avait du monde pour assister à cet événement, dont le coût, financé par des entreprises françaises, s’est élevé à 2 millions d’euros.
« À triple tour », tel était le nom de l’exposition de la collection Pinault organisée, du 22 octobre 2013 au 6 janvier 2014, par le Centre des monuments nationaux dans les locaux de la Conciergerie, dans le 1er arrondissement de Paris.
Une exposition qui constituait la première présentation, à Paris, d’un ensemble important d’œuvres de cette collection, dont le choix s’était porté sur le thème de l’enfermement, afin d’établir une résonance forte entre ces œuvres contemporaines et le cadre imposant de la Conciergerie dont l’histoire fut aussi celle d’un lieu de détention. L’occasion aussi pour le collectif francilien de soutien à la lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes, réuni le 5 janvier 2014 place du Châtelet, face à la Conciergerie, de dénoncer le coût de l’exposition, annoncé par le collectif comme s’élevant à 5 millions d’euros supportés partiellement pat l’Etat. Utilisant des cadres en trompe l’œil, les manifestants ont exécuté une chorégraphie rappelant notamment les licenciements en cours au sein du groupe Pinault et les liens financiers existant, selon eux, entre François Pinault et la groupe Vinci, futur concessionnaire de l’aéroport de Notre Dame des Landes.
L’église de la Madeleine, dans le 8e arrondissement de Paris, revêt depuis quelques jours son habit de lumière. À l’approche des fêtes, plus de 360 lumières basse consommation ainsi qu’une quarantaine de puissants faisceaux mettent en valeur les 52 colonnes et les 34 statues que compte cette célèbre église de style néoclassique. À l’origine de cette mise en lumière, le Comité Madeleine, une association qui regroupe une quinzaine de commerçants souhaitant redonner du lustre à cette célèbre place de la capitale, réputée pour ses épiceries fines.
Depuis 2007, le code du patrimoine autorise l’affichage publicitaire sur les bâches recouvrant les échafaudages installés sur les monuments historiques. Une aubaine pour les annonceurs qui s’offrent régulièrement les facades des luxueux musées d’Orsay, du Louvre, ou encore le Palais de Justice comme support de publicité. Depuis peu, c’est au Quai des Orfèvres que trois iPhones colorés s’étalent sur une bâche de travaux en bord de Seine, entre la Préfecture de police et le tribunal de Grande Instance de Paris. Selon le décret, les recettes publicitaires doivent uniquement servir à financer les travaux engagés sur les monuments, et la surface publicitaire ne peut dépasser 50% de la surface totale de la bâche. JC Decaux, qui assure la location de cet espace, révèle sur ces brochures destinées à attirer les annonceurs qu’une publicité installée à cet endroit coûte, prix public brut, entre 290.000 et 390.000 euros par mois, selon la période de l’année.
Située dans le 20e arrondissement de Paris, au cœur du quartier populaire de Belleville, la rue Dénoyez porte le nom de la taverne Dénoyez, haut lieu de divertissement dans les années 1830. Elle est surtout connue pour les œuvres de street art qui peuplent ses murs et vitrines : graffitis, pochoirs, mosaïques, collages. Comprenant qu’elle avait une carte à jouer, la mairie d’arrondissement a décidé d’encourager cette pratique longtemps assimilée à du vandalisme. Si ce soutien n’est pas toujours du goût des purs et durs, la plupart des graffeurs apprécient de ne plus voir le moindre coup de bombe effacé. Les artistes, à qui l’on avait laissé au départ un simple pan, se sont approprié ces 150 m de voie pavée. « Il faut bien reconnaître que ça attire du monde », s’étonne le gérant du bistrot Au Vieux Saumur, dont la terrasse, tout comme celle des Folies, en face, ne désemplit plus.
Felice Varini, un artiste suisse contemporain qui travaille sur l’espace vert, l’architecture et la vision, se défait du support traditionnel de la toile et du châssis pour peindre le paysage. Arpentant l’espace et étudiant son histoire, Felice Varini réalise des installations picturales « in situ » monumentales qui donnent à redécouvrir l’horizon, l’espace public et l’architecture patrimoniale et urbaine. À Versailles, dans le cadre de l’année Le Nôtre, Felice Varini joue avec les perspectives de l’espace paysager et déploie ses installations sur deux sites emblématiques de la ville : les Petites Écuries du Roi et le Potager du Roi. À La Maréchalerie, dans l’annexe des Petites Écuries, le dispositif imaginé par Felice Varini, composé de cercles vermillons, s’implante sur les différentes strates successives des espaces patrimoniaux qui composent La Maréchalerie et les Petites Écuries du Roi.
Les vitrines des grands magasins sont devenues un rendez-vous incontournable des fêtes de Noël à Paris. Rivalisant d’originalité, elles proposent des décors féeriques imaginés par des créateurs ou designers et sponsorisés par de grandes marques. Au Printemps Haussmann, ces vitrines évoquent un Noël sous le signe du luxe et de la maroquinerie avec des vitrines décorées par le sellier et créateur de mode italien Prada.
Comme chaque année, le sapin de Noël des Galeries Lafayette brille par son gigantisme et sa décoration originale. Après le sapin signé l’année dernière par le joaillier Swarovski, cette année l’arbre magique se rapproche des enfants avec un système d’animations et des marionnettes. Le grand sapin de 20 m se transforme ainsi chaque heure en véritable petit théâtre éphémère, animé avec la complicité de Swatch, la marque en perpétuel mouvement.
Pour cette occasion exceptionnelle, la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, située en face du Musée d’Orsay, à Paris était illuminée de mille feux et a accueilli une scénographie spectaculaire d’artistes. Avec Patrick Bruel comme parrain, Nagui et Sophie Davant, parmi une dizaine d’animateurs des chaînes de France Télévisions, se sont relayés depuis le vendredi soir pour mobiliser les dons, qui ont atteint cette année un total de 78 341 598 euros de promesses de dons.
La véritable histoire du 91 quai de la Gare commence juste après 14-18. Nous sommes rive gauche, à trois kilomètres de Notre-Dame, à la hauteur du Pont de Tolbiac. En face, de l’autre côté du fleuve s’étendent les entrepôts de Bercy. La Compagnie Ferroviaire de Paris-Orléans entreprend la construction des « Frigos ». La gare Frigorifique de Paris-Ivry voit ainsi le jour en 1921. A la fin des années soixante, la disparition des Halles de Paris et l’ouverture du marché de Rungis entraînent l’arrêt de l’activité des entrepôts frigorifiques qui, dès lors, sont quasiment laissés à l’abandon durant une quinzaine d’années. La SNCF, propriétaire des lieux depuis 1945, autorisa la location d’un premier lot de quinze « surfaces » en 1980. Dès lors, toute une population d’artistes investit cette friche industrielle. Pourtant, dans un bâtiment en partie muré, squatté, en tout cas sinistré, il fallait une bonne dose d’optimisme pour y installer, même en toute légalité, son atelier. En 1985, une agence de gestion immobilière proposa à la SNCF de gérer ce patrimoine, alors destiné à une probable démolition. Ainsi, de ce lieu isolé, apparemment en perdition, naquit un village peuplé de créateurs et d’entrepreneurs. Aujourd’hui les Frigos représentent le pôle artistique de l’aménagement urbain regroupé sous le nom de Paris rive gauche.
La FIAC 2013 proposait pour la troisième année consécutive un parcours d’œuvres contemporaines dans un lieu emblématique et historique en plein cœur de Paris, le Jardin des Plantes et les différents espaces du Muséum National d’Histoire Naturelle. Exposée au milieu de colonnes corinthiennes supportant une des ailes du Muséum, « Little Girl and Upside Down Unicorn » est une sculpture monumentale de l’artiste californien Richard Jackson qui représente une licorne en équilibre sur sa corne enlacée par une étrange petite fille ressemblant à une poupée ou un “smiley” aux couleurs violemment Pop et à l’humour grinçant.