Pêché en eau trouble
« On n’a pas pu apercevoir les corps dans la piscine : l’eau était saumâtre ».
Ça ne l’a pourtant pas empêché de croupir !
vues | Partager sur : |
Pêché en eau trouble
« On n’a pas pu apercevoir les corps dans la piscine : l’eau était saumâtre ».
Ça ne l’a pourtant pas empêché de croupir !
vues | Partager sur : |
BONNE FÊTE…
Rappel
La série « Bonne fête à… » propose des images ayant un caractère de violence ainsi que des représentations très réalistes d’actes de barbarie pouvant heurter certaines sensibilités. On peut pourtant les retrouver exposées à la vue de tous, sans restrictions d’âge, dans nombre d’édifices ouverts à tous les publics. Ce Mot du Jour a vocation à attirer l’attention de ses lecteurs sur le fait qu’ils peuvent être brutalement confrontés à de telles exhibitions et, ainsi prévenus, ne pas y exposer les plus vulnérables.
Aujourd’hui : Bonne fête aux JEAN
Bon dieu ! C’était hier !
Et sans Jean-Pierre Pernaut et son sujet du jour, je l’aurais raté, celui-là !
vues | Partager sur : |
Ces néologismes qui m’agacent…
« Nous vivons une époque où l’on se figure qu’on pense dès qu’on emploie un mot nouveau. On ne sait pas le tiers du quart des mots de la langue française et on va en chercher dans des modes prétentieuses… »Alexandre Vialatte
Rez-de-jardin
À quel étage étaient donc installés les jardins de Babylone ?
Suréquipé
Surchauffé : trop chaud. Désagréable
Surexcité : trop énervé. À éviter
Surpeuplé : trop de monde. À fuir
Surtaxé : trop imposé. Ne pas acheter
Bref, vous pouvez allonger la liste mais le préfixe « sur » est, d’une manière générale, bel et bien connoté négativement, voire péjoratif.
Sauf pour les « communicants » des marques automobiles, dont chaque spot publicitaire démontre l’immense culture, qui font de « suréquipé » le superlatif absolu.
Diagnostic
Tous toubibs !
Le chasseur de vermine pose des « diagnostics termites »… Le plombier émet des « diagnostics plomb ». Le chauffagiste établit un « diagnostic isolation », après avoir dressé l’inévitable « diagnostic amiante ». Jusqu’aux pépiniéristes qui proposent des « diagnostics paysagers ».
J’aurais bien l’idée d’un diagnostic supplémentaire, mais comme aurait dit de Gaulle, ce serait un bien vaste programme !
D’autres exemples suivront, hélas…
De tous les dangers qui menacent une langue, les cuistres sont le pire. Jusqu’ici, la langue évoluait par le parler populaire. Les classes pauvres, non instruites, constituaient l’immense majorité de la population, leur pression linguistique était énorme, les classes dirigeantes étaient bien obligées de suivre, vaille que vaille, à leur corps défendant…
Fini, tout ça. L’homme d’aujourd’hui passe plus de temps à écouter sa télé ou son transistor qu’à discuter le coup avec ses copains. Il absorbe, sans s’en rendre compte, et restitue quand son tour vient de parler. Le parler du peuple n’est plus créatif, il est imitatif. Et il imite quoi ? Il imite le parler de la télé et de la radio, qui est le parler des présentateurs (ça irait encore), des reporters sportifs, des publicitaires, des hauts et moyens fonctionnaires, des hommes politiques… Ce qui distingue (!) tous ces parlers, c’est la pauvreté du vocabulaire, la syntaxe de rapport de gendarme et surtout la distinction affectée.
Et peu à peu, tout le monde se met à parler ce langage terne, morne enfilade de clichés stéréotypés (tiens, ça serait pas un pléonasme, ça, Tonton François ?) qui n’habille plus le vide de la pensée de cette gouaille familière qu’au moins le peuple sécrétait.
Oh, ce qu’ils nous font du mal, les singes savants ! Ce n’est pas la faute au franglais si le langage de tous les jours prend cet air de trou du cul figé autour de formules comme « au plan de », « dans le cadre de », « au niveau de », si des mots alertes et sonnant bien, tels « choisir », « résoudre », « toucher », disparaissent, chassés par les hideux « sélectionner », « solutionner », « contacter »…Extrait de « De Coluche à Mitterrand », François Cavanna – L’Archipel
vues | Partager sur : |
Un client qui sait ce qu’il veut !
Sur ce gag, je vous quitte pour une dizaine de jours. Exploration en terres inconnues dans le triangle Pontarlier – Genève – Lons-le-Saunier. Soyez sages !
vues | Partager sur : |
BONNE FETE …
Avertissement
La série « Bonne fête à… » propose des images ayant un caractère de violence ainsi que des représentations très réalistes d’actes de barbarie pouvant heurter certaines sensibilités. On peut pourtant les retrouver exposées à la vue de tous, sans restrictions d’âge, dans nombre d’édifices ouverts à tous les publics. Ce Mot du Jour a vocation à attirer l’attention de ses lecteurs sur le fait qu’ils peuvent être brutalement confrontés à de telles exhibitions et, ainsi prévenus, ne pas y exposer les plus vulnérables.
Aujourd’hui : Bonne fête aux GUY
vues | Partager sur : |
11 juin – Pour encore échapper à la parlotte la zapette m’a conduit sur la Cinq. Un docu sur « La drôle de paix » 1919 – 1939
Plus jamais ça !
1938 – Hitler, que son entourage appelle à la prudence avant d’envahir les Sudètes :
« La SDN ? Ils ne font que des discours… et toujours trop tard ! »
Mais les temps ont changé et à Damas, l’on ne dit plus SDN mais ONU.
Aux Morts !
2001-2012 – Afghanistan. Prises d’Armes, minutes de silence, décorations posthumes, discours… Je pleure avec les familles des 80 militaires tués en opération.
1914 – 1918. 4 ans – 800 morts par jour… Aurons-nous jamais assez de larmes…
vues | Partager sur : |
Stationnement interdit
Au Bois de Boulogne, la police se livre à une hypocrite traque de tous les véhicules prévus pour les transports [de marchandises] stationnés là malgré un arrêté municipal. (France 2 – 20 h.– 9 juin)
Ne pourrait-on pas plutôt aménager une coquette aire de stationnement pour camping-cars gérée par la FFCC(*) ?
(*)Fédération Française de Copulation Champêtre)
vues | Partager sur : |
Entre deux maux
À l’instar d’Antoine qui l’avouait dans ses Élucubrations, j’écoute la radio en me réveillant…
Ce matin, c’est un long « couloir » de parlotte. Une analyse finement détaillée de la rencontre d’ouverture de l’Euro 2012 de football. Tout y passe : Les aménagements du stade de Varsovie, le penalty manqué, les doutes des Grecs… et même la musique de Chopin (Mon pôv Fredo !)
À la fin, sans doute saisi par la démesure de son propos, le journaliste enchaîne ainsi :
« Mais il n’y a pas que le football dans la vie… »
Un peu tardive mais salutaire prise de conscience…
« …il y a aussi Roland Garros et la fina… »
Je lui ai très impoliment coupé la parole pour zapper sur une station qui diffuse en boucle des succès de l’accordéon des années 40….
« Ton accordéon me soulage, Yvette ! »
vues | Partager sur : |
Une tranche de vie (passée au scanner)
Dans la vie il est des passages obligés. De ces moments désagréables, sans échappatoire, qu’il nous faut traverser en état d’apnée mentale.
Ce mardi, le couloir d’attente du service d’imagerie médicale affiche complet.
Pas un Paris-Match, pas un Elle, pas un Gala pour tuer le temps. Peut-être par mesure d’hygiène, on les a remplacés par un écran plat.
C’est l’heure imbécile et fatale où une escouade de post-ados sont conviés à jouer les Machiavel sous les perverses instructions de Benjamin, leur maître à penser.
Ce sont d’abord de longs plans américains statiques sur des vamps de pacotille qui, tantôt tragédiennes, tantôt femmes fatales, viennent nous susurrer leur confidences. Cela nécessite parfois une version sous-titrée. Merci « la prod’ » de décoder un langage par trop novateur pour le profane…
Puis viennent de fausses confidences en aparté, chuchotées dans des couloirs ombreux ou n’importe quel recoin suggestif. Salle de bains ou vestiaire où trainent négligemment quelque lingerie féminine semblent favoriser ces échanges que l’on devine croustillants. Pas de son, peu d’image. Poursuite d’un grand moment télévisuel !
Retour au salon. Les pin-up ont eu le temps de revêtir leurs panoplies de travail. S’engagent alors des discussions philosophiques avec les mâles langoureusement vautrés sur les sofas.
Quand la tension psychologique se fait trop forte une Voix venue de nulle part vient vénalement suggérer quelque jeu de colonie de vacances revu à la sauce « photo de charme ». Le « Sexy ménage », une espèce de gaudriole burlesque à mi chemin de la corvée des « Bidasses en folie » et des ébats de « Car Wash » constitue l’apogée télévisuel de cet épisode raffiné et de bon goût.
Un mot sur la distribution. Qu’ils soient Fanny, Capucine, Audrey, Thomas, Kevin, Yoann ou Caroline, tous les comédiens réalisent une performance de naturel. Composer avec autant d’aisance ces rôles de décérébrés lymphatiques ou de demeurés caractériels dénote un travail de longue haleine sur les personnages qu’ils incarnent. Je n’en dirais pas autant de Benjamin, le Monsieur Loyal de tout ce cirque qui, a contrario, s’efforce outrageusement à paraître l’élément cultivé de la troupe.
J’en étais à suivre les judicieux conseils du docte Benjamin venu détailler la meilleure procédure pour se faire plumer en appels surtaxés lorsque est arrivé mon tour d’aller me faire découper le squelette en rondelles…
Pour tout vous dire, sachez que la télé de l’hôpital était réglée sur cette chaîne qui a été naguère privatisée au nom du « mieux disant culturel » et que j’avais rendez-vous à 18 h 15…
vues | Partager sur : |
Ma contribution à la Conférence de la Méthode de Matignon
Non !
Il serait absurde de plafonner les salaires des « grands patrons » !
Ne favorisons pas « l’exode des compétences » (sic)
Je propose d’édicter qu’en aucun cas le plus petit salaire versé dans l’Entreprise ne puisse être inférieur au 1/20 du salaire le plus élevé (primes annualisées incluses) servi dans la même entreprise.
Ça pourrait « faire bouger les lignes », comme ils disent ?
Et mettre de l’ambiance dans les Conseils d’administration !
vues | Partager sur : |
Ça se réchauffe !
Juin 2012 : La pluie se fait si rare en Bretagne que les jardinières du Morbihan en sont réduites à remplir leurs récupérateurs d’eau de pluie avec l’eau de la ville !
(Authentique private joke)
vues | Partager sur : |
Produisons français !
Et pourquoi pas, du melon charentais ?
vues | Partager sur : |
Drôle de logo pour les Princesses !
vues | Partager sur : |
Le fond d’écran du mois (en 3D)
Laisser son regard se perdre à l’infini. Ne pas accomoder sa vue sur l’écran, mais plus loin, à travers l’écran. L‘image relief apparaîtra peu à peu.
Nota : Cet effet ne fonctionne pas chez les astigmates…
vues | Partager sur : |
Ça y est, c’est l’été !
Ça planait en ce temps sur la plage de Goa.
À dix-huit ans à peine, cette beauté sylphide avait troqué son jean contre un paréo et piqué ses cheveux d’une fleur de lotus. Pour ajouter une touche de poésie à sa plastique triomphante, c’est un discret papillon rose et bleu qu’elle avait choisi de faire poser sur son épaule. Mais sous ce motif bucolique perçait aussi une action militante car non, décidément, le tatouage ne serait plus désormais l’apanage de trimardeurs machos !
Et puis… les années 80 sonnent la fin de la récré. On revient au pays puis…les choses de la vie. Métro, boulot, MacDo…Je l’ai rencontrée hier, à la caisse du supermarché. Tout en pestant contre l’oubli de sa carte de fidélité elle houspillait Bryan, son dernier petit-fils, qui dévalisait la corbeille des chamallows à tatoo.
Les premiers beaux jours avaient dénudé sa généreuse épaule : il s’était envolé le mignon papillon…
Ou bien avait-il été écrabouillé sous le cachet violine délavé qu’on appose sur les viandes de piètre qualité et qu’arbore désormais son épaule grassouillette ?
vues | Partager sur : |