Le scoop
Parodie du Magazine du 13 H de TF1
« Ils ont osé changer de vie ! »
Sans attendre même la promulgation officielle de la loi :
Il le pousse à la démission, ils se marient et auront beaucoup d’enfants (adoptifs)
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Le scoop
Parodie du Magazine du 13 H de TF1
« Ils ont osé changer de vie ! »
Sans attendre même la promulgation officielle de la loi :
Il le pousse à la démission, ils se marient et auront beaucoup d’enfants (adoptifs)
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Le lapsus qui rend sourd
Au « 20 H. », hier soir, la très digne épouse d’un grand capitaine d’industrie nous expliquait les causes du grave A.V.C. survenu à son mari :
« Il a trop tiré sur l’élastique »
C’est sûr qu’à ce petit jeu il vaut mieux ne pas trop tirer sur la corde !
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Chronique culturelle
Je voudrais vous faire profiter de ma découverte d’une émission instructive et délassante qui participe à rehausser le niveau de notre télévision. Elle nous offre trois quarts d’heure de détente au milieu d’une journée pas toujours rose. Aujourd’hui (21 janvier), son sujet principal qui, à lui seul, occupait près de la moitié de sa durée nous a emmenés visiter des villes et des campagnes transfigurées par la neige. Des images originales d’automobilistes « en perdition », de saleuses bientôt en « rupture de stock », de boulangers-Saint-bernard et de l’inévitable facteur Samaritain à bicyclette.
Puis, par une habile transition, nous nous sommes trouvés transportés aux sports d’hiver avec, en prime, l’interview d’un Papy surfeur ! Suivait la séquence coquine, avec un reportage sur un défilé de lingerie ou une caméra lascive s’efforçait de tourner sous les meilleurs angles.
Puis, pour joindre l’utile à l’agréable, nous avons eu en images la description détaillée de la recette du pot-au-feu. Attention ! Pas de pommes de terre dans le « vrai » pot-au-feu !
Je ne me souviens plus par quel sortilège ce pot-au-feu nous a conduit sur le bateau de l’île de Groix pour une visite instructive de son bistrot et de sa pisciculture d’ormeaux.
Et c’est peut-être pour ne pas mettre les régions en compétition de notoriété que le reportage suivant était consacré à l’art de l’originale poterie de Vallauris.
Autant de sujets aussi éclectiques que passionnants tournés avec un visible souci d’esthétique, tant dans l’image que dans le commentaire. Je n’apporterais qu’un minime bémol à mon dithyrambe en signalant une bien choquante séquence de violence en Algérie, heureusement limitée à deux petites minutes. De la même manière les scènes guerrières, « incontournables » de nos jours, ont été délicatement expédiées en cinq minutes d’images tournées au Mali.
Ça se passe sur TF1, c’est à treize heures, et ça commence par la météo.
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C’était au XXe siècle
San-Antonio anticipait-il les turpitudes de Koh-Lanta ?
Les hommes :
« Reprenez-les, mon Dieu, reprenez-les tous, y sont défectueux. Ne correspondent pas à votre maquette. On vous a empaillé sur la marchandise, Seigneur ! (…) C’est des vomissures, mon Dieu chéri, des cancrelats, blattes horrifiantes, endémiques. Ils ont l’abjection chevillée à l’âme. Et pas d’âme, le plus drôle.
Mais qu’est-ce qui vous a pris, Seigneur ? Quand on a le pot d’être Dieu, on n’invente pas les hommes ! »
San-Antonio in « Mon culte sur la commode » – 1979
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La fin du monde a vraiment eu lieu
La fin du monde s’appelle « Koh-Lanta ». Vingt naufragés volontaires. Garçons, filles. Belles gueules, grandes gueules, sales gueules… Survivre. Mais à la primate, à la Robinson, façon matin du monde avant le salariat. Pêche, chasse, nature et tradition. « À eux de prouver de quoi ils sont capables » cogne la voix off.
Leur pire ennemi… La nature pensez-vous ? Non. Ici, et à l’image des jeux du cirque, l’ennemi c’est l’autre. Vingt au départ, un seul à l’arrivée. Et chacun occupé à flinguer les dix-neuf autres.
Mensonge, lâcheté, hypocrisie, manigances, médisances, haine, trahison avec 100 000 deniers de récompense pour le vainqueur. L’honneur les fait perdre, la saloperie les galvanise. Inversion des pôles. Fin du monde. Bienvenue en Apocalypse.
Article de Sorj Chalandon (extraits)
Le Canard Enchaîné – 26 décembre 2012
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Sauvons la planète !
« C’est sûr que la fonction n’est pas très cher payée… Mais c’est quand même plus confortable qu’une baleinière de Greenpeace ou une cabane dans les arbres à Notre-Dame des Landes »…
C’est ce que semblait nous suggérer hier soir notre Envoyé très spécial mollement cachalé entre les bras d’un fauteuil club du bar cosy d’un quelconque grand hôtel.
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Onéreux, non ?
Source : TF1 – Le 13 h.
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Désopilant
Zorro arrive !
Pour passer inaperçu, il a troqué Tornado contre une paire de baskets et un short. Rusé, le justicier !France 2 – 20 h.
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Plus vite ! Plus haut ! Plus fort !
Les journalistes aussi suivent la prescription.
Et leur langage n’est plus que vociférations…
Et l’on me dit que c’est pour me faire partager
L’extase de l’athlète, touchant son apogée…
Soit. Mais sur le moment je n’avais pas perçu
La finesse du concept. J’accepte cette issue.
Mais cette discussion n’a pas encore cessé :
Les Jeux Paralympiques vont bientôt commencer.
Pour rester cohérent avec ce qu’on allègue
Il faudra donc confier le micro à des bègues !
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Pêché en eau trouble
« On n’a pas pu apercevoir les corps dans la piscine : l’eau était saumâtre ».
Ça ne l’a pourtant pas empêché de croupir !
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11 juin – Pour encore échapper à la parlotte la zapette m’a conduit sur la Cinq. Un docu sur « La drôle de paix » 1919 – 1939
Plus jamais ça !
1938 – Hitler, que son entourage appelle à la prudence avant d’envahir les Sudètes :
« La SDN ? Ils ne font que des discours… et toujours trop tard ! »
Mais les temps ont changé et à Damas, l’on ne dit plus SDN mais ONU.
Aux Morts !
2001-2012 – Afghanistan. Prises d’Armes, minutes de silence, décorations posthumes, discours… Je pleure avec les familles des 80 militaires tués en opération.
1914 – 1918. 4 ans – 800 morts par jour… Aurons-nous jamais assez de larmes…
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Stationnement interdit
Au Bois de Boulogne, la police se livre à une hypocrite traque de tous les véhicules prévus pour les transports [de marchandises] stationnés là malgré un arrêté municipal. (France 2 – 20 h.– 9 juin)
Ne pourrait-on pas plutôt aménager une coquette aire de stationnement pour camping-cars gérée par la FFCC(*) ?
(*)Fédération Française de Copulation Champêtre)
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Une tranche de vie (passée au scanner)
Dans la vie il est des passages obligés. De ces moments désagréables, sans échappatoire, qu’il nous faut traverser en état d’apnée mentale.
Ce mardi, le couloir d’attente du service d’imagerie médicale affiche complet.
Pas un Paris-Match, pas un Elle, pas un Gala pour tuer le temps. Peut-être par mesure d’hygiène, on les a remplacés par un écran plat.
C’est l’heure imbécile et fatale où une escouade de post-ados sont conviés à jouer les Machiavel sous les perverses instructions de Benjamin, leur maître à penser.
Ce sont d’abord de longs plans américains statiques sur des vamps de pacotille qui, tantôt tragédiennes, tantôt femmes fatales, viennent nous susurrer leur confidences. Cela nécessite parfois une version sous-titrée. Merci « la prod’ » de décoder un langage par trop novateur pour le profane…
Puis viennent de fausses confidences en aparté, chuchotées dans des couloirs ombreux ou n’importe quel recoin suggestif. Salle de bains ou vestiaire où trainent négligemment quelque lingerie féminine semblent favoriser ces échanges que l’on devine croustillants. Pas de son, peu d’image. Poursuite d’un grand moment télévisuel !
Retour au salon. Les pin-up ont eu le temps de revêtir leurs panoplies de travail. S’engagent alors des discussions philosophiques avec les mâles langoureusement vautrés sur les sofas.
Quand la tension psychologique se fait trop forte une Voix venue de nulle part vient vénalement suggérer quelque jeu de colonie de vacances revu à la sauce « photo de charme ». Le « Sexy ménage », une espèce de gaudriole burlesque à mi chemin de la corvée des « Bidasses en folie » et des ébats de « Car Wash » constitue l’apogée télévisuel de cet épisode raffiné et de bon goût.
Un mot sur la distribution. Qu’ils soient Fanny, Capucine, Audrey, Thomas, Kevin, Yoann ou Caroline, tous les comédiens réalisent une performance de naturel. Composer avec autant d’aisance ces rôles de décérébrés lymphatiques ou de demeurés caractériels dénote un travail de longue haleine sur les personnages qu’ils incarnent. Je n’en dirais pas autant de Benjamin, le Monsieur Loyal de tout ce cirque qui, a contrario, s’efforce outrageusement à paraître l’élément cultivé de la troupe.
J’en étais à suivre les judicieux conseils du docte Benjamin venu détailler la meilleure procédure pour se faire plumer en appels surtaxés lorsque est arrivé mon tour d’aller me faire découper le squelette en rondelles…
Pour tout vous dire, sachez que la télé de l’hôpital était réglée sur cette chaîne qui a été naguère privatisée au nom du « mieux disant culturel » et que j’avais rendez-vous à 18 h 15…
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14 mai 2012
C’était un soir, entre les deux tours de la Présidentielle. Je cherchais quelque chose pour m’occuper la rétine sans avoir à subir les invectives que s’échangeaient politiques et exégètes sur les « grandes » chaînes. J’ai titillé la zapounette, montant puis descendant tous les canaux de la TNT…
Première partie de soirée
En VO – Cultural
Si l’on supprimait tous les épisodes mettant en scène un policier (de préférence noir) gestic(h)urlant contre un malfrat (de préférence blanc et armé) dans un parking souterrain sordide, que resterait-il du canon culturel de notre époque que constituent les séries américaines ?
En VF – Culturel
Si l’on supprimait tous les épisodes mettant en scène un policier (de préférence jeune et vêtu en voyou) plaquant d’un geste rageur un gyrophare sur le toit de son véhicule (au choix : surpuissant ou poussif, selon le scénario), que resterait-il des copies françaises des séries américaines ?
Culturel (en rose et blanc)
Dans les séries télévisées, la victime moribonde palabre longuement avec (au choix : son agresseur, un policier, une super-nana…) avant que l’ambulance ne l’emporte toutes sirènes hurlantes vers l’hôpital. Les urgences ne sont jamais encombrées et les policiers cavalent avec le brancard jusqu’en salle d’opérations. Là, le chirurgien (de préférence un quinqua au regard bleu-acier) qui n’attendait que cette occasion, mobilise son assistante (95-60-90) et sauve la malheureuse victime après une angoissante attente où les accompagnateurs écrasent mégots sur mégots dans les couloirs du bloc opératoire.
Que resterait-il des happy-end de nos séries télévisées si l’inévitable séquence hospitalière devait être tournée dans des conditions plus crédibles ?
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1er mai
Au détour d’un journal télévisé, j’ai appris qu’un match de football suffisamment important pour qu’on l’annonce à la télévision nationale française devait prochainement opposer Barcelone à Madrid.
Le journaliste de service profite de la transition qui lui est offerte pour enchainer avec l’antienne de la dette nationale espagnole, la contagion à la France, le naufrage de l’Europe, et tutti quanti. Parmi la litanie de milliasses d’euros qu’il est alors amené à égrener, et sans doute pour la rendre plus accessible à notre compréhension de gagne-petit, il en vient à citer les abyssales dettes, fiscales, entre autres,…
… du Barça, club de Barcelone et du Real, club de Madrid.
J’ai cru comprendre que les deux clubs réunis trainaient une ardoise dépassant le demi-milliard d’euros. J’espère tout de même qu’il reste à ces deux clubs de luxe de quoi verser leurs salaires à leurs glorieux joueurs.
Les supporters ibériques, si prompts à s’indigner, trouveront sans doute quelques compensations à leur régime de rigueur en regardant quelques multimillionnaires jouer au ballon.
Il est vrai que le peuple espagnol avait peut être épuisé sa réserve d’indignation à dénoncer les 37 000 Euros dépensés indûment par leur infâme souverain pour une indigne chasse au pachyderme.
C’est pas chez nous qu’on verrait ça !
Gilbert Laffaille – Le Président et l'éléphant (1977)
Ah, si !
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