Le Britannique Christopher Froome a remporté le dimanche 21 juillet 2013 sa première Grande Boucle, à l’issue de la dernière étape entre Versailles et Paris décrochée par l’Allemand Marcel Kittel. Une course qu’il a marquée de son empreinte. Deuxième l’an passé, derrière son compatriote Bradley Wiggins, il n’a cette fois laissé à personne l’opportunité de ramener la tunique or sur les routes de la capitale. Il a même porté le maillot jaune pendant deux semaines. Et, il a su faire preuve de panache en remportant trois étapes, dont celle du Mont Ventoux. « C’est l’événement sportif le plus beau de la Terre et gagner la 100e édition est un honneur au-delà de tous mes rêves », s’est enthousiasmé le vainqueur. « Voici un maillot jaune qui résistera à l’épreuve du temps », a-t-il conclu, dans une allusion à la suspicion de dopage.
Le groupe Saint Michel s’est produit sur scène au Festival Fnac Live de Paris, le 20 juillet 2013. « Big pop » ou « électro sentimentale », voilà comment ces deux jeunes hommes originaires de Versailles aiment à décrire l’assemblage de leurs chansons.
Le groupe Colours in the Street s’est produit sur scène au Festival Fnac Live de Paris, le 20 juillet 2013. Colours in the Street, c’est quatre garçons originaires de Niort dont la moyenne d’âge tourne autour de 18/19 ans, multi-instrumentistes, nourris à la pop anglo-saxonne. Un groupe qui offre des mélodies à la fois accessibles et complexes, émouvantes et rassurantes, autour d’une musique indie-pop entraînante et racée.
Rokia Traoré, originaire du Mali, s’est produite sur scène au Festival Fnac Live de Paris, le 20 juillet 2013. Elle est une artiste à part. Son « Beautiful Africa », dernier album en date, en est une preuve supplémentaire. Réalisé par John Parish et placé sous le signe de l’exigence et du plaisir, ce cinquième jalon discographique, très folk, très blues, fait la part belle au travail d’affranchissement de soi, de libération de la parole, des pensées et des désirs. Sur scène, son rock déploie toute son énergie et sa force.
Christine and the Queens s’est produite sur scène au Festival Fnac Live de Paris, le 20 juillet 2013. Coup de cœur de l’édition 2012 de ce festival, Christine and The Queens est une artiste qui se veut pop pour populaire et qui pioche indistinctement parmi des influences aussi diverses que complémentaires. Sur scène, pour mettre la tête et le corps en mouvement, elle recherche l’énergie des grands spectacles, du côté des artistes danseurs (Michael Jackson) comme des artistes performers (Andy Kaufman). Son goût de la transformation, son dépassement de soi, ses maîtres-mots (émancipation, liberté, abandon) seront à retrouver dans un album à paraître à l’automne 2013.
Le feu d’artifice du 14 juillet 2013 de la Ville de Paris a été confié cette année à la société Fêtes et Feux, qui a su enflammer le Champs de Mars de plus de 25.000 projectiles et de 4.000 bombes de gros calibres… C’est un feu d’artifice de 35 minutes aux couleurs de la France, avec pour thème « Liberté, Egalité, Fraternité » qui a éclairé le symbole de la capitale. Un spectacle exaltant, auquel même la lune s’était conviée.
Après le défilé du 14 juillet, les Parisiens et Franciliens ont pu rencontrer des représentants des différentes armées sur huit sites parisiens, dont l’esplanade des Invalides. L’occasion pour le public d’entendre des témoignages de soldats sur leur métier, d'apprendre davantage sur leurs activités ou de voir leurs matériels.
C’est devenu une image mythique du 14 juillet. Dimanche, à 10 h 36 précises, la patrouille de France a tracé dans le ciel parisien le drapeau bleu-blanc-rouge, survolant l’alignement de la Grande Arche, de l’Arc de Triomphe puis la tribune officielle. Les moyens aériens se sont succédé avant que ne commence le défilé au sol. Si l’on en croit le compte Twitter officiel de la patrouille, les avions ont défilé en formation « Big Nine », avant de prendre la direction du Mont-Ventoux à l’occasion du Tour de France. À bord d’un alphajet se trouvait un invité de marque : Michel Drucker. Pilote d’hélicoptère et colonel de réserve de l’armée de l’air, il avait déjà été parrain de la Patrouille en 1990.
Pour célébrer la Fête Nationale 2013, la ville de Choisy-le-Roi, dans le Val de Marne, a décidé pour la deuxième année consécutive de tirer le traditionnel feu d’artifice à partir d’une péniche immobilisée pour la circonstance au milieu du fleuve, le 13 juillet au soir. Seule commune du Val-de-Marne à être située sur les deux rives de la Seine, Choisy-le-Roi doit une large part de sa fortune au fleuve. C’est à cet endroit que la traversée est la plus commode et la plus fréquente dès le XIIIe siècle, c’est grâce au fleuve que Choisy devient une résidence princière et royale, c’est lui encore qui est à l’origine du développement industriel qui donnera naissance au Choisy actuel. Au vu de cette relation de la ville à l’eau, la commune a décidé récemment d’entreprendre plusieurs projets qui visent à modifier le rapport des habitants au fleuve, et à permettre une reconquête des bords de Seine.
Alors que six personnes sont mortes vendredi 12 juillet 2013 dans le déraillement d’un train Paris-Limoges en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne), la gare d’Austerlitz à Paris, gare de départ du train accidenté, était complètement paralysée les 13 et 14 juillet. Aucun train ne circulait sur les lignes Paris Austerlitz-Orléans, Paris Austerlitz-Limoges ni Paris Austerlitz-Cahors-Toulouse. Exceptionnellement, les voyageurs qui devaient partir de Paris Austerlitz vendredi ou samedi pouvaient reporter leur voyage dimanche dans des trains effectuant les mêmes liaisons au départ ou à l’arrivée de Paris-Gare de Lyon et de Paris-Montparnasse. Quelque 6.700 personnes avaient réservé pour ces lignes dimanche. Pour permettre à ces clients d’effectuer leur voyage, la SNCF a organisé des trains pour Limoges ou Toulouse via Nevers, rallongeant le trajet de trois heures.
L’incendie qui a fait rage dans la nuit de mardi 9 à mercredi 10 juillet 2013 dans l’hôtel Lambert, l’un des joyaux architecturaux de la capitale datant du XVIIe siècle, a causé des dommages « irréversibles », a confirmé la ministre de la culture Aurélie Filippetti, qui s’est rendue sur place. L’incendie, qui s’est déclaré dans la toiture de l’hôtel particulier et a été maîtrisé mercredi à l’aube, « a porté des atteintes très graves à un élément essentiel du patrimoine de Paris ». Parmi ces dégâts, la ministre a cité les peintures du Cabinet des bains, réalisées sur place par Eustache Le Sueur au XVIIe siècle, « car le toit s’est effondré et [il] a été entièrement détruit ». Pour le maire de Paris, Bertrand Delanoë, « c’est une épreuve sur le plan du patrimoine, c’est un hôtel particulier absolument exceptionnel ». Arrivés sur place vers 1 h 30, quelque 140 pompiers sont parvenus à circonscrire l’incendie, qui n’a fait aucune victime, aux alentours de 7 h 30, après plusieurs heures de lutte contre les flammes, qui ont longtemps menacé de se propager aux bâtiments adjacents à la pointe de l’île Saint-Louis, dans le 4e arrondissement.
Des spécialistes du patrimoine sont arrivés sur place pour faire un premier bilan, et la police judiciaire a ouvert une enquête pour déterminer l’origine du sinistre, qui n’avait toujours pas été identifiée le 10 juillet après-midi.
À cinq jours du traditionnel défilé militaire du 14 juillet, les préparatifs et répétitions vont bon train sur les Champs-Elysées. L’ultime répétition du défilé aérien s’est déroulée le 9 juillet 2013. Les passants ont été agréablement surpris d’observer des aéronefs militaires évoluant en formation dans le ciel parisien. La répétition a débuté à 15 h 30 par un passage d’avions de chasse, de transport et d’école, au-dessus de l’avenue des Champs-Élysées, et s’est terminée une heure plus tard, par un défilé d’hélicoptères. À cette occasion, un dispositif a été déployé au sommet de l’Arc de Triomphe pour assurer la sûreté aérienne et le contrôle.
Plus de 4.000 danseurs, des dizaines de chars venus du monde entier ont participé à la 12e édition du Carnaval Tropical de Paris, le samedi 6 juillet 2013 dans les rues du 11e arrondissement, sous une chaleur estivale presque tropicale. Le cortège de carnavaliers, ouvert par la Reine du Carnaval est parti à nouveau cette année de la place de la Nation pour une arrivée au boulevard Philippe-Auguste, avant de revenir place de la Nation après avoir fait une boucle dans différentes rues et avenues du 11e arrondissement.
A la Bastille et sous le signe de « la liberté », Nathalie Kosciusko-Morizet a réuni dimanche 30 juin 2013 à Paris les « volontaires » qui l’ont épaulée dans sa campagne victorieuse des primaires UMP pour une fête en plein air à l’atmosphère bon enfant. Ils étaient quelques centaines – la députée a ensuite, par tweet, remercié 1.500 fidèles – à avoir déballé des paniers à pique-nique et épinglé à leur revers le badge à l’effigie de leur championne (NKM avec un M en forme de cœur), entre la place de la Bastille et le bassin de l’arsenal. Un lieu à l’est de la capitale, cet est dont tous les arrondissements sont dominés par la gauche. NKM n’a pas encore annoncé son lieu d’implantation pour le futur scrutin (en réalité 20 votes, un par arrondissement). Une certitude : elle devra en faire basculer plusieurs si elle veut empêcher Anne Hidalgo de succéder au socialiste Bertrand Delanoë, dont elle est la première adjointe.
Cette année, après plusieurs mois de manifestations des opposants au « mariage pour tous », ce rassemblement avait pour mot d’ordre : « Allons au bout de l’égalité ». L’inter-LGBT comme la plupart des manifestants dénonçant une reculade du gouvernement sur le sujet de la PMA, la procréation médicalement assistée, qui n’a pas été adoptée. Le cortège, où se mêlaient couples gay, hétérosexuels ou badauds, pour la plupart en tenues extravagantes et volontiers court-vêtus, a démarré à 14 heures place du 18 juin 1940, dans le quartier de Montparnasse (XVe arrondissement) pour rallier place de la Bastille (XIIe arrondissement), où un concert a débuté vers 17 heures.
Quelques personnalités politiques de gauche étaient présentes pour soutenir cet événement, comme Anne Hidalgo, candidate à la mairie de Paris, Harlem Désir, premier secrétaire du Parti Socialiste, Cécile Duflot, ministre du Logement EELV ou encore le président PS du conseil régional d’Ile-de-France Jean-Paul Huchon. Jack Lang a ainsi souhaité « remercier » François Hollande même si lui aussi affirme que « d’autres conquêtes sont à arracher ».