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L'écomusée de Plouigneau, “Le Village Breton”, accueillait ce dimanche sa Fête des fleurs et de l'artisanat annuelle. C'était pour moi l'occasion de visiter pour la première fois cet établissement, créé en 2000 et devenu l'un des fleurons touristiques de la commune. En plus des expositions permanentes, une vingtaine d'artisans ont partagé leur savoir-faire. De nombreuses animations étaient proposées tout au long de la journée.
Baguettes en bois. Dans le temps de ma visite (1 h 45 mn), j'ai notamment assisté à un jeu qui consistait à faire découvrir l'utilisation de deux étranges baguettes en bois marquées de croix gravées. L'une était apportée par l'écolier chez le boulanger quand il venait prendre le pain en rentrant de l'école et l'autre était détenue par le boulanger qui marquait d'une croix les deux baguettes en bois à chaque vente d'un pain. Les deux baguettes étaient comparées (ce qui excluait toute fraude) lorsque la famille passait régler la note.
Côté jardin. Parmi les nombreux exposants de fleurs, arbustes et plantes diverses, j'ai remarqué le stand de l'Association Breizh Orchidées, déjà rencontrée lors de son exposition internationale à Saint-Martin-des-Champs. Ma navigation sur internet à la recherche des bonus ci-dessous m'a fait découvrir que j'avais raté quelques éléments de l'écomusée, notamment la partie habitation et la salle de classe. Il va falloir que j'y retourne.
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Breizh miniatures agricoles a organisé ce dimanche à Plourin-les-Morlaix sa 9e exposition. Unique en Bretagne, cette exposition attire chaque année des milliers de visiteurs, parfois venus de loin (près de 3.000 aujourd'hui). Les stands des 50 exposants, de Bretagne et de plusieurs régions françaises, et d'un vendeur de la Marne, spécialisé dans les Minitoys, ont connu un beau succès. C'est un rendez-vous de passionnés. Pas spécialement intéressé par le sujet, je me suis fait un devoir de visiter cette exposition, car un de mes petits-fils est attiré depuis le plus jeune âge par les matériels agricoles. Ces photos et cette vidéo lui sont dédiées. La qualité des dioramas présentés était telle qu'à aucun moment je n'ai regretté mon déplacement.
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Des crèches, j'en ai vues beaucoup, en particulier dans la région lyonnaise (à Lachassagne et Dardilly, à Oingt) et dernièrement en Bretagne (à Guiclan). Mais celle de Lampaul-Guimiliau est hors-catégorie. D'ailleurs, ce n'est pas une crèche, c'est un village.
Jean Pouliquen, le bâtisseur. Mis à part les clochetons de l'église, réalisés par son père, ces structures sont l'œuvre d'un seul homme. 10.000 heures de travail sur 20 ans (recherche des matériaux sur les chemins non comprise), 100.000 cailloux récoltés : les nombres impressionnent. On pense au facteur Cheval, mais contrairement au Palais idéal, les bâtiments de Jean Pouliquen sont des reproductions fidèles de la réalité. Jusque dans les procédés utilisés dans leur construction.
Constructions variées. Outre la crèche, le visiteur découvre les trois fontaines de Lampaul, la chapelle Sainte-Anne, les vieilles fermes et leurs dépendances, un moulin à tan (37 tanneries étaient recensées en 1795 dans la commune), les maisons des « Juloded » (paysans riches), l'église, l'enclos et les calvaires paroissiaux. Pour les vingt ans de ce chef-d'œuvre, les trente structures réalisées au fil du temps sont exposées. Leur mise en place dans l'église, avec la végétation (remarquables bonzaïs), les cours et sentiers a occupé 40 bénévoles pendant plus de dix jours.
En démonstration dans l'église. Jean Pouliquen marque l'événement en fabriquant sa dernière construction dans l'église et en fournissant aux visiteurs toutes les explications demandées. Si j'ai bien compris, l'artiste compte ranger les outils après cette réalisation. L'exposition serait plus limitée les années prochaines. Dépéchez-vous donc d'aller voir ça (jusqu'au 30 janvier, de 10 h à 18 h). Vous n'en reviendrez pas !
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L'exposition « Crèches du monde » se tient jusqu'au 12 janvier 2014 au Centre missionnaire de Saint-Jacques, dans la commune de Guiclan. Une cinquantaine de crèches sont offertes à la vue des visiteurs. La part belle est faite à celles d'Haïti et du Brésil, pays qui constituent avec la France les terres de mission de la Société des prêtres de Saint-Jacques. On trouve aussi deux crèches polonaises, des crèches du Portugal, du Tchad, du Sénégal, d'Afrique de l'Ouest, d'Afrique du Sud et même du Groënland. La Bretagne est bien représentée par une crèche dont les personnages, en granit, sont exclusivement des femmes. Les hommes sont sans doute à la pêche…
Le Foyer rural de Plouigneau hébergeait ce dimanche un « Salon du livre, de la carte postale, du timbre et des vieux papiers de collection ». Un intitulé bien long auquel on aurait pu ajouter : des pièces de monnaie, des billets de banques, des boîtes de cigarettes, des capsules de champagne.
Les cartes postales de Marthe. Marthe Le Clech, idéalement placée près de l'entrée, dédicace son dernier livre, « Se marier en Bretagne ». On ne peut vivre dans la région sans avoir entendu parler de cette ancienne professeur de lettres et d'histoire, dénicheuse hors catégorie de cartes postales anciennes bretonnes. C'est la première fois que je la vois en vrai.
Rencontre. Derrière un stand de livres au bénéfice de Terre d'Espoir officie entre autres Jo Gélébart, ancien chef de service de la rédaction du Télégramme, déjà rencontré le 14 septembre aux portes ouvertes de la Maison du Peuple à Morlaix. Je lui achète deux ouvrages (« La Dépêche de Brest » et « Un journal, une vie ») de l'ancien directeur du quotidien breton, Jean-Pierre Coudurier, décédé en 2001.
Des pièces à quinioches. Sur un autre stand je découvre parmi des pièces de monnaie anciennes des pièces trouées. J'en achète une car dans ma prime jeunesse, nous utilisions ces pièces de l’entre-deux-guerres périmées (il en restait dans les fonds de tiroir) pour fabriquer des quignoches. La quignoche était une sorte de volant de badminton. La tête était constituée par une pièce trouée de 25 centimes et on formait la jupe avec du papier toilette fixé par insertion dans le trou. Le jeu se pratiquait au pied et martyrisait les chaussures. Il faisait de nous des as du jonglage footballistique. Je le croyais purement lyonnais, mais wikipedia, qui ne connait pas la quignoche, m'apprend son existence toujours vivace à Nice sous le nom de pilou.
Bible soufflée, Bible achetée. Troisième achat : une Bible en sept volumes, à prix modique. Une vente de celle traduite par André Chouraqui avait eu lieu au Télégramme. Un collègue me l'avais soufflée, le temps que je monte chercher mon portefeuille à la rédaction. Mon ami Guy Blanchard (La Bible dans Les mots du jour de Guy) vient d'entamer la lecture du grand livre. Je ne veux pas rester à la traine.
La commune de Plougonven (prononcez plougonvin) est décidément très accueillante aux ancêtres automobiles. Elle a, on s'en souvient, servi d'étape intermédiaire, en mai 2010, au Tour de Bretagne des véhicules anciens. C'est sur son territoire que le dynamique club de la région morlaisienne, Calandre et Torpédo, organisait ce week-end son troisième salon quadriannuel consacré auxdits véhicules. Je m'y suis rendu aujourd'hui. Croyant d'abord que l'exposition était seulement contenue dans un petit hall, j'allais partir frustré. Puis j'ai découvert le parking et deux autres halls nettement plus vastes. Et là je dois dire, chapeau ! Petite commune, petite association, mais grande manifestation. À tel point que j'ai un peu forcé sur la photo. Dans le second hall, je suis tombé en arrêt devant une Berliet 944, la voiture de mon grand-père. Je n'en avais jamais revu depuis mon enfance, comme le savent les lecteurs de ce blog. Même pas au musée Schlumpf, même pas au musée Malartre. L'effet que ça m'a fait ! À côté, la madeleine de Proust est une pâtisserie insipide. À partir de 17 h 30, pendant une heure-et-demie environ, la troisième et dernière édition du week-end d'un remarquable défilé de mode a présenté des costumes de la fin du XIXe siècle à 1980. Les mannequins amateurs, tous membres de Calandre et Torpédo, ont fait montre d'un véritable professionnalisme. J'ai particulièrement apprécié la qualité du commentaire, le ratage de la démonstration de cor de chasse, l'enthousiasme du plus jeune adhérent du club, 9 mois, qui gigotait des gambettes, à l'instar des danseuses de charleston clôturant la vidéo. Dans cette vidéo, limitée à 14 mn 29 s pour cause de taille de fichier, on voit les premiers passages sur le praticable. Mais la suite, je vous assure, valait le début. En quittant les lieux, vers 19 h, j'avais conscience d'avoir passé un excellent après-midi à Plougonven. Prononcez plougonvin, j'insiste !
On connait ma tendresse pour les voitures anciennes. J'ai plusieurs fois relaté dans ce blog des manifestations qui les montraient en action. Tout aussi intéressante est leur présentation statique dans les musées. Je connaissais celui, très renommé, des frères Schlumpf à Mulhouse mais, bizarrement, je n'avais jamais mis les pieds au Musée Malartre, à Rochetaillée, près de Lyon, ma ville natale. Il recèle, lui aussi, des trésors. Dans le château se font admirer les modèles les plus anciens, parfois uniques au monde. Dans le bâtiment moderne, le Hall Gordini contient en majorité des voitures conçues à partir des années 30. Remarqué l'étonnant prototype Wimille de 1948, du nom du pilote automobile français qui s'est tué aux essais à Buenos-Aires en 1949, ce qui a mis un terme à l'existence de cette nouvelle marque de voitures de sport. Le Hall Louis-Pradel expose des tramways, le fameux train bleu de Lyon-Neuville, des voitures de courses et les automobiles de gens célèbres. Parmi ces dernières, la Mercedes d'Hitler, qui a fait la réputation du musée, côtoie l'Hispano-Suiza du général de Gaulle ! La Packard Carribean d'Edith Piaf voisine avec la Renault Vivastella des frères Lumière et avec la Lorraine-Dietrich du film « Borsalino ». N'en ayant jamais revu nulle part, j'espérais trouver dans ce temple de la voiture ancienne quelques modèles de Berliet, marque de la région et accessoirement première automobile que j'ai connue et fréquentée dans mon enfance (elle appartenait à mon grand-père). Hélas, il n'y en a point. C'est ma seule déception, qui n'a cependant pas gâché le plaisir d'une visite que je recommande vivement à tous les amoureux des beaux châssis.