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Catégorie: "Actualité"
Pour manifester leur désaccord avec la réforme Blanquer du lycée et du baccalauréat, des enseignants se sont rassemblé le 10 décembre 2018 devant les locaux du rectorat de Paris, en se mettant à genoux, les mains sur la tête, rappelant les conditions de l’arrestation quelques jours auparavant de 150 jeunes à Mantes-la-Jolie.
EXTRAIT : 219 mots. Le Nautic, Salon nautique de Paris, rassemble chaque année porte de Versailles les passionnés de la voile, du motonautisme, de la voile légère, de la pêche en mer, du paddle, du kite-surf et du kayak.
« Pour se mettre à l’eau, on passe par la plage. C’est le premier accès au nautisme ! » Une simple vérité à ne pas oublier, pense Alain Pichavant, le commissaire général du salon nautique, qui s’ouvre ce samedi 9 décembre 2018 à Paris. Dans le hall principal, où s’exposent les sports de glisse, un grand espace ensablé propose des animations diverses : « Beach tennis, hand ou volley. Il faut penser aux jeunes, dont les pratiques évoluent et sont très diverses ». À côté, un bassin de 70 mètres permet de s’essayer au wake board tracté, et un autre au surf sur des vagues artificielles ! C’est la « grand messe » annuelle des passionnés ! 825 professionnels sont installés, à partir de ce samedi et jusqu’au dimanche 16 décembre, au palais des congrès de la porte de Versailles. Le rendez-vous attire généralement aux alentours de 200 000 visiteurs. Combien seront-ils cette année ? En moyenne, presque 60 % arrivent de Province. « La journée des Gilets jaunes aura forcément un impact, admet le commissaire. Mais il peut y avoir un report sur les autres jours ». Source
« Pour se mettre à l’eau, on passe par la plage. C’est le premier accès au nautisme ! » Une simple vérité à ne pas oublier, pense Alain Pichavant, le commissaire général du salon nautique, qui s’ouvre ce samedi 9 décembre 2018 à Paris. Dans le hall principal, où s’exposent les sports de glisse, un grand espace ensablé propose des animations diverses : « Beach tennis, hand ou volley. Il faut penser aux jeunes, dont les pratiques évoluent et sont très diverses ». À côté, un bassin de 70 mètres permet de s’essayer au wake board tracté, et un autre au surf sur des vagues artificielles ! C’est la « grand messe » annuelle des passionnés ! 825 professionnels sont installés, à partir de ce samedi et jusqu’au dimanche 16 décembre, au palais des congrès de la porte de Versailles. Le rendez-vous attire généralement aux alentours de 200 000 visiteurs. Combien seront-ils cette année ? En moyenne, presque 60 % arrivent de Province. « La journée des Gilets jaunes aura forcément un impact, admet le commissaire. Mais il peut y avoir un report sur les autres jours ». Source
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Extrait : 393 mots. La multiplication des interpellations préventives a permis, samedi, aux forces de l’ordre de garder le contrôle des rassemblements à Paris, malgré des casses en fin de journée.
Quelques jets de lacrymogènes par-ci. Des insultes ou des « Macron démission » scandés par là. Mais aucune violence comparable à celle du 1er décembre. Samedi 8 décembre 2018 au matin, aux Champs-Elysées, les premières images des Gilets jaunes contrastent avec les scènes de guérilla urbaine de la semaine passée. Et pourtant, le compteur des interpellations ne cesse de s’affoler à Paris. Affichant 121 à 7 h 30, il dépasse le niveau de la précédente manifestation dès midi ! Pour atteindre le nombre de 1000 en fin de journée. « Un point d’arrêt a été mis à l’escalade de la violence », s’est réjoui Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur. Tel est le résultat de la nouvelle stratégie policière : multiplier les contrôles en amont sur la voie publique, dans les gares et aux péages à l’arrivée des Gilets jaunes à Paris, fouiller leurs véhicules et leurs sacs… Ces vérifications massives, lancées au hasard et autorisées sur réquisitions judiciaires, ont permis d’écarter des manifestants virulents et saisir les objets pouvant servir de projectiles contre les forces de l’ordre ou à commettre de la casse. (…)
Pour autant, ces coups de filets n’ont-ils pas ratissé trop large ? « Au milieu de cela, les policiers ont aussi interpellé des profils qui ne correspondent en rien à celui des casseurs. Et cela leur donne encore plus le sentiment qu’on veut les faire taire », note Me Sahand Saber, avocat qui a assisté samedi en garde à vue un employé des pompes funèbres de Périgueux. Inconnu de la police, son client a été interpellé dès 8 h 30 du matin avec ses amis après un contrôle routier : un fumigène et du matériel de secourisme ont été saisis dans son véhicule.
Parmi les centaines d’anonymes figure un illustre militant d’extrême gauche : Julien Coupat, acteur principal du dossier Tarnac. Il a été interpellé par la DGSI puis remis aux policiers parisiens après la découverte d’un gilet jaune dans sa voiture et du matériel à peinture.
Pour chaque gardé à vue, les enquêteurs vont devoir étayer les soupçons de projets d’actions violentes. Un défi : le nombre de défèrement devant la justice sera un indicateur de la légitimité des interpellations. Source
Quelques jets de lacrymogènes par-ci. Des insultes ou des « Macron démission » scandés par là. Mais aucune violence comparable à celle du 1er décembre. Samedi 8 décembre 2018 au matin, aux Champs-Elysées, les premières images des Gilets jaunes contrastent avec les scènes de guérilla urbaine de la semaine passée. Et pourtant, le compteur des interpellations ne cesse de s’affoler à Paris. Affichant 121 à 7 h 30, il dépasse le niveau de la précédente manifestation dès midi ! Pour atteindre le nombre de 1000 en fin de journée. « Un point d’arrêt a été mis à l’escalade de la violence », s’est réjoui Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur. Tel est le résultat de la nouvelle stratégie policière : multiplier les contrôles en amont sur la voie publique, dans les gares et aux péages à l’arrivée des Gilets jaunes à Paris, fouiller leurs véhicules et leurs sacs… Ces vérifications massives, lancées au hasard et autorisées sur réquisitions judiciaires, ont permis d’écarter des manifestants virulents et saisir les objets pouvant servir de projectiles contre les forces de l’ordre ou à commettre de la casse. (…)
Pour autant, ces coups de filets n’ont-ils pas ratissé trop large ? « Au milieu de cela, les policiers ont aussi interpellé des profils qui ne correspondent en rien à celui des casseurs. Et cela leur donne encore plus le sentiment qu’on veut les faire taire », note Me Sahand Saber, avocat qui a assisté samedi en garde à vue un employé des pompes funèbres de Périgueux. Inconnu de la police, son client a été interpellé dès 8 h 30 du matin avec ses amis après un contrôle routier : un fumigène et du matériel de secourisme ont été saisis dans son véhicule.
Parmi les centaines d’anonymes figure un illustre militant d’extrême gauche : Julien Coupat, acteur principal du dossier Tarnac. Il a été interpellé par la DGSI puis remis aux policiers parisiens après la découverte d’un gilet jaune dans sa voiture et du matériel à peinture.
Pour chaque gardé à vue, les enquêteurs vont devoir étayer les soupçons de projets d’actions violentes. Un défi : le nombre de défèrement devant la justice sera un indicateur de la légitimité des interpellations. Source
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Une semaine après son lancement, le mouvement lycéen est désormais ancré dans une vive et profonde contestation comme le prouvent les nouveaux blocages enregistrés ce vendredi 7 décembre 2018 matin à travers toute la France. Ces rassemblements visent à protester contre des réformes en cours dans l’Éducation nationale et parfois s’inscrivent en soutien aux Gilets jaunes. À Paris, des centaines de lycéens ont défilé dans les rues de la capitale et ont convergé vers la place de la République. Les syndicats lycéens avaient appelé jeudi à maintenir la pression et intensifier le mouvement par une « mobilisation générale » ce vendredi. Environ 280 lycées et collèges en France avaient été perturbés jeudi, dont 45 bloqués, par des élèves et plusieurs incidents ont été recensés, conduisant à plus de 700 interpellations au total.
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De nombreux étudiants se sont rassemblés le 6 décembre 2018 devant les locaux de Campus France à Paris, l’organisme en charge de valoriser et de promouvoir à l’étranger le système d’enseignement supérieur et de formation professionnelle français. Une mobilisation contre la hausse des frais d’inscription à l’université pour les étudiants étrangers non ressortissants de l’Union européenne, qui doivent considérablement augmenter à la rentrée 2019. L’année de licence coûtera en effet 2 770 euros contre 170 euros actuellement et il faudra débourser 3 770 euros pour une année en master ou de doctorat (contre 243 euros et 380 euros respectivement). Cette augmentation fait partie de la « stratégie d’attractivité » lancée par le gouvernement qui veut attirer d’ici 2027, 5000 étudiants internationaux, « les plus brillants et les plus méritants ». Il promet en contre-partie la mise en place d’un panel de bourses plus accessibles pour ces étudiants étrangers.
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Après une journée de heurts et de violences entre certains « gilets jaunes » et forces de l’ordre, le bilan est lourd. De nombreux dégâts matériels sont visibles dans les rues de Paris, qui pourraient se chiffrer en dizaine de millions d’euros.
Véhicules et restaurants incendiés, magasins saccagés et pillés : du quartier de l’Opéra à la prestigieuse avenue Foch en passant par la rue de Rivoli, les scènes de guérilla urbaine se sont répétées dans plusieurs quartiers huppés de la capitale, éclipsant le message porté ailleurs en France par des dizaines de milliers de « gilets jaunes ». À midi, 27 carcasses de véhicules ont été enlevées a-t-on appris auprès de la Mairie de Paris. Il en reste encore de nombreuses dans la capitale. Au total, 60 à 80 carcasses de véhicules brûlés et cassés auraient été recensées dans la ville. Source.
Véhicules et restaurants incendiés, magasins saccagés et pillés : du quartier de l’Opéra à la prestigieuse avenue Foch en passant par la rue de Rivoli, les scènes de guérilla urbaine se sont répétées dans plusieurs quartiers huppés de la capitale, éclipsant le message porté ailleurs en France par des dizaines de milliers de « gilets jaunes ». À midi, 27 carcasses de véhicules ont été enlevées a-t-on appris auprès de la Mairie de Paris. Il en reste encore de nombreuses dans la capitale. Au total, 60 à 80 carcasses de véhicules brûlés et cassés auraient été recensées dans la ville. Source.
Benjamin Griveaux avenue Kléber, à Paris
Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, s’est rendu avenue Klébert, à Paris, le dimanche 2 décembre 2018, à la rencontre des habitants et commerçants durement touchés par les heurts violents ayant opposé la veille autour de la place Charles-de-Gaulle forces de l’ordre et manifestants. Au lendemain de la mobilisation nationale des Gilets jaunes du 1er décembre, l’atmosphère reste tendue : alors qu’il se rendait également avenue Kléber pour constater les dégâts et rendre hommage aux forces de l’ordre, Emmanuel Macron, après avoir effectué une halte à l’Arc de Triomphe, a été accueilli par plusieurs dizaines de Gilets jaunes aux cris de « Macron démission », couvrant ainsi les quelques applaudissements de riverains adressés au locataire de l’Élysée. Emmanuel Macron convoque ce 2 décembre une réunion d’urgence à l’Élysée au lendemain des scènes de guérilla urbaine qui se sont produites à Paris, marquant une nouvelle escalade dans le conflit des Gilets jaunes.
De son côté, la commission des Lois du Sénat a annoncé qu’elle entendrait les explications de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur et de son secrétaire d’État Laurent Nunez, le 4 décembre.
De son côté, la commission des Lois du Sénat a annoncé qu’elle entendrait les explications de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur et de son secrétaire d’État Laurent Nunez, le 4 décembre.
Gilets jaunes : l’Arc de Triomphe pris d’assaut
Extrait : 305 mots. « Aucune cause ne justifie que l’Arc de Triomphe soit souillé », a dénoncé Emmanuel Macron dans un discours samedi 1er décembre 2018 en soirée en Argentine après le G20. Quelques heures plus tôt à Paris, le monument datant de 1836, situé dans le VIIIe arrondissement de la capitale, a été le théâtre de violences. Certains individus, en marge du mouvement des « gilets jaunes », n’ont pas hésité à taguer les piliers de ce symbole national. « Les gilets jaunes triompheront », « Macron démission », « augmenter le RSA », « Justice pour Adama », pouvait-on lire.
Ce dimanche 2 décembre 2018 au matin, le président de la République s’est rendu place de l’Étoile.
Il s’est recueilli devant la sépulture du Soldat inconnu autour de laquelle ont été perpétrées les violences. L’intérieur a également été saccagé. Car des individus sont parvenus à monter au sommet du monument. Sur leur chemin, ils ont détruit le matériel et mobilier des boutiques de souvenir, ainsi que plusieurs statues anciennes, dont ce moulage de 1899 d’une partie de la sculpture de François Rude Le départ des volontaires de 1792, autrement appelé La Marseillaise, qui représente Marianne. Peu connu, le musée situé à l’intérieur du bâtiment présente documents originaux, gravures, dessins, photos, maquettes sur la construction de l’Arc. Ainsi que des faits historiques, comme le retour des cendres de Napoléon Ier le 15 décembre 1840, la veillée funèbre de Victor Hugo le 29 mai 1885, le défilé de la Victoire du 14 juillet 1919, l’hommage du général De Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré le 26 août 1944.
Depuis ce dimanche matin, le Centre des monuments nationaux est à la tâche pour réparer les dégâts. Les tags extérieurs étaient en train d’être retirés en milieu de matinée. Exceptionnellement, le monument est fermé au public. (…) Source
Ce dimanche 2 décembre 2018 au matin, le président de la République s’est rendu place de l’Étoile.
Il s’est recueilli devant la sépulture du Soldat inconnu autour de laquelle ont été perpétrées les violences. L’intérieur a également été saccagé. Car des individus sont parvenus à monter au sommet du monument. Sur leur chemin, ils ont détruit le matériel et mobilier des boutiques de souvenir, ainsi que plusieurs statues anciennes, dont ce moulage de 1899 d’une partie de la sculpture de François Rude Le départ des volontaires de 1792, autrement appelé La Marseillaise, qui représente Marianne. Peu connu, le musée situé à l’intérieur du bâtiment présente documents originaux, gravures, dessins, photos, maquettes sur la construction de l’Arc. Ainsi que des faits historiques, comme le retour des cendres de Napoléon Ier le 15 décembre 1840, la veillée funèbre de Victor Hugo le 29 mai 1885, le défilé de la Victoire du 14 juillet 1919, l’hommage du général De Gaulle sur la tombe du Soldat inconnu dans Paris libéré le 26 août 1944.
Depuis ce dimanche matin, le Centre des monuments nationaux est à la tâche pour réparer les dégâts. Les tags extérieurs étaient en train d’être retirés en milieu de matinée. Exceptionnellement, le monument est fermé au public. (…) Source
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EXTRAIT : 297 mots. L’Arc de Triomphe plongé sous un nuage de lacrymogène, au milieu des jets de projectiles : à Paris, des centaines de « gilets jaunes » étaient aux prises samedi 1er décembre 2018 avec les forces de l’ordre, à la peine pour les canaliser.
C’est en haut des Champs-Élysées, sur le rond-point de l’Étoile, que les premiers heurts ont d’ailleurs éclaté vers 8H45 quand des manifestants ont, selon une source policière, tenté de forcer un barrage. Les forces de l’ordre ont alors répliqué par des tirs de lacrymogène et des camions à eau. Quelques heures plus tard, c’est toujours autour de l’Arc de Triomphe que les échauffourées étaient les plus violentes.(…)
Autour de la flamme du soldat inconnu, qui repose sous l’arc de Triomphe, des manifestants casqués et encagoulés ont entonné la Marseillaise, dans un climat extrêmement tendu. (…) Une banderole « Gaulois réfractaires » a été tendue près du monument, en référence à l’expression utilisée par le chef de l’État Emmanuel Macron pour évoquer la supposée réticence des Français face aux réformes. Un tag « les gilets jaunes triompheront » a également été peint au pied de l’Arc de triomphe. Autour du monument, des manifestants ont lancé des pavés sur des camions de gendarmes mobiles lancés à pleine vitesse avenue de la Grande armée où presque tous les commerces étaient fermés.
Aux alentours de midi, le rondpoint de l’Étoile avait été évacué et était bloqué par un double cordon policier, repoussant les manifestants les plus virulents vers les avenues adjacentes où des barricades de fortune étaient dressées, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ces heurts ont également repoussé au loin les manifestants qui avaient choisi de se rassembler pacifiquement pour faire entendre leur colère sur le pouvoir d’achat. (…)
C’est en haut des Champs-Élysées, sur le rond-point de l’Étoile, que les premiers heurts ont d’ailleurs éclaté vers 8H45 quand des manifestants ont, selon une source policière, tenté de forcer un barrage. Les forces de l’ordre ont alors répliqué par des tirs de lacrymogène et des camions à eau. Quelques heures plus tard, c’est toujours autour de l’Arc de Triomphe que les échauffourées étaient les plus violentes.(…)
Autour de la flamme du soldat inconnu, qui repose sous l’arc de Triomphe, des manifestants casqués et encagoulés ont entonné la Marseillaise, dans un climat extrêmement tendu. (…) Une banderole « Gaulois réfractaires » a été tendue près du monument, en référence à l’expression utilisée par le chef de l’État Emmanuel Macron pour évoquer la supposée réticence des Français face aux réformes. Un tag « les gilets jaunes triompheront » a également été peint au pied de l’Arc de triomphe. Autour du monument, des manifestants ont lancé des pavés sur des camions de gendarmes mobiles lancés à pleine vitesse avenue de la Grande armée où presque tous les commerces étaient fermés.
Aux alentours de midi, le rondpoint de l’Étoile avait été évacué et était bloqué par un double cordon policier, repoussant les manifestants les plus virulents vers les avenues adjacentes où des barricades de fortune étaient dressées, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ces heurts ont également repoussé au loin les manifestants qui avaient choisi de se rassembler pacifiquement pour faire entendre leur colère sur le pouvoir d’achat. (…)
L'Arc de Triomphe tagué
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L’Arc de Triomphe, monument emblématique de Paris, dont la construction a débuté sous Napoléon et qui abrite la tombe du Soldat inconnu a été tagué ce samedi 1er décembre 2018, en marge du rassemblement des Gilets jaunes.
« Les Gilets jaunes triompheront », est-il inscrit.
Le Premier ministre Édouard Philippe s’est dit « choqué par la mise en cause de symboles qui sont les symboles de la France. […] Par le fait que l’Arc de Triomphe ait été tagué. Le fait qu’autour de la tombe du soldat inconnu une manifestation violente puisse avoir lieu ».
« Les Gilets jaunes triompheront », est-il inscrit.
Le Premier ministre Édouard Philippe s’est dit « choqué par la mise en cause de symboles qui sont les symboles de la France. […] Par le fait que l’Arc de Triomphe ait été tagué. Le fait qu’autour de la tombe du soldat inconnu une manifestation violente puisse avoir lieu ».
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EXTRAIT : 247 mots. Le rendez-vous des Gilets jaunes avec Edouard Philippe a tourné court vendredi 30 novembre 2018 après-midi.
Deux membres du mouvement seulement ont accepté de se rendre à Matignon et l’un d’entre eux a presque aussitôt quitté la réunion. « Je souhaitais et j’ai demandé à plusieurs reprises à ce que cet entretien soit filmé et retransmis en direct à la télévision, cela a été refusé », a déclaré à la presse Jason Herbert, l’un des huit représentants désignés – mais contestés – pour justifier son départ rapide. Le jeune homme était arrivé à Matignon vers 14 h 30, une demi-heure après l’horaire prévu, dans une cour restée longtemps vide du moindre Gilet jaune.(…)
« Aujourd’hui, nous ne sommes que deux, nous avons tous reçu d’énormes pressions. Je parle de menaces d’agression, verbales ou physiques, notre vie est en jeu », a affirmé Jason Herbert, l’un des meneurs du mouvement en Charente.
Le second Gilet jaune reçu par Edouard Philippe et le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, est arrivé par une porte dérobée, sans passer devant la presse.
Ni Matignon ni Jason Herbert n’ont voulu révéler son identité. Les pressions « ont été à 99% de la part d’autres Gilets jaunes […] pas des personnes pacifiques, des personnes radicales », a indiqué Jason Herbert.
Deux membres du mouvement seulement ont accepté de se rendre à Matignon et l’un d’entre eux a presque aussitôt quitté la réunion. « Je souhaitais et j’ai demandé à plusieurs reprises à ce que cet entretien soit filmé et retransmis en direct à la télévision, cela a été refusé », a déclaré à la presse Jason Herbert, l’un des huit représentants désignés – mais contestés – pour justifier son départ rapide. Le jeune homme était arrivé à Matignon vers 14 h 30, une demi-heure après l’horaire prévu, dans une cour restée longtemps vide du moindre Gilet jaune.(…)
« Aujourd’hui, nous ne sommes que deux, nous avons tous reçu d’énormes pressions. Je parle de menaces d’agression, verbales ou physiques, notre vie est en jeu », a affirmé Jason Herbert, l’un des meneurs du mouvement en Charente.
Le second Gilet jaune reçu par Edouard Philippe et le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, est arrivé par une porte dérobée, sans passer devant la presse.
Ni Matignon ni Jason Herbert n’ont voulu révéler son identité. Les pressions « ont été à 99% de la part d’autres Gilets jaunes […] pas des personnes pacifiques, des personnes radicales », a indiqué Jason Herbert.
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Deux porte-parole des « gilets jaunes », Eric Douet et Priscillia Ludosky, ont été reçus mardi 27 novembre 2018 soir par le ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy, comme l’avait annoncé Emmanuel Macron quelques heures plus tôt durant son discours sur la transition énergétique.
Eric Drouet et Priscillia Ludosky, tous deux à l’origine de ce mouvement de contestation, font partie d’une délégation de huit « porte-parole » créée lundi pour engager une « prise de contact sérieuse et nécessaire » avec les autorités et porter une série de revendications. Mais leur représentativité fait débat au sein même de ce mouvement hétéroclite, né sur les réseaux sociaux hors de tout cadre politique ou syndical, certains affirmant qu’ils se sont « auto-proclamés ». Ils ne se revendiquent pas comme « représentants » du mouvement, mais comme « communicants officiels » et « porte-parole » de revendications issues d’une consultation sur Facebook auprès de plus de 35.000 « gilets jaunes ».
À l’issue de son entretien avec le ministre, Eric Drouet a appelé a une nouvelle manifestation samedi prochain à Paris, sur les Champs-Élysées. « Les Français n’ont pas du tout été convaincus » par les annonces de président Emmanuel Macron, a-t-il déclaré à l’issue de la réunion, réclamant en outre une nouvelle rencontre avec « le porte-parole du gouvernement ou le Premier ministre ».
Eric Drouet et Priscillia Ludosky, tous deux à l’origine de ce mouvement de contestation, font partie d’une délégation de huit « porte-parole » créée lundi pour engager une « prise de contact sérieuse et nécessaire » avec les autorités et porter une série de revendications. Mais leur représentativité fait débat au sein même de ce mouvement hétéroclite, né sur les réseaux sociaux hors de tout cadre politique ou syndical, certains affirmant qu’ils se sont « auto-proclamés ». Ils ne se revendiquent pas comme « représentants » du mouvement, mais comme « communicants officiels » et « porte-parole » de revendications issues d’une consultation sur Facebook auprès de plus de 35.000 « gilets jaunes ».
À l’issue de son entretien avec le ministre, Eric Drouet a appelé a une nouvelle manifestation samedi prochain à Paris, sur les Champs-Élysées. « Les Français n’ont pas du tout été convaincus » par les annonces de président Emmanuel Macron, a-t-il déclaré à l’issue de la réunion, réclamant en outre une nouvelle rencontre avec « le porte-parole du gouvernement ou le Premier ministre ».
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C’est au numéro 48 de la très luxueuse avenue Georges-Mendel, dans le 16e arrondissement de Paris, que se trouve le pied-à-terre parisien du Président directeur général du groupe Renault et désormais ancien PDG du groupe japonais Nissan et ancien président du conseil d’administration du groupe Mitsubischi Motors.
Le 19 novembre 2018, Nissan annonce que Carlos Ghosn a été arrêté par la justice japonaise. Il est soupçonné d’abus de bien social par l’utilisation de biens de l’entreprise à des fins personnelles, notamment afin de rénover des villas lui appartenant aux Pays-Bas, en France, au Liban et au Brésil, de fraude fiscale, par la dissimulation d’une partie de ses revenus au fisc japonais, et de nombreuses autres malversations financières. Une filiale de Nissan aurait notamment financé à hauteur de 17,8 millions de dollars (15,6 millions d’euros) l’achat de luxueuses résidences dans quatre villes : Amsterdam, Paris, Rio de Janeiro et Beyrouth. Carlos Ghosn se serait rendu gratuitement à sa guise dans ces propriétés sans signaler cet avantage parmi ses revenus.
Le 20 novembre 2018, le gouvernement français a acté son impossibilité de fait à gouverner le groupe Renault, et demandé une gouvernance intérimaire, sans pour autant demander à ce stade son exclusion du Conseil d’administration. Le conseil d’administration du constructeur japonais Mitsubishi Motors a par ailleurs annoncé lundi 26 novembre avoir révoqué son président Carlos Ghosn.
Le 19 novembre 2018, Nissan annonce que Carlos Ghosn a été arrêté par la justice japonaise. Il est soupçonné d’abus de bien social par l’utilisation de biens de l’entreprise à des fins personnelles, notamment afin de rénover des villas lui appartenant aux Pays-Bas, en France, au Liban et au Brésil, de fraude fiscale, par la dissimulation d’une partie de ses revenus au fisc japonais, et de nombreuses autres malversations financières. Une filiale de Nissan aurait notamment financé à hauteur de 17,8 millions de dollars (15,6 millions d’euros) l’achat de luxueuses résidences dans quatre villes : Amsterdam, Paris, Rio de Janeiro et Beyrouth. Carlos Ghosn se serait rendu gratuitement à sa guise dans ces propriétés sans signaler cet avantage parmi ses revenus.
Le 20 novembre 2018, le gouvernement français a acté son impossibilité de fait à gouverner le groupe Renault, et demandé une gouvernance intérimaire, sans pour autant demander à ce stade son exclusion du Conseil d’administration. Le conseil d’administration du constructeur japonais Mitsubishi Motors a par ailleurs annoncé lundi 26 novembre avoir révoqué son président Carlos Ghosn.
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EXTRAIT : 345 mots. Barricades incendiées, fumée noire, feux tricolores arrachés, pavés descellés, canons à eau…
Envahi de gaz lacrymogène, le quartier des Champs-Elysées a été le théâtre d’incidents violents lors de la manifestation des « gilets jaunes » à Paris, le samedi 24 novembre 2018.
Dès la matinée, des groupes de « gilets jaunes » ont convergé vers la capitale, pour beaucoup venant de banlieue ou de province sans trop savoir exactement où se rassembler.
La manifestation n’avait été autorisée qu’au Champ-de-Mars, entouré de barrières et ceinturé de forces de l’ordre. De petits groupes épars, gilet fluo sur le dos, ont rapidement afflué vers l’avenue, barrée par des cordons de CRS et de gendarmes mobiles à partir du rond-point des Champs-Elysées jusqu’à la Concorde. « Macron démission », « Macron, rends le pognon » et Marseillaise répondaient aux sirènes des forces de l’ordre. Très vite, un cordon policier est dépassé par la marée jaune qui veut rallier la Concorde, décrétée zone interdite.(…)
Les manifestants espèrent pouvoir s’approcher de l’Élysée en descendant la célèbre avenue, encore pleine de touristes et de badauds. Peine perdue. Au rond-point des Champs-Élysées, frontière infranchissable, le cordon policier tient cette fois.
Mais la situation dégénère très vite : de jeunes gens au visage souvent masqué par des foulards et capuches, disséminés dans le cortège, font face aux forces de l’ordre, essayant d’aller au contact.
Tirs de grenades lacrymogènes et jets des canons à eau répondent aux tirs de mortiers d’artifice et jets de projectileS de toutes sortes: bouteilles, pavés, planches… La place est envahie par les fumées irritantes. Les manifestants fuient dans les rues adjacentes ou reculent vers l’Arc de Triomphe.
(…) En fin de matinée, le rond-point est évacué, petit à petit les manifestants refluent vers l’Arc-de-Triomphe. Plus bas sur l’avenue, une cabine de chantier renversée sur la chaussée brûle. Une terrasse couverte d’une chaîne de boulangerie s’enflamme à son tour. C’est l’un des rares commerces de l’avenue qui sera touché.
Source : AFP.
Envahi de gaz lacrymogène, le quartier des Champs-Elysées a été le théâtre d’incidents violents lors de la manifestation des « gilets jaunes » à Paris, le samedi 24 novembre 2018.
Dès la matinée, des groupes de « gilets jaunes » ont convergé vers la capitale, pour beaucoup venant de banlieue ou de province sans trop savoir exactement où se rassembler.
La manifestation n’avait été autorisée qu’au Champ-de-Mars, entouré de barrières et ceinturé de forces de l’ordre. De petits groupes épars, gilet fluo sur le dos, ont rapidement afflué vers l’avenue, barrée par des cordons de CRS et de gendarmes mobiles à partir du rond-point des Champs-Elysées jusqu’à la Concorde. « Macron démission », « Macron, rends le pognon » et Marseillaise répondaient aux sirènes des forces de l’ordre. Très vite, un cordon policier est dépassé par la marée jaune qui veut rallier la Concorde, décrétée zone interdite.(…)
Les manifestants espèrent pouvoir s’approcher de l’Élysée en descendant la célèbre avenue, encore pleine de touristes et de badauds. Peine perdue. Au rond-point des Champs-Élysées, frontière infranchissable, le cordon policier tient cette fois.
Mais la situation dégénère très vite : de jeunes gens au visage souvent masqué par des foulards et capuches, disséminés dans le cortège, font face aux forces de l’ordre, essayant d’aller au contact.
Tirs de grenades lacrymogènes et jets des canons à eau répondent aux tirs de mortiers d’artifice et jets de projectileS de toutes sortes: bouteilles, pavés, planches… La place est envahie par les fumées irritantes. Les manifestants fuient dans les rues adjacentes ou reculent vers l’Arc de Triomphe.
(…) En fin de matinée, le rond-point est évacué, petit à petit les manifestants refluent vers l’Arc-de-Triomphe. Plus bas sur l’avenue, une cabine de chantier renversée sur la chaussée brûle. Une terrasse couverte d’une chaîne de boulangerie s’enflamme à son tour. C’est l’un des rares commerces de l’avenue qui sera touché.
Source : AFP.
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Le compte à rebours a commencé ! À un peu plus d’un mois de Noël, la ville de Paris se pare de ses plus belles illuminations. Après les Galeries Lafayette et le Printemps, c’était au tour des Champs-Elysées de briller de mille feux. Jeudi 22 novembre, c’est le designer Karl Lagerfeld qui a eu la chance de lancer officiellement les illuminations de fin d’année sur la plus belle avenue du monde. Le long des 2,2 km des Champs-Élysées, les guirlandes fixées aux branches des 400 arbres de l’avenue se sont illuminées de rouge. Cette décoration baptisée "Flamboyance" est rehaussée de flash LED d’un blanc bleuté. Au total, un million d’ampoules LED sont utilisées pour assurer le spectacle pendant sept semaines.
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Ce jeudi 22 novembre 2018 soir, le célèbre couturier Karl Lagerfeld a inauguré les illuminations de Noël des Champs-Élysées aux côtés de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Il succède à Lily-Rose Deep qui était chargée de faire briller la plus belle avenue du monde l’an dernier et Teddy Riner, en 2016. « Couturier, photographe, réalisateur… C’est un artiste complet qui incarne parfaitement ces valeurs d’excellence française que nous cherchons à promouvoir », a expliqué Jean-Noël Reinhardt, le président du comité Champs-Elysées.
Le long des 2,2 km des Champs-Élysées, les guirlandes fixées aux branches des 400 arbres de l’avenue se sont illuminées de rouge. Cette décoration baptisée "Flamboyance" est rehaussée de flash LED d’un blanc bleuté. Au total, un million d’ampoules LED sont utilisées pour assurer le spectacle pendant sept semaines. Parisiens et touristes peuvent ainsi profiter du spectacle tous les jours jusqu’au 9 janvier, de 17 heures à 2 heures du matin et toute la nuit les 24 et 31 décembre.
Le long des 2,2 km des Champs-Élysées, les guirlandes fixées aux branches des 400 arbres de l’avenue se sont illuminées de rouge. Cette décoration baptisée "Flamboyance" est rehaussée de flash LED d’un blanc bleuté. Au total, un million d’ampoules LED sont utilisées pour assurer le spectacle pendant sept semaines. Parisiens et touristes peuvent ainsi profiter du spectacle tous les jours jusqu’au 9 janvier, de 17 heures à 2 heures du matin et toute la nuit les 24 et 31 décembre.
Karl Lagerfeld : un état de santé qui inquiète
Karl Lagerfeld a donné le coup d’envoi de la 38e édition des illuminations de Noël sur les Champs Elysées, à Paris, le jeudi 22 novembre 2018 au soir, devant une foule de photographes. Pourtant, au lendemain du défilé Chanel Haute Couture printemps-été 2018, l’état de santé du célèbre couturier a quelque peu inquiété l’assistance. C’est un Karl Lagerfeld amaigri et visiblement fatigué qui s’est avancé avec la mariée en clôture du défilé. Pour l’occasion, l’empereur de la mode arborait pour la première fois une barbe, qui n’a malheureusement pas suffi à cacher les signes de fatigue.
Il faut dire qu’à 84 ans, Karl Lagerfeld ne chôme pas.
Couturier et styliste pour Chanel et Fendi, celui que l’on surnomme le Kaiser est aussi un passionné de photographie.
Ses oeuvres ont d’ailleurs plusieurs fois été exposées et publiées. Un rythme de vie soutenu qui commencerait à peser sur sa santé.
Il faut dire qu’à 84 ans, Karl Lagerfeld ne chôme pas.
Couturier et styliste pour Chanel et Fendi, celui que l’on surnomme le Kaiser est aussi un passionné de photographie.
Ses oeuvres ont d’ailleurs plusieurs fois été exposées et publiées. Un rythme de vie soutenu qui commencerait à peser sur sa santé.
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▼▲ Données techniques de la photo 1
EXTRAIT : 235 mots. Les infirmiers libéraux et salariés étaient appelés ce mardi 20 novembre 2018 à manifester et à cesser le travail, un mouvement de grève prévu depuis la présentation par Emmanuel Macron du « Plan Santé 2022 », en octobre dernier.
Rassemblées à Paris sous les fenêtres du ministère de la Santé, les infirmières (les femmes représentent plus de 80% de la profession) se sont déclarées « oubliées », « méprisées » par le gouvernement et dénonçaient à propos du Plan Santé 2022, un catalogue de mesures « décidées autour des seuls médecins », selon les termes de Daniel Guillerm, vice-président de la Fédération Nationale des Infirmiers Libéraux.
Premier motif de colère : le silence du président Emmanuel Macron sur la place et le rôle de cette profession dans la réforme du système de santé, lors de la présentation du plan « Ma santé 2022 », le 18 septembre à l’Elysée. (…)
Dans le viseur des infirmiers, l’annonce de la création de 4 000 postes d’assistants médicaux, formés en un an, pour venir seconder les médecins libéraux en les déchargeant de tâches médicales simples, comme la prise de tension, et ainsi leur libérer du temps médical. Coût annuel de la mesure, dans un premier temps, pour la Sécurité sociale : près de 200 millions d’euros. La mesure irrite d’autant plus les représentants syndicaux qu’ils ont été confrontés, dans le même temps, à un refus de voir officiellement reconnaître certaines compétences chez les infirmiers.
Rassemblées à Paris sous les fenêtres du ministère de la Santé, les infirmières (les femmes représentent plus de 80% de la profession) se sont déclarées « oubliées », « méprisées » par le gouvernement et dénonçaient à propos du Plan Santé 2022, un catalogue de mesures « décidées autour des seuls médecins », selon les termes de Daniel Guillerm, vice-président de la Fédération Nationale des Infirmiers Libéraux.
Premier motif de colère : le silence du président Emmanuel Macron sur la place et le rôle de cette profession dans la réforme du système de santé, lors de la présentation du plan « Ma santé 2022 », le 18 septembre à l’Elysée. (…)
Dans le viseur des infirmiers, l’annonce de la création de 4 000 postes d’assistants médicaux, formés en un an, pour venir seconder les médecins libéraux en les déchargeant de tâches médicales simples, comme la prise de tension, et ainsi leur libérer du temps médical. Coût annuel de la mesure, dans un premier temps, pour la Sécurité sociale : près de 200 millions d’euros. La mesure irrite d’autant plus les représentants syndicaux qu’ils ont été confrontés, dans le même temps, à un refus de voir officiellement reconnaître certaines compétences chez les infirmiers.
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Face à la hausse des prix des carburants et, plus largement, la pression fiscale ressentie, le mouvement populaire des gilets jaunes s’est mobilisé ce samedi 17 novembre 2018. Objectif : bloquer les routes et faire ainsi entendre leur colère au gouvernement. À Paris, des manifestants ont réussi à bloquer quelques instants la place Charles-de-Gaulle, là où le président Emmanuel Macron recevait, quelques jours auparavant, plus de 70 chefs d’État et de gouvernement. Une dizaine de camions de police ont été installés en travers de la chaussée alors que des groupes de gilets jaunes venant de l’Arc de Triomphe descendaient les Champs-Élysées.
Certains chantaient la Marseillaise quand d’autres hurlaient « paie ton ISF ! ». Une centaine de manifestants se trouvaient déjà par ailleurs en bas de l’avenue, près de l’Élysée.
Au total, en France, quelque 124.000 « gilets jaunes » protestent samedi dans toute la France contre la hausse des taxes sur le carburant et la baisse du pouvoir d’achat. Plus de 2.000 rassemblements ont été recensés. Le mouvement a été entaché par la mort d’une manifestante heurtée par une automobiliste sur un barrage en Savoie. Près de 50 personnes ont également été blessées à différents points de blocage.
Certains chantaient la Marseillaise quand d’autres hurlaient « paie ton ISF ! ». Une centaine de manifestants se trouvaient déjà par ailleurs en bas de l’avenue, près de l’Élysée.
Au total, en France, quelque 124.000 « gilets jaunes » protestent samedi dans toute la France contre la hausse des taxes sur le carburant et la baisse du pouvoir d’achat. Plus de 2.000 rassemblements ont été recensés. Le mouvement a été entaché par la mort d’une manifestante heurtée par une automobiliste sur un barrage en Savoie. Près de 50 personnes ont également été blessées à différents points de blocage.
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