La 4e édition de la Bourse d'échanges de l'association Caslandre et Torpédo m'a moins plu que la précédente en raison d'une présentation moins riche en véhicules anciens. Malgré une exposition Renault pour les anniversaires de la R5 et de la 4L, l'événement était moins attractif pour les visiteurs, avec moins d'accessoires vintage.
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J'ai moins aimé cette 4e édition de la Bourse d'échanges de l'association Calandre et Torpédo que la précédente. La raison : moins de véhicules anciens présentés ou bien, à 15 h 15 ce dimanche, certains des meilleurs étaient partis les premiers. Je n'ai pas vu notamment la voiture la plus lente du monde dont le propriétaire, rencontré hier sur le parking du Casino de Plouigneau, m'avait indiqué qu'il allait participer à la manifestation. Une exposition Renault a pris place dans la grande halle pour célébrer les 50 ans de la R5 et les 60 ans de la 4L. Une 4L, j'en ai utilisé une comme voiture de fonction au Télégramme, après la deudeuche. Je repense avec émotion à son levier de changement de vitesses à droite et au niveau du volant. Là encore, une exposition moins fournie que l'exposition Citroën de la 3e édition. Une édition moins attractive aussi pour le visiteur lambda, les stands d'accessoires « vintage » tels que treillis, rangers, chapeaux, sacs à main, vêtements d'époque, se faisant plus rares. Absents, les juke-box ; absente, la crêpière. La buvette, elle, connaissait son affluence habituelle. En revanche, les propriétaires de vieux engins à roues (ce n'est pas mon cas, mais mon Toyota RAV4 atteindra les 30 ans requis en 2026) pouvaient trouver leur bonheur auprès des stands de pièces détachées et d’objets en rapport avec les sports mécaniques (affiches, revues, documents techniques, porte-clefs de voiture). À 16 h, les propriétaires des voitures exposées à l'extérieur « remballaient ». Ce qui ne pouvait que renforcer ma déception.
Vu cet après-midi sur le parking du Casino de Plouigneau ce véhicule étrange, champion du monde de la lenteur. Son propriétaire, Yves Le Lan, venu de Lamballe (Côtes d'Armor) avec son fourgon aménagé et sa remorque, m'informe qu'il fera partie des animations de la 4e Bourse d'échanges de l'associaton Calandre et Torpedo, demain dimanche dans la Halle Jézéquel du Parc des expositions de Langolvas. J'avais visité la troisièmé édition de cette manifestattion, au même endroit, en mai 2019.
L'association Calandre et Torpédo a organisé sa troisième bourse d'échanges annuelle le 12 mai 2019. L'événement a accueilli une exposition de modèles Citroën, des étalages de pièces détachées, des accessoires vintage et des véhicules anciens. L'ambiance musicale était assurée par un camion Scania chargé d'autos tamponneuses.
Attentif aux activités de la dynamique association Calandre et Torpédo, qui rassemble des propriétaires de véhicules anciens de la région de Morlaix, je n'avais encore jamais assisté à sa bourse d'échanges annuelle, dont la troisiéme édition se tenait ce dimanche 12 mai 2019 au parc des expositions de Langolvas. Pour l'occasion la nouvelle Halle Jézéquel, vouée aux concours hippiques en salle, a fait place aux chevaux fiscaux (CV). Une exposition de modèles Citroën de 1920 à nos jours marque le centenaire de la marque aux chevrons. Parmi eux, une traction 11 légère dont j'ai bien connu une sœur tout comme une deudeuche semblable à celle qui fut un temps ma voiture de fonction au Télégramme, mon quotidien préféré. Vu aussi une rutilante camionnette Unic et un bambin d'aujourd'hui prenant son biberon à l'entrée d'une caravane d'hier. Les deux-roues ne sont pas en reste : cyclomoteurs en bon état, parfois avec leur carte grise sous la halle ou un tantinet rouillés à l'extérieur. Les étalages de pièces détachées intéressent surtout les collectionneurs bricoleurs. Les accessoires « vintage » tels que treillis, rangers, chapeaux, sacs à main, vieux juke-box séduisent un plus large public. Tout comme la buvette et la crêperie. Aux alentours, sous un beau soleil, d'autres étalages de pièces détachées et d'autres véhicules anciens à quatre ou deux roues s'offrent à la vue des visiteurs. L'ambiance musicale est assurée par un vénérable camion Scania de 20 mètres de long, chargé d'autos tamponneuses hors d'âge.
Troisième édition de l'« Embouteillage de la RN 12 », une reproduction grandeur nature des départs en vacances sur cette route avant la construction de la voie-express qui a pris son nom et l'a déclassée en D 12. Toute la France passait alors par le centre-ville de Morlaix et ça bouchonnait terrible. Partis de Belle-Isle-en-Terre, les 200 participants sont arrivés dans la Cité du Viaduc peu après 15 h. La circulation m'a paru plus fuide que lors des précédentes éditions. Peut-être en partie parce que Marie-Christine Bourven, présidente de l'association Calandre et Torpedo, organisatrice de l'événement, la réglait au carrefour au pied du viaduc, en tenue de policier d'époque. On ne se bousculait pas non plus sur les trottoirs, comme en 2014 et 2015, malgré le temps estival. Lassitude de revoir toujours un peu les mêmes véhicules ? Car on ne construit pas de l'ancien neuf ! J'ai retrouvé le tube Citroën de l'épicerie ambulante La Léonarde, le fourgon Peugeot de la charcuterie Jean Bono, quelques deudeuches, tractions, 4CV, dauphines (ah ! la Gordini !), Lotus, bien connues de mes services, l'élégante Ford Model A, la superbe Jaguar, la belle Ariane et la classieuse Cadillac. J'ai toujours une tendresse pour les Fiat 500 vieille version, dites « pots de yaourt », qui me rappellent ma Fiat 126 Personal 4 à toit semi-ouvrant que j'ai beaucoup aimée. Parmi les nouvelles, remarqué une petite deux places Rosengart pour amoureux de Peynet, mignonne à croquer. Une autre que je ne connaissais pas non plus : une B2 de 1926. La B2 est le deuxième modèle de voiture construit par André Citroën entre mai 1921 et juillet 1926. La position de la pédale d'accélérateur entre celle d'embrayage et celle de frein peut dérouter au début. C'est une trois vitesses, bruyante aux deux premières, moins sonore à la troisième qui est en prise directe. La plupart des conducteurs et des passagers s'étaient habillés à la mode d'autrefois. Les religieuses en 2 CV m'ont fait penser à la deux-chevauchée fantastique de sœur Clotilde dans « Le gendarme de Saint-Tropez ».
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À voir avec des lunettes anaglyphes (verre gauche rouge, verre droit cyan). Garder sur le nez les lunettes à verres correcteurs. Meilleur effet en mode plein écran (touche F11 ou Fn+F11 sur PC Windows).
La deuxième édition de l'Embouteillage de la RN12 a su, comme la première, recréer l'ambiance des départs en vacances d'avant la voie express. Morlaix était alors le passage obligé de ceux qui voulaient rejoindre la côte. Jolie pagaille dans la rue de Paris et dans le centre où les bouchons se sont succédé tout l'après-midi. Parmi les 200 véhicules anciens lâchés dans la ville – voitures, caravanes, camping-cars, camions, motos –, beaucoup m'étaient connus. Ils apparaissent dans toutes les manifestations autour des tacots de la région organisées, comme cet embouteillage, par la dynamique association morlaisienne Calandre et Torpédo. Après leur déambulation, les vieilles dames se garaient sur la place Charles-de-Gaulle pour se laisser admirer.
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« Le viaduc routier, inauguré en 1974, a désengorgé la ville de Morlaix où s'agglutinaient des centaines de voitures circulant sur la RN12 pour rejoindre la côte ou la campagne bretonne pour des congés payés bien mérités. Ces bouchons morlaisiens restent gravés dans la mémoire des automobilistes de l'époque. C'est ce que nous vous ferons revivre en vous présentant un musée roulant de départ en vacances ». Sur son affichette, la dynamique association Calandre et Torpédo, dont on avait relaté sur ce blog le magnifique salon de voitures anciennes à Plougonven, explique bien son intention.
Passionnés et pédagogues. Une première réussie sous un beau soleil. On s'y serait cru. Après le circuit en ville, les véhicules stationnaient sur la place Edmond-Puyo, qui jouxte le port de plaisance, pour se faire admirer. Leurs propriétaires répondaient gentiment aux questions des visiteurs, laissant transparaître leur passion.
Hupmobile : fringante à 105 ans. La plupart des 150 ancêtres automobiles dataient des années 20 à 70, mais le clou de l'exposition était cette Hupmobile model 20 Roadster de février 1909, remarquablement entretenue, dont le moteur démarre toujours au quart de tour, à 105 ans révolus. Son possesseur est en contact régulier avec une association dédiée à la marque aux Etats-Unis, où elle a vu le jour. La Hupmobile fut construite de 1909 à 1940 par la Hupp Motor Company, fondée par les frères Robert Craig et Louis Gorham Hupp, anciens mécaniciens de chez Ford, à la suite d'un différend avec ce dernier qui ne voulait pas apporter à ses voitures les améliorations qu'ils proposaient sous le prétexte qu'on ne change pas une voiture qui se vend bien.
Petites Fiat et Coccinelles : souvenirs. Remarqué une mythique Fiat 500 découvrable. J'ai eu une Fiat 126 Personal 4 avec toit ouvrant qui n'était pas beaucoup plus grande. Une deudeuche récalcitrante m'a rappelé ma voiture de fonction du Télégramme, en 1971 qui, elle, fonctionnait bien grâce à la vigilance sans faille du chef de garage du journal, M. Conseil. J'ai eu aussi deux Volkswagen Coccinelle, une « normale », l'autre avec carrosserie customisée à l'arrière, laissant apparaître la mécanique, comme sur certaines Formule 1. C'était de la frime, bien sûr ! Point commun entre ces deux « cox » : un moteur increvable.
La commune de Plougonven (prononcez plougonvin) est décidément très accueillante aux ancêtres automobiles. Elle a, on s'en souvient, servi d'étape intermédiaire, en mai 2010, au Tour de Bretagne des véhicules anciens. C'est sur son territoire que le dynamique club de la région morlaisienne, Calandre et Torpédo, organisait ce week-end son troisième salon quadriannuel consacré auxdits véhicules. Je m'y suis rendu aujourd'hui. Croyant d'abord que l'exposition était seulement contenue dans un petit hall, j'allais partir frustré. Puis j'ai découvert le parking et deux autres halls nettement plus vastes. Et là je dois dire, chapeau ! Petite commune, petite association, mais grande manifestation. À tel point que j'ai un peu forcé sur la photo. Dans le second hall, je suis tombé en arrêt devant une Berliet 944, la voiture de mon grand-père. Je n'en avais jamais revu depuis mon enfance, comme le savent les lecteurs de ce blog. Même pas au musée Schlumpf, même pas au musée Malartre. L'effet que ça m'a fait ! À côté, la madeleine de Proust est une pâtisserie insipide. À partir de 17 h 30, pendant une heure-et-demie environ, la troisième et dernière édition du week-end d'un remarquable défilé de mode a présenté des costumes de la fin du XIXe siècle à 1980. Les mannequins amateurs, tous membres de Calandre et Torpédo, ont fait montre d'un véritable professionnalisme. J'ai particulièrement apprécié la qualité du commentaire, le ratage de la démonstration de cor de chasse, l'enthousiasme du plus jeune adhérent du club, 9 mois, qui gigotait des gambettes, à l'instar des danseuses de charleston clôturant la vidéo. Dans cette vidéo, limitée à 14 mn 29 s pour cause de taille de fichier, on voit les premiers passages sur le praticable. Mais la suite, je vous assure, valait le début. En quittant les lieux, vers 19 h, j'avais conscience d'avoir passé un excellent après-midi à Plougonven. Prononcez plougonvin, j'insiste !