Je ne sais pas quelle était la force du vent hier soir. J'en ai connu de plus violents, me semble-t-il. Celui-là a pourtant abattu un arbre. Il est vrai que le malheureux ne disposait sans doute pas de la vitalité nécessaire, étouffé qu'il était par le lierre. Le lierre est en effet très envahissant chez nous. Il menaçait même d'entrer dans la maison par le toit. Son arrachage a été effectué sur l'habitation fin octobre par une entreprise. Je regrette à présent de ne pas avoir pris assez soin de mon arbre. Mais comment pourrais-je prendre soin de tous mes arbres avec des journées de seulement vingt-quatre heures ?
Il y a des gens qui détectent la présence des champignons aussi bien qu'un radar détecte les excès de vitesse. D'autres qui peuvent marcher dessus sans les voir. J'appartiens à la deuxième catégorie. Après une première quinzaine d'août à oublier — la France en nage sous un soleil brûlant, les Nord-Finistériens grelotant sous une pluie battante — les « coulemelles de maman », comme les appelle Nicolas, sont revenues. Nicole nous en parlait chaque fois qu'elle les apercevait sur notre terrain, mais j'échouais à les trouver car je les cherchais dans notre sous-bois où, préférant la prairie, elles n'étaient pas. Ma chère femme était d'ailleurs la seule à pouvoir me faire manger des champignons non achetés, c'est-à-dire cueillis maison, car je la savais connaisseuse en ce domaine. Et comme elle était une excellente cuisinière…
Impossible d'exprimer avec des mots mon désarroi quand, samedi matin, ouvrant les volets de ma cuisine, j'ai constaté que ma nouvelle caravane n'était plus à sa place. Huit mois après le vol de la Sterckeman Evolution Comfort, six mois après l'achat de sa remplaçante avec l'argent versé par mon assurance, voilà que ça recommençait. Sorti de la maison, j'ai constaté que la Sterckeman Romance était toujours là, non loin de la sortie du chemin qui rejoint la route. Les malfaiteurs ont renoncé à leur projet lorsque voulant accrocher l'objet du délit à leur véhicule, ils ont constaté que c'était impossible grâce aux deux antivols installés sur la tête d'attelage. Comme je ne doute guère que les auteurs de cette tentative de vol soient les mêmes que ceux du vol réussi, j'ai peur qu'ils reviennent avec une tête d'attelage de rechange ou un camion de dépannage muni d'une rampe ! À moins qu'ils m'agressent physiquement pour obtenir les clés. Et ce n'est pas la gendarmerie de Plouigneau qui va me rassurer. Elle s'est contentée quelque temps après mon dépôt de plainte de me téléphoner pour me demander si j'avais retrouvé la caravane disparue, afin de pouvoir clore le dossier. Je n'avais pas compris que c'était à moi de la chercher ! Samedi, lorsque j'ai voulu signaler le nouvel événement, on m'a laissé m'expliquer devant l'interphone, sans m'ouvrir. Le gendarme de service, à qui j'ai pourtant rappelé le vol précédent, m'a dit qu'il n'y avait pas matière à porter plainte. N'avait sans doute pas envie de travaux d'écriture. L'idée d'une visite sur place pour un relevé de traces et d'empreintes n'a même pas été évoquée. On n'est pas au ciné ! Seul butin des malfaisants, d'une valeur d'une vingtaine d'euros : l'adaptateur rallonge électrique-caravane. Samedi, j'ai acheté un nouvel adaptateur 220 volts à Morlaix Caravanes mais je n'ai pas pris le bon, au niveau mâle et femelle. Et Morlaix Caravanes est parti en vacances le soir-même. J'ai finalement trouvé le bon adaptateur, hier lundi, à Feu Vert, près du Géant. Comme ce dernier magasin vend l'ensemble complet (adaptateur rallonge-caravane et adaptateur rallonge-borne camping) je me trouve possesseur de trois adaptateurs rallonge-borne camping : celui de la caravane volée en décembre, celui acheté par erreur à Morlaix Caravanes et celui du pack acheté chez Feu Vert. J'ai eu beaucoup de mal à sortir la fuyarde de sa nouvelle situation. En laissant le frein à main actif (je ne me souvenais plus de la bonne position du levier : c'est l'âge), je crains d'avoir grillé le moteur du déplace-caravane. À moins que la batterie soit déchargée, ce que n'indique pourtant pas le panneau de contrôle. La suite nous apprendra le reste. Finalement, j'ai réussi à remettre l'habitat mobile à sa place initiale en l'attelant, non sans difficulté, à la voiture. En novembre prochain, il y aura cinquante ans que je me suis installé en Bretagne. Le taux de délinquance me semble s'y être fortement accru durant ce demi-siècle. Il est certain que, si cela devait continuer, je ne resterais pas dans cette région un demi-siècle de plus.
J'ai été piégé deux fois par les avis de décès du Télégramme. Et cela en moins d'un mois ! Arrivé en avance, le mardi 14 mars, je me suis promené dans le centre commercial de Brest-Bellevue avant de traverser la rue pour entrer dans l'église Notre-Dame du Bouguen. Dans cet édifice à l'architecture moderne, je comptais assister aux obsèques d'un certain Jean B., père notamment d'un Yvon B. dont un exemplaire est un bon copain. Allez savoir pourquoi, j'ai pensé que mon Yvon B. a aussi un frère prénommé Guy, ce qui est faux. Le résumé en chaire de la vie du défunt et l'absence dans l'assistance de personnes connues de moi m'ont fait mesurer l'étendue de ma méprise. Sorti avant la fin, j'ai cru bon de me justifier auprès de l'employé des pompes funèbres : « Il y a erreur sur la personne », expliquai-je. « Pas de souci », me fut-il répondu. Arrivé à Ploudalmézeau, ce Jeudi Saint 13 avril, j'ai dû presser le pas pour gagner l'église Saint-Pierre, ancienne et de facture bre-
tonne, où débutaient juste les obsèques de Madeleine G. que je croyais être la mère de Jo G. Allez savoir pourquoi, il me semblait que ledit Jo a aussi une épouse au prénom composé, ce qui est faux. Le récit de la vie de la défunte m'a fait comprendre que son premier enfant, né après son mariage en 1955, ne pouvait pas avoir été engagé au quotidien Le Télégramme en 1961 et ne serait pas parti à la retraite quatre ans avant moi. Cette fois je suis resté jusqu'à la fin de la cérémonie. En me dirigeant vers la sortie, après avoir béni l'inconnue, je n'ai vu aucun visage familier. On ne s'en étonnera pas. Ma mauvaise mémoire, qui me fait oublier des éléments de la vie de mes anciennes connaissances, ainsi peut-être qu'un début de sénilité m'obligent à prendre le taureau par les cornes. Pour pallier ce genre de mésaventure, je téléphonerai désormais aux proches des présumés disparus. Cela m'évitera des déplacements inutiles.
Cet après-midi, une semaine après la destruction par un chauffard de deux boites aux lettres, l’entreprise sollicitée par La Poste a installé deux boites neuves au même endroit. Elles sont plus mignonnes que les précédentes, mais leur teinte m'inquiète un peu. Quand le talus derrière elles aura retrouvé, au printemps, son plus beau vert, ne risquent-elles pas de se faire tamponner (le comble pour des boites postales) par un automobiliste éméché, rentrant de boite de nuit, l'œil plus ou moins embrumé ? Ce qui me rassure, c'est que cette éventualité est improbable en Bretagne !
« Elle va marcher beaucoup moins bien, forcément ». Cette constatation de Bourvil dans Le Corniaud à propos de sa deudeuche déglinguée par Louis de Funès me vient à l'esprit en découvrant, ce matin de mon anniversaire, l'état de ma boite aux lettres (celle du bas). Même si le verbe marcher est hors sujet. Après le vol de ma caravane, voilà un nouveau fait divers qui me touche de près. Il s'en passe des choses à Plouigneau ! Serait-ce devenu la zone à la campagne ?
Grosse surprise jeudi matin quand j'ai ouvert les volets de la cuisine. Ma caravane a disparu du jardin. Elle a été volée dans la nuit par des gens très respectueux de mon sommeil. Ils n'ont pas fait de bruit. Plainte a été déposée à la gendarmerie et déclaration de vol a été faite chez l'assureur. L'expert mandaté par ce dernier me réclame une foule de papiers. Je ne trouve plus trace de la facture de vente, ce qui n'étonnera pas ceux qui connaissent mon goût pour le rangement. Il n'est pas impossible que ce document soit dans la caravane. Heureusement, une simple déclaration sur l'honneur peut s'y substituer. Plus embêtant est le certificat de non-gage. Il ne peut être obtenu par internet dans le cas d'un véhicule volé, ce qui est logique. Seul un guichet de la préfecture peut le délivrer. Va falloir que j'aille à Quimper (107 km). Moral dans les chaussettes ! Si vous voulez voir les photos de la caravane le jour de son achat à Brest, en mai 2012, cliquez sur le lien vers l'album. Je vous laisse les regarder. Moi, ça me fait trop de peine.
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Me voici au volant de ma première Citroën (1) et de ma première voiture à boîte de vitesses automatique. À 72 ans, il était temps ! J'ai pris livraison mercredi d'un Grand C4 Picasso d'octobre 2015, une occasion récente donc avec 25.500 km au compteur. Je vais regretter le coupé Renault Laguna pour sa beauté, la vélocité de ses 150 chevaux diesel, son excellente tenue en traction de caravane et tous les bons moments passés avec lui pendant quatre ans. Mais ses quatre places, dont deux d'un accès malaisé, devenaient insuffisantes en regard de mon envie grandissante de promener mes visiteurs, famille ou amis. Vocation tardive de voyagiste ou tout simplement marre de voyager seul ! Avec ses sept places assises, mon nouveau char devrait résoudre le problème. Mais il sera préférable de n'utiliser qu'un des deux sièges amovibles du troisième rang pour laisser du volume aux bagages. Six, c'est justement le nombre de couchages disponibles dans mon équipement de camping : quatre dans la caravane et deux dans la chambre sous l'auvent (ou dans une tente pneumatique Igloo, au choix). Première boîte automatique : au début, la jambe gauche et la main droite cherchent respectivement la pédale d'embrayage et le levier de vitesse. En vain ! Ces deux commandes n'existent plus. On s'y fait vite. Mon amour des gadgets et des modes d'emploi trouve satisfaction dans les deux écrans et les innombrables boutons au volant ou sur le tableau de bord. Sensation de piloter un avion moderne ! Les menaces sur le diesel m'ont fait choisir un modèle à essence. Mon Toyota RAV4 de 1997, essence lui aussi, échappe de justesse à l'interdiction de circuler dans Paris. Je n'aurais donc pas à redouter que l'écolo-zélée Hidalgo élève des remparts contre le diesel autour de la capitale. Reste une inconnue : le comportement en traction du Grand C4. D'après le garagiste, ses 165 chevaux essence devraient valoir les 150 chevaux diesel de la Laguna. Je ne comprends pas bien cette différence de puissance des chevaux selon leur alimentation. Il se pourrait que ce Citroën soit davantage coureur de fond que sprinter. On devra s'en souvenir avant d'effectuer un dépassement.
(1) Comme propriétaire. J'ai eu une 2CV de fonction au Télégramme en 1971.
Un mail d'un certain Claude-Alain Saby m'a été envoyé cette semaine grâce au formulaire de contact de mon blog. Il m'apprenait l'existence du site internet patronymesaby.fr (fermé en 2021) entièrement consacré aux Saby et en résumait parfaitement le contenu ainsi que les fonctionnalités : « il y avait beaucoup de documents à lire et télécharger gratuitement. Il était possible de les envoyer directement par mail sur simple demande. Ce site faisait appel à la contribution de tous les porteurs du patronyme notamment sur des histoires, photos, guerres, biographies, etc ». Si patronymesaby.fr faisait la part belle aux Saby du Massif Central et du pays du Velay, point de départ selon lui de l'essaimage dans toute la France des porteurs du nom, il était aussi riche en liens vers des ressources nationales et semblait prêt à recevoir pour s'alimenter la participation de tous les Saby de l'univers !
Site fermé, mais…
Le site patronymesaby a été fermé fin janvier 2021, mais il est possible de demander les documents via ce site (scribe.jimdofree.com) ou sur le 4e onglet à droite de sa page d'accueil. Beaucoup d'informations sont disponibles.
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Après le RAV4 Toyota, c'était au tour de la Laguna Renault de se faire détrousser par le contrôleur technique. Afin que nulle remarque désobligeante ne puisse être faite sur l'état de ses organes, ses pneus avant ainsi que quelques filtres, pièces, valves et courroies, ont été changés. Coup final de l'opération : 1271,52 €. Pendant le séjour de la candidate chez Bodemer Auto, le garage Renault de Morlaix, pour préparation puis présentation au contrôle, une sémillante Twingo m'a été prêtée. Je ne serais pas étonné que notre gouvernement socio-libéral de gauche mette bientôt en place un contrôle des caravanes. Avant, comme le suggère papivon dans un récent commentaire, d'envisager le contrôle des jardins pour « voir si ta végétation pousse normalement, sans “excitants” ! ».
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Cela devait bien arriver un jour. Rien n'est éternel. Mon vieux RAV4 Toyota de 1998, acquis en 1999, un modèle qui ressemblait encore à un 4x4 de bande dessinée, n'a pas réussi à passer le contrôle technique, en cette triste journée du 21 mars 2016. On lui reprochait notamment une plaque d'immatriculation avant non conforme. À part une légère détérioration du logo de l'Europe, je ne voyais pourtant aucune différence avec celle de mon autre véhicule. Mais ce n'était pas le plus grave, même si cela motivait déjà une contre-visite. Il parait que je polluais. Enfin, je veux dire mon 4x4. Le délinquant a passé une journée et demie chez Cap Ouest Auto, le garage Toyota de Morlaix, qui m'a prêté une mignonne Aygo « de courtoisie » (j'aime bien l'expression). Le kit de distribution du recalé, que j'ai récupéré aujourd'hui, a été changé. Ne me demandez pas le rapport avec le CO2 excessif : je suis ignare en mécanique. Je sais seulement que cette réparation, comprenant aussi d'autres bricoles, m'a dépossédé de 614,15 €. Le contrôle de la Laguna est annoncé pour fin mai. J'en tremble déjà ! La relève du compteur électrique est pour bientôt. Celle du compteur d'eau a eu lieu récemment. J'espère que la visite régulière de mon installation sanitaire (fosse septique, bac à graisse et puits perdu), histoire de vérifier que, non content de polluer l'atmosphère, je ne pollue pas aussi la croûte terrestre, n'est pas pour cette année. N'en avez pas un peu marre de cette liberté de plus en plus surveillée ? Bon d'accord, c'est très mal de polluer.
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La visite de la foire aux vins de Colmar était notre objectif, ce matin. Arrivés sur zone, nous avons découvert qu'elle n'ouvrait ses portes que l'après-midi. Changeant son fusil d'épaule, Crik a visé Kaysersberg. À mon avis, nous n'avons pas perdu au change. Cette cité médiévale est dotée d'un charme certain.
Hassenforder, le facétieux. L'hôtel-restaurant « Chez Roger Hassenforder » a réveillé en moi de vieux souvenirs de Tour de France, quand j'étais chargé de noter le résultat de l'étape, entendu à la radio, sur une ardoise que l'on posait dans la vitrine du magasin de cycles de mes grands-parents à l'intention des passants qui rentraient de l'usine ou du bureau. Ma première incursion dans le domaine de l'information ! Le coureur alsacien, très populaire en raison de son esprit facétieux, avait remporté huit étapes, entre 1955 et 1959.
Schweitzer, l'humaniste. À noter aussi la maison natale du Dr Albert Schweitzer, autre célébrité du lieu. La maison contiguë abrite un musée dédié au précurseur de l'aide humanitaire, fondateur de l'hôpital de Lambaréné, prix Nobel de la paix en 1952, organiste réputé et théologien protestant. Un portrait de lui est affiché à l'entrée du temple, dans une petite rue voisine. Un de mes forts souvenirs de cinéma a été « Il est minuit, Docteur Schweitzer » (1952), avec Pierre Fresnay, adapté d'une pièce de Gilbert Cesbron. À sa sortie, je l'avais vu au Vox, tout près de chez moi, rue Marietton à Lyon. Pour les allergiques aux vieux films, signalons « Le Grand Blanc de Lambaréné » (1994), par Bassek Ba Kobhio. Un portrait plus nuancé et moins hagiographique fait par un Africain.
Une bonne table. Nous cherchons dans les petites rues de traverse un restaurant qui ne soit pas un attrape-touriste, comme on risque d'en trouver dans les voies principales. Le Caveau semble répondre à cette attente. Nous y entrons à midi pile. Il est déjà presque plein, gage d'une bonne adresse où il ne faut pas arriver tard. Il est vrai que la salle est petite. Mais le décor est authentique et la cuisine du terroir excellente.
Nécropole nationale de Sigolsheim. Crik m'emmène ensuite visiter la nécropole nationale et le cimetière militaire de Sigolsheim. Sur la colline du « Blutberg » (Montagne du Sang) sont enterrés 1.589 combattants tombés lors des combats pour la libération de l'Alsace en 1945. Parmi les tombes, on dénombre 792 tombes de militaires maghrébins et 15 tombes de militaires juifs. Devant le cimetière, un monument a été érigé à l'initiative des anciens de la 1re armée française, dite « Rhin et Danube », en hommage aux Américains ayant combattu à leurs côtés, sous les ordres du général de Lattre de Tassigny et morts en Alsace pour la liberté.