Plus de 500 personnes se sont rassemblées dimanche 16 février à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, pour rendre hommage à Melisa, fillette bulgare de huit ans morte mercredi dans l’incendie d’un important camp de Roms, et espérer qu’un tel drame ne se reproduise pas. Membres de la communauté rom, parents et proches, associations, riverains et élus ont marché en silence derrière une grande banderole indiquant « Nous nous souvenons de toi, Melisa », jusqu’à l’école primaire Marie-Curie, où était scolarisée la fillette.
Après s’être mobilisés en masse depuis novembre 2012 contre le mariage homosexuel, les partisans de la « Manif pour tous » se sont à nouveau mobilisés, le 2 février 2014 à Paris contre l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et la gestation pour autrui (GPA). Ils étaient entre 80.000 personnes selon la police et 500.000 selon les organisateurs, à descendre dans la rue pour témoigner de leur inquiétude et mécontentement, dans un défilé entre la place de l’Ecole militaire et la place Denfert-Rochereau. Dans le viseur des manifestants, le futur projet de loi sur la famille qui doit être présenté en avril en Conseil des ministres. Celui-ci ne prévoit pourtant aucun de ces projets.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé, dimanche 15 décembre 2013 après-midi, dans les rues de Versailles (Yvelines) à l’appel de La Manif pour tous pour dénoncer « la familiphobie du gouvernement ». Selon la police, la manifestation a mobilisé environ six mille personnes, les organisateurs avançant quant à eux le chiffre de trente mille participants. Le cortège, garni de ballons et de drapeaux bleus et roses, ainsi que de bonnets roses, s’est ébranlé peu après 15 h 30 derrière une banderole portant l’inscription « Familles attaquées = société en danger ». Quelques responsables politiques yvelinois ont participé au défilé, dont les députés UMP Valérie Pécresse et Jean-Frédéric Poisson, ainsi que les maires de Versailles et du Chesnay.
L’association « Résistance républicaine » a célébré l’anniversaire de la loi du 9 décembre 1905 en défilant entre la place Denfert-Rochereau et la place d’Italie, à Paris, le 8 décembre 2013. L’occasion pour l’association de confirmer son attachement à la laïcité et à la liberté de pratique religieuse uniquement en privé, tout en défendant les valeurs chrétiennes et en dénonçant sans ménagement l’islam radical. Conduits par Christine Tasin, présidente de l’association, les manifestants ont traversé les rues des 13e et 14e arrondissement derrière des banderoles sur lesquelles étaient inscrits « Pas touche à nos fêtes chrétiennes » et « De Jeanne d’Arc à Marianne ». Un programme de nature à attirer les foudres de certains habitants riverains qui ont ouvertement manifesté leur désaccord ainsi que d’un passant venu s’interposer aux manifestants et qui a été interpellé par les forces de l’ordre.
Durant le défilé organisé à Paris le samedi 7 décembre 2013 pour l’égalité des droits et contre le racisme, une banderole à la mémoire de Clément Méric, de Malik Oussekine et d’Abdel Benyahia a été déployée sur le trajet de la manifestation par le Comité pour Clément. Les deux rassemblements se sont rejoints en cours de défilé, à l’angle du boulevard Magenta et de la rue de Dunkerque, dans le 10e arrondissement.
Environ 150 anciens salariés de l’usine Continental de Clairoix (Oise) ont manifesté samedi 23 novembre 2013 à Paris pour demander à l’Etat de « faire pression » sur l’équipementier pour qu’« il respecte ses devoirs de reclassement et les décisions de justice ». Parti de la gare du Nord à 12 h 45, le cortège a défilé jusqu’au ministère de la Justice, place Vendôme, où une délégation a été reçue par des membres du cabinet de Christiane Taubira et du ministre du Travail Michel Sapin. Continental avait fermé le site de Clairoix début 2010 après un rude conflit social au printemps 2009. L’équipementier a été condamne le 30 août par les prudhommes de Compiègne à indemniser près de 700 anciens salariés pour défaut de motif économique, une décision dont le groupe a fait appel.
Quelques centaines de lycéens ont manifesté samedi 19 octobre 2013 après-midi à Paris pour réclamer le retour en France de Leonarda Dibrani, collégienne expulsée le 9 octobre vers le Kosovo, mais aussi de sa famille. Estimés à 600 selon la Préfecture de Police, les manifestants ont défilé entre Bastille et place de la Nation, après en avoir obtenu l’autorisation. Deux cents d’entre eux ont fini par un rassemblement assis d’une trentaine de minutes à Nation, avant de se disperser, après quelques bousculades avec les forces de l’ordre.
La Fête du dieu Ganesh, le dieu éléphant, célébré chaque année dans le 18e arrondissement de Paris s’est déroulée le dimanche 1er septembre 2013 pour sa 18e édition. Au programme : célébrations religieuses et défilé très coloré. Cette fête célèbre l’anniversaire du Dieu enfant, celui dont le père a coupé la tête puis l’a remplacée par celle d’un éléphant. Le Seigneur Ganesh est le fils des divinités Shiva et Paravait. Symbole de l’amour et de la connaissance, ce Dieu-enfant à tête d’éléphant est, pour les Hindous, à l’origine du monde et de tous les événements de la vie.
Après le défilé du 14 juillet, les Parisiens et Franciliens ont pu rencontrer des représentants des différentes armées sur huit sites parisiens, dont l’esplanade des Invalides. L’occasion pour le public d’entendre des témoignages de soldats sur leur métier, d'apprendre davantage sur leurs activités ou de voir leurs matériels.
C’est devenu une image mythique du 14 juillet. Dimanche, à 10 h 36 précises, la patrouille de France a tracé dans le ciel parisien le drapeau bleu-blanc-rouge, survolant l’alignement de la Grande Arche, de l’Arc de Triomphe puis la tribune officielle. Les moyens aériens se sont succédé avant que ne commence le défilé au sol. Si l’on en croit le compte Twitter officiel de la patrouille, les avions ont défilé en formation « Big Nine », avant de prendre la direction du Mont-Ventoux à l’occasion du Tour de France. À bord d’un alphajet se trouvait un invité de marque : Michel Drucker. Pilote d’hélicoptère et colonel de réserve de l’armée de l’air, il avait déjà été parrain de la Patrouille en 1990.
À cinq jours du traditionnel défilé militaire du 14 juillet, les préparatifs et répétitions vont bon train sur les Champs-Elysées. L’ultime répétition du défilé aérien s’est déroulée le 9 juillet 2013. Les passants ont été agréablement surpris d’observer des aéronefs militaires évoluant en formation dans le ciel parisien. La répétition a débuté à 15 h 30 par un passage d’avions de chasse, de transport et d’école, au-dessus de l’avenue des Champs-Élysées, et s’est terminée une heure plus tard, par un défilé d’hélicoptères. À cette occasion, un dispositif a été déployé au sommet de l’Arc de Triomphe pour assurer la sûreté aérienne et le contrôle.
Plusieurs milliers de personnes, 6.000 selon la police, ont défilé dimanche 23 juin 2013 à Paris contre le fascisme, une quinzaine de jours après la mort de Clément Méric, tué le 5 juin à Paris dans une rixe opposant antifascistes et militants d’extrême droite. Le cortège dense et hétéroclite s’est élancé vers 15 h de la place de l’Opéra, dans le 2e arrondissement de Paris, rassemblant des militants de partis politiques (NPA, Parti de Gauche), des groupes anarchistes, des associations (Attac, SOS homophobie) et des syndicats (Unef, CGT). Défilant derrière des banderoles proclamant « Le fascisme tue, l’islamophobie tue », ou représentant le visage de Clément Méric les manifestants ont scandé « Clément, Clément, antifa » ou « Pas de quartiers pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers ». Mais le rassemblement dépassait la simple revendication antifasciste, des affiches et banderoles dénonçant pêle-mêle l’islamophobie ou les actes homophobes. Vêtus de noir, une trentaine de manifestants ont déployé pendant quelques minutes une banderole sur la façade de l’Opéra fustigeant le fascisme, avant un défilé rythmé par des fumigènes et des pétards.
Militants « antifascistes » ou manifestants sans étiquette, quelque 6.000 personnes ont défilé samedi 8 juin 2013 après-midi à Paris, Nantes et Toulouse en hommage au jeune militant d’extrême gauche Clément Méric, décédé après une bagarre avec des skinheads dans la capitale. À Paris, environ 4.000 personnes, selon la police, ont défilé dans le calme entre Bréguet-Sabin , près de Bastille et la Place Gambetta, au nord-est de la capitale, où le cortège a fini de se disperser vers 17 h. « Cet assassinat est politique » et « la montée de l’extrême droite actuelle est une réalité, elle n’est pas fantasmée », a déclaré à la presse Olivier, l’un des membres du groupe Action antifasciste Paris-Banlieue auquel appartenait la jeune victime. Les membres de ce collectif « Antifa », la plupart vêtus d’un t-shirt noir sur lequel était écrit : « Clément à jamais l’un des nôtres » et dont certains avaient les larmes aux yeux, ouvraient le cortège, suivis de quelques milliers de manifestants sans signe d’appartenance politique.
Des dizaines de milliers d’opposants au mariage homosexuel ont défilé dans les rues de Paris, le dimanche 26 mai 2013, jour de Fête des mères, pour une manifestation sous haute surveillance. Les opposants au mariage homosexuel ont voulu faire une nouvelle démonstration de force, huit jours après la promulgation de la loi. Selon la préfecture de police, la manifestation, emmenée sur trois cortèges par le collectif La manif pour tous, a rassemblé quelque 150.000 personnes (plus d'un million selon les organisateurs), soit deux fois moins que lors de la dernière manifestation nationale du 24 mars. En fin de journée, les manifestants ont convergé vers l’esplanade des Invalides, où une grande foule s’était rassemblée. Apportant leur soutien, plusieurs élus de l’UMP et du Front national ont pris part au défilé.
À quelques jours du premier anniversaire de François Hollande à l’Elysée, la députée communiste de Seine-Saint-Denis, Marie-George Buffet, photographiée ici lors du défilé du 1er mai 2013, a confié le même jour sur Europe 1 éprouver « une formidable déception », sur le bilan du président en matière de lutte contre le chômage.
« Dès le lendemain de son élection, François Hollande a fait avaliser par l’Assemblée nationale le traité Sarkozy-Merkel, ensuite, il a donné des gages au grand patronat », a énuméré l’ancienne ministre, regrettant « qu’il n’ait donné aucun signe aux salariés de lutte réelle pour les maintenir dans leur emploi ».