Plusieurs centaines d’opposants au mariage homosexuel ont commencé à défiler jeudi 18 avril 2013 en soirée à Paris pour la troisième soirée consécutive en direction de l’Assemblée nationale, où le projet de loi est examiné en seconde lecture et alors que les discussions devraient s’achever dans la nuit. Partis comme la veille du métro Sèvres-Babylone, dans le centre de Paris, vers 19 h 40, les manifestants, sans doute plus d’un millier, agitaient leurs drapeaux roses et bleus habituels, scandant « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ! » Le cortège, conduit par la porte-parole des opposants au mariage homosexuel, Frigide Barjot, a rejoint devant l’Assemblée nationale des politiques opposés au mariage pour tous : Henri Guaino, Hervé Mariton, Christian Jacob, Elisabeth Montfort.
Alors que les opposants au mariage pour tous se rassemblaient le mercredi 17 avril 2013 en soirée, près du métro Sèvres-Babylone, à Paris, des partisans du projet de loi se sont manifesté à proximité, entraînant une bousculade entre manifestants, contre-manifestants et forces de l’ordre. Celles-ci ont repoussé les contre-manifestants, avant de les bloquer dans l’immeuble de Sciences Po à l’intérieur duquel ils s’étaient réfugiés.
Le lundi 8 avril 2013 après midi, les internes en biologie médicale manifestaient à Paris depuis la gare Montparnasse jusqu’au Ministère des Affaires Sociales et de la Santé. Un rassemblement pour revendiquer la préservation du maillage des laboratoires de biologie médicale sur l’ensemble du territoire français, l’arrêt de la financiarisation à l’origine d’une biologie industrielle, une création facilitée des laboratoires dans les zones à faible densité médicale et certaines dispositions professionnelles.
Désormais incontournables au sein du calendrier annuel de l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque, les Kilomètres du Cœur ont de nouveau fait l’ouverture du Schneider Electric Marathon de Paris 2013. Une quinzaine de personnalités, soutiens de l’association, s’étaient donné rendez-vous sur les Champs-Élysées pour parcourir les 6 premiers kilomètres du parcours : Marc Raquil, Paul Belmondo, Philippe Caroit, Tanguy De Lamotte, Jean-Philippe Doux, Taïg Kris, Aïda Touihri, Satya Oblette, Patrick Poivre d’Arvor, François Chazal, Mahiedine Mekhissi et Christophe Dominici avaient répondu présent ! Mais la vedette incontestée était le petit Sedjro, dont l’opération cardiaque a pu être réalisée à l’Hôpital Privé Jacques Cartier de Massy grâce aux fonds récoltés par l’association. Mécénat Chirurgie Cardiaque permet à des enfants souffrant de malformations cardiaques de venir en France et d’être opérés lorsqu’ils ne peuvent être soignés dans leur pays d’origine par manque de moyens financiers et techniques.
La mobilisation ne faiblit pas, un mois après l’adoption à l’Assemblée nationale du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Les opposants au mariage pour tous se sont rassemblés, dimanche 24 mars à Paris, pour demander une nouvelle fois le retrait du texte. Ils étaient près de 300.000 selon les chiffres de la police. Les organisateurs, eux, revendiquent 1,4 million de participants, soit 400.000 de plus que lors d’un précédent rassemblement, le 13 janvier 2013. Alors que le projet de loi sera examiné au Sénat – et vraisemblablement voté – à partir du 4 avril, les organisateurs ont qualifié cette manifestation de « grande armée qui se lève », en référence à l’avenue du même nom qui remonte vers la place de l’Étoile, où avait lieu le rassemblement. Drapeaux au vent, bleu outremer, fuchsia, blancs, les manifestants ont été encadrés par quelque 8.000 bénévoles, reconnaissables à leur T-shirt jaune ou rouge, pour assurer accueil et sécurité.
À la fin de la manifestation « Manif pour Tous » organisée avenue de la Grande Armée, à Paris, le 24 mars 2013, plusieurs centaines de personnes ont descendu l’avenue des Champs-Élysées, où elles ont été stoppées par les forces de l’ordre au niveau du Rond-Point. Les manifestants, dont certains s’étaient agenouillés devant les policiers en criant « Démocratie ! » ou en chantant La Marseillaise dans un air rendu irrespirable par les gaz, ont été pris en tenaille par des gendarmes mobiles et des CRS. Les forces de l’ordre les ont poussés sans ménagement, usant parfois de leurs matraques, dans une grande cohue. Peu après 21 heures, l’avenue était totalement évacuée, les derniers récalcitrants ayant été raccompagnés jusqu’au métro par les forces de l’ordre. À la suite de ces débordements, le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, a estimé dimanche 24 mars que la « Manif pour tous » contre le mariage des homosexuels avait « incontestablement » échappé à ses organisateurs. « La manif leur a parfois échappé, ils ont été débordés par des groupes extrémistes », a-t-il déclaré.
Dimanche 24 mars 2013, des opposants au « mariage pour tous » – entre 300.000 selon la police et 1,4 million selon les organisateurs – s’étaient donné rendez-vous avenue de la Grande-Armée à Paris afin de manifester contre le projet de loi Taubira. Frigide Barjot, porte-parole de l’association « La Manif pour tous », est arrivée tôt au pied de la grande scène installée pour la circonstance, alors que l’avenue s’était déjà considérablement remplie de manifestants.
Afin de réaffirmer leur volonté de voir appliquer le droit fondamental de l’égalité entre tous les citoyens quelle que soit leur orientation sexuelle, les Jeunes Communistes de Seine Saint-Denis organisaient deux mariages symboliques sur le parvis de la mairie de Saint-Denis, le samedi 23 mars 2013, avec le soutien des élus de la mairie.
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À la veille du deuxième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, des milliers de manifestants anti-nucléaires – plus de 20.000 manifestants, selon les organisateurs – encadrés par le réseau « Sortir du nucléaire », ont organisé samedi 9 mars 2013 une chaîne humaine dans 18 points différents de Paris. Réclamant la fin du nucléaire, les manifestants ont encerclé une série de « lieux de pouvoir » qui contribuent, selon eux, à promouvoir l’énergie nucléaire, comme l’Assemblée nationale et le Sénat, plusieurs ministères, dont ceux de la Défense et de l’Ecologie, l’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN), les sièges d’EDF et d’Areva dans le quartier la Défense, ainsi que plusieurs banques, notamment la BNP Paribas et le Crédit Agricole qui financent des projets de centrales. Selon un récent sondage, le niveau d’inquiétude suscitée par les centrales nucléaires françaises tout en restant relativement élevé a néanmoins sensiblement reflué depuis deux ans, passant de 56% deux semaines après l’accident de Fukushima à 42% actuellement.
Une marche était organisée le vendredi 8 mars 2013 en soirée entre la place de Stalingrad et la place de la Bastille, à Paris, dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes. Avec la participation de plusieurs partis politiques, dont le PCF, en la personne de son secrétaire national, Pierre Laurent.
Alors que François Hollande arpentait les allées du Salon de l’agriculture, le samedi 23 février 2013 au matin, Laurent Spanghero intervenait sur le plateau du kiosque multimedia agricole « TV Agri.info », à quelques dizaines de mètres du Président. Spécialisée dans les plats cuisinés et dans la viande fraîche transformée, la société Spanghero, impliquée dans le scandale des lasagnes au cheval, avait été fondée en 1970 par Laurent et son frère Claude Spanghero, un nom appartenant à la grande famille du rugby. Au printemps 2009, la famille Spanghero s’était retirée de l’affaire en cédant le contrôle de la société à la coopérative basque Lur Berri. Selon le quotidien Le Figaro, François Hollande et Laurent Spanghero auraient eu un aparté pour évoquer les difficultés de l’usine de Castelnaudary impliquée dans le scandale des lasagnes au cheval. Le président et l’ancien joueur de rugby seraient, toujours selon Le Figaro, tombés d’accord pour dire qu’il fallait tout mettre en œuvre pour sauver les 300 emplois de l’entreprise.
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Le 21 février 1944, les nazis exécutaient au Mont Valérien 22 résistants des FTP-MOI (Francs tireurs et partisans de la main–d’œuvre immigrée), arméniens, juifs polonais, juifs hongrois, espagnols, italiens, dirigés par le résistant communiste arménien, Missak Manouchian.
L’association « Sortir du colonialisme », rejointe par des membres du Parti communiste et des élus du 14e arrondissement de Paris rendait un hommage à ces résistants le jeudi 21 février 2013, devant le 11 de la rue de Plaisance, dans le 14e arrondissement de Paris, immeuble où Missak Manouchian et son épouse Mélinée s’installèrent en 1941 et vécurent jusqu’à l’arrestation de Missak le 16 novembre 1943. La seule femme du groupe, Olga Bancic, ouvrière roumaine habitant 114 rue du Château et ayant participé indirectement à une centaine d’attaques contre les Allemands fut transférée en Allemagne, où elle fût décapitée, la veille de son anniversaire, à l’âge de 32 ans.
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Un chômeur de 43 ans, Djamal Chaab, est mort le mercredi 13 février 2013 après s’être aspergé d’essence et s’être immolé par le feu devant l’agence Pôle Emploi Nantes-Est (Loire-Atlantique). Des rassemblements étaient organisés le 20 février 2013 dans plusieurs villes de France, devant des Pôle Emploi, pour que ce sacrifice « ne soit pas relégué au fait-divers sans suite, une actualité chassant l’autre ». À Paris, le rassemblement s’est tenu devant le Pôle Emploi international, situé 48 boulevard de la Bastille, dans le 12e arrondissement.
La nouvelle année chinoise commence le 10 février 2013. Son animal symbolique est le Serpent et son élément cosmogonique l’Eau : ce sera donc l’année du Serpent d’Eau ! Comme tous les ans, le 13e arrondissement, qui présente une forte population chinoise et asiatique, fête ce passage en grand, pendant tout le mois de février, en organisant des expositions, des projections, des conférences, et bien sûr… le célèbre Défilé du Nouvel An Chinois, avec ses pétards et ses dragons dansant. Quelques scènes de rue des à-côtés du défilé, qui s’est déroulé le dimanche 17 février 2013.
Une dizaine de membres du collectif pour le logement Jeudi Noir ont pris d’assaut deux agences immobilières du 11e arrondissement de Paris. Une action festive, avec déguisements et musique, en forme de vernissage d’une exposition de « pièces justificatives ». Objectif : dénoncer les frais d’agence trop élevés, et les garanties difficiles à remplir pour obtenir un logement. Le temps de l’intervention, les militants du collectif ont remplacé les annonces de vente et de location en vitrine par des diplômes, permis imaginaires ou des autographes de stars, par exemple. Autant de documents farfelus qui pourraient être demandés comme « pièces justificatives » dans des dossiers de location, selon le collectif.