Le samedi 4 mai 2013 au soir était fêtée Pâques dans la religion orthodoxe, la fête la plus importante du calendrier chrétien oriental. À l’église orthodoxe de Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, prêtres et fidèles ont célébré, à minuit, l’Office de la Résurrection du Christ qui marque le début de la fête de Pâques. Au préalable avait lieu la bénédiction des différents plats traditionnels de Pâques pour les orthodoxes : œufs décorés, gâteaux de Pâques et Paskha, un plat à base de fromage blanc et de raisins, généralement décoré de bougies. Au moment où la Résurrection est annoncée par le prêtre avec les mots « Jésus est ressuscité ! », les fidèles rassemblés dans les églises et très souvent autour des églises, allument leurs bougies depuis la bougie du prêtre considérée comme porteuse de la « lumière sainte ». Dans le cimetière russe qui entoure l’église, des bougies étaient allumées par les fidèles conformément à la tradition pour apporter à ceux qui sont morts la nouvelle de la Résurrection. Ce cimetière est la nécropole la plus importante de l’émigration russe dans le monde : il est en service depuis 1926 et près de 15.000 Russes ou Français d’origine russe y sont inhumés dans 5.220 tombes.
À quelques jours du premier anniversaire de François Hollande à l’Elysée, la députée communiste de Seine-Saint-Denis, Marie-George Buffet, photographiée ici lors du défilé du 1er mai 2013, a confié le même jour sur Europe 1 éprouver « une formidable déception », sur le bilan du président en matière de lutte contre le chômage.
« Dès le lendemain de son élection, François Hollande a fait avaliser par l’Assemblée nationale le traité Sarkozy-Merkel, ensuite, il a donné des gages au grand patronat », a énuméré l’ancienne ministre, regrettant « qu’il n’ait donné aucun signe aux salariés de lutte réelle pour les maintenir dans leur emploi ».
Divisés sur l’accord emploi, les syndicats ont fêté le 1er mai 2013 dans la désunion : la CGT, opposée au texte a appelé, avec ses seuls alliés, à une manifestation au départ de Bastille. En tête de ce cortège se trouvait Thierry Le Paon, le nouveau secrétaire général de la CGT, qui a regretté face caméra : « La dispersion syndicale, c’est l’arme des patrons ».
Devant des milliers de partisans et sur fond de crise sociale, Marine Le Pen s’est posée ce mercredi en « vrai chef » lors de son discours du 1er mai, place de l’Opéra, à Paris, se faisant la championne de l’« autorité » face à l’Union européenne, l’immigration et pour la sécurité. Un an après sa troisième position et ses 17,9 % à la présidentielle, la patronne du Front national abordait ce traditionnel défilé en hommage à Jeanne d’Arc en position favorable, avec un gouvernement à la peine face à un chômage record et une crise durablement installée en Europe. Dans ce contexte, elle en a profité pour se poser en recours, devant une foule de 15.000 sympathisants selon le FN, seulement 3.000 selon une source policière. La place de l’Opéra à Paris était moins garnie qu’au 1er mai 2012, en pleine année électorale. Dans une France qui s’enfoncerait dans les « ténèbres », dans « la nuit », « dans une politique d’absurde austérité sans fin », « il faut maintenant un vrai chef, un chef qui agisse », a lancé Marine Le Pen.
Ce dimanche 21 avril 2013 à Paris, à deux jours du vote du texte en deuxième lecture à l’Assemblée, 45.000 opposants au projet de loi Taubira selon la police – 270.000 selon les organisateurs – ont une nouvelle fois répondu présents à l’appel du collectif Manif pour tous. Pour un défilé qui a pris un ton très critique envers François Hollande. Sous un ciel bleu sans nuages, le cortège s’est ébranlé, en début d’après-midi, de la place Denfert-Rochereau, direction l’esplanade des Invalides. La Marseillaise a retenti régulièrement. À l’instar d’une reprise, érigée en hymne du défilé, du célèbre titre d’Edith Piaf « Non, je ne regrette rien », devenu « Non, on ne lâchera rien ».
Les sept Français de la famille Moulin-Fournier, dont quatre enfants, libérés vendredi 19 avril 2013 sains et saufs après deux mois de captivité aux mains du groupe islamiste Boko Haram au Nigeria, sont arrivés samedi 20 avril 2013. Ils ont atterri en provenance de Yaoundé à l’aéroport d’Orly, au sud de Paris, où le président François Hollande est venu les accueillir. La famille Moulin-Fournier a voyagé à bord du Falcon du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius qui a fait un aller et retour au Cameroun pour aller les chercher. L’appareil s’est posé à 6 heures sur le tarmac où attendaient aussi une dizaine de membres de la famille des ex-otages et une soixantaine de journalistes. Les sept anciens otages, souriants, des couvertures sur les épaules pour se protéger du froid vif du petit matin, sont descendus de l’avion et sont tombés immédiatement dans les bras de leurs proches, avant de s’acheminer vers le pavillon d’honneur. Très peu d’informations ont filtré sur les conditions de cette libération, annoncée dès vendredi matin par la présidence camerounaise. François Hollande, qui avait remercié vendredi les autorités camerounaises et nigérianes ayant « travaillé à cette issue heureuse », avait fait valoir que « c’est en étant le plus discret possible que nous pouvons être les plus efficaces ».
Plusieurs centaines d’opposants au mariage homosexuel ont commencé à défiler jeudi 18 avril 2013 en soirée à Paris pour la troisième soirée consécutive en direction de l’Assemblée nationale, où le projet de loi est examiné en seconde lecture et alors que les discussions devraient s’achever dans la nuit. Partis comme la veille du métro Sèvres-Babylone, dans le centre de Paris, vers 19 h 40, les manifestants, sans doute plus d’un millier, agitaient leurs drapeaux roses et bleus habituels, scandant « Hollande, ta loi, on n’en veut pas ! » Le cortège, conduit par la porte-parole des opposants au mariage homosexuel, Frigide Barjot, a rejoint devant l’Assemblée nationale des politiques opposés au mariage pour tous : Henri Guaino, Hervé Mariton, Christian Jacob, Elisabeth Montfort.
Alors que les opposants au mariage pour tous se rassemblaient le mercredi 17 avril 2013 en soirée, près du métro Sèvres-Babylone, à Paris, des partisans du projet de loi se sont manifesté à proximité, entraînant une bousculade entre manifestants, contre-manifestants et forces de l’ordre. Celles-ci ont repoussé les contre-manifestants, avant de les bloquer dans l’immeuble de Sciences Po à l’intérieur duquel ils s’étaient réfugiés.
Ouverture: ƒ/4. Appareil photo: Canon EOS-1D Mark III. Prise de vue: 13 avril 2013. Flash actif: non. Focale: 280 mm. ISO: 800. Vitesse d’obturation: 1/1000 s
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Une cinquantaine de salariés de PSA Aulnay en lutte contre la fermeture de leur usine se sont introduits de force samedi 13 avril 2013 peu après 11 heures dans le Centre des Congrès de la Cité des Sciences, à la Villette, à Paris, où se tenait le Conseil national du PS, interrompant pendant une vingtaine de minutes les travaux du « parlement » du Parti Socialiste. Bousculant le service d’ordre, surpris, les manifestants ont gagné la salle où venait juste de s’exprimer le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, aux cris de « aucune usine ne doit fermer » ou « interdiction des licenciements ». Le chef du gouvernement a alors quitté la salle, et le ministre Pierre Moscovici a été apostrophé par des manifestants. Montés sur l’estrade, ceux-ci ont ensuite déployé une banderole « Non à la fermeture de PSA Aulnay ». Après quelques instants de confusion, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a invité l’un des protestataires à s’exprimer. Ci-dessus, Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, sortant du Centre des Congrès, après cet événement.
Quelques mois avant les championnats d’Europe à Vienne (Autriche), du 30 mai au 2 juin 2013, et avant les championnats du Monde à Kiev (Ukraine), du 28 août au 2 septembre 2013, les 27èmes Internationaux de gymnastique rythmique de Thiais (Val de Marne) ont réuni l’élite de cette discipline, parmi lesquelles 28 individuelles et 11 ensembles. Après les Jeux Olympiques de Londres 2012, c’était aussi la première année du cycle olympique qui commence et le public français a pu découvrir, du 30 au 31 mars 2013, la nouvelle génération des gymnastes de l’équipe de France. L’ensemble France nouvellement constitué et très motivé, toujours dirigé par Adriana Dunavska, s’entraîne à raison de 35 heures par semaine à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep) nourri par une même ambition : atteindre les qualifications des Jeux olympiques de Rio, au Brésil, en 2016.
La mobilisation ne faiblit pas, un mois après l’adoption à l’Assemblée nationale du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Les opposants au mariage pour tous se sont rassemblés, dimanche 24 mars à Paris, pour demander une nouvelle fois le retrait du texte. Ils étaient près de 300.000 selon les chiffres de la police. Les organisateurs, eux, revendiquent 1,4 million de participants, soit 400.000 de plus que lors d’un précédent rassemblement, le 13 janvier 2013. Alors que le projet de loi sera examiné au Sénat – et vraisemblablement voté – à partir du 4 avril, les organisateurs ont qualifié cette manifestation de « grande armée qui se lève », en référence à l’avenue du même nom qui remonte vers la place de l’Étoile, où avait lieu le rassemblement. Drapeaux au vent, bleu outremer, fuchsia, blancs, les manifestants ont été encadrés par quelque 8.000 bénévoles, reconnaissables à leur T-shirt jaune ou rouge, pour assurer accueil et sécurité.
À la fin de la manifestation « Manif pour Tous » organisée avenue de la Grande Armée, à Paris, le 24 mars 2013, plusieurs centaines de personnes ont descendu l’avenue des Champs-Élysées, où elles ont été stoppées par les forces de l’ordre au niveau du Rond-Point. Les manifestants, dont certains s’étaient agenouillés devant les policiers en criant « Démocratie ! » ou en chantant La Marseillaise dans un air rendu irrespirable par les gaz, ont été pris en tenaille par des gendarmes mobiles et des CRS. Les forces de l’ordre les ont poussés sans ménagement, usant parfois de leurs matraques, dans une grande cohue. Peu après 21 heures, l’avenue était totalement évacuée, les derniers récalcitrants ayant été raccompagnés jusqu’au métro par les forces de l’ordre. À la suite de ces débordements, le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, a estimé dimanche 24 mars que la « Manif pour tous » contre le mariage des homosexuels avait « incontestablement » échappé à ses organisateurs. « La manif leur a parfois échappé, ils ont été débordés par des groupes extrémistes », a-t-il déclaré.
Dimanche 24 mars 2013, des opposants au « mariage pour tous » – entre 300.000 selon la police et 1,4 million selon les organisateurs – s’étaient donné rendez-vous avenue de la Grande-Armée à Paris afin de manifester contre le projet de loi Taubira. Frigide Barjot, porte-parole de l’association « La Manif pour tous », est arrivée tôt au pied de la grande scène installée pour la circonstance, alors que l’avenue s’était déjà considérablement remplie de manifestants.
Afin de réaffirmer leur volonté de voir appliquer le droit fondamental de l’égalité entre tous les citoyens quelle que soit leur orientation sexuelle, les Jeunes Communistes de Seine Saint-Denis organisaient deux mariages symboliques sur le parvis de la mairie de Saint-Denis, le samedi 23 mars 2013, avec le soutien des élus de la mairie.
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La neige et le verglas qui ont assailli mardi 12 février 2013 le tiers nord de la France ont fortement perturbé les transports, fait deux morts, 2.200 naufragés de la route depuis la veille au soir, et privé d’électricité 80.000 foyers. Les intempéries, pourtant prévues par Météo France, ont surpris par leur intensité, poussant le gouvernement à activer une cellule interministérielle de crise. Des moyens militaires ont été mobilisés dans plusieurs départements, en appui des 12.400 pompiers, gendarmes et policiers engagés dans les zones concernées, a indiqué le ministère de l’Intérieur. En dépit de l’activation par la SNCF du dispositif grand froid, le trafic ferroviaire a été très perturbé dans les régions concernées, en particulier en région parisienne. La circulation des Thalys, qui relient Paris, Amsterdam, Cologne et Bruxelles, et des Eurostar, entre Paris, Londres et Bruxelles a été suspendue jusqu’à mercredi. Le trafic a été totalement interrompu sur la ligne à grande vitesse Nord et pour tous les TGV province-province passant par Paris, a indiqué la SNCF dans un communiqué. Les lignes Caen-Cherbourg et Rouen-Le Havre ont été également coupées et les lignes Paris-Amiens-Boulogne, Paris-Maubeuge-Cambrai et Paris-Nevers très perturbées. Dans la capitale, le trafic était interrompu sur plusieurs lignes de tramway, sur des tronçons des RER A et B, et ralenti sur l’ensemble des lignes de métro parisiennes, en raison du givre, qui entraîne des problèmes d’alimentation électrique.