Unionist and former member of the French Socialist Party (PS) Gerard Filoche waits in front of the law court of Paris where he is summoned to appear for « public stirring up racial hatred », on April 11, 2018. Gerard Filoche, a member of the Socialists’ national bureau was expelled from the party in november, 2017, after tweeting an image with anti-Semitic overtones against President Emmanuel Macron. He claims to have written the tweet out of “negligence,” but the party’s National Office voted unanimously to exclude him in his absence.
EXTRAIT : 210 mots. L’histoire remonte au 17 novembre 2017. Gérard Filoche, figure de l’aile gauche du Parti socialiste, publie, sur son compte Twitter, une photographie à caractère antisémite. On y voit Emmanuel Macron, affublé d’un brassard où un dollar a remplacé la croix gammée, surplombant un globe terrestre, légendé « En Marche vers le chaos mondial ». Le militant est clair : au moment où il a posté le tweet, il n’avait pas fait attention au second plan, la source de la polémique. Les visages de trois personnes de confession juive (Jacques Attali, Jacob Rothschild et Patrick Drahi) y sont représentés, accompagnés des drapeaux américain et israélien. Gérard Filoche ignorait également que le photomontage provenait du site Égalité et Réconciliation de l’essayiste d’extrême droite Alain Soral, condamné plusieurs fois pour antisémitisme. (…) Trente minutes à peine après la publication, il reçoit un appel de son fils, paniqué. Réalisant ce qui vient de se passer, le ponte du PS supprime son tweet sur-le-champ. Trop tard. La sanction est immédiate. Rachid Temal, alors coordinateur du Parti socialiste, réagit, sur Twitter lui aussi, en annonçant l’exclusion du parti de Gérard Filoche. Ce 11 avril, c’est devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris que Gérard Filoche devra se défendre…
Leftist La France Insoumise (LFI) party leader Jean-Luc Melenchon (CR), MP Clementine Autain (CR), MP Danielle Obono, MP Adrien Quatennens and MP Alexis Corbiere (CR) are prevented by other demonstrators to participate in a silent march in Paris on March 28, 2018, in memory of Mireille Knoll, an 85-year-old Jewish woman murdered in her home in what police believe was an anti-Semitic attack. The partly burned body of Mireille Knoll, who escaped the mass deportation of Jews from Paris during World War II, was found in her small apartment in the east of the city on March 23, by firefighters called to extinguish a blaze.
EXTRAIT : 321 mots. La marche blanche organisée mercredi 28 mars 2018 en mémoire de Mireille Knoll, une octogénaire juive tuée la semaine dernière à Paris, a été ternie par des incidents autour de la venue de Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, dont la présence n’était pas souhaitée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), initiateur de la marche. Dès le début du rassemblement, prévu à 18 h 30, les huées de quelques-uns sont venues rompre le silence de la foule, se recueillant place de la Nation, non loin du domicile de cette femme de 85 ans qui avait échappé de justesse à la rafle du Vél’ d’Hiv. Pour éviter les échauffourées avant le départ du cortège, Jean-Luc Mélenchon a tenu secret jusqu’au dernier moment le lieu à partir duquel il devait rejoindre la marche, mais rien n’y a fait. Lors de son apparition sur le boulevard Voltaire, où passait la manifestation, le député des Bouches-du-Rhône a été pris à partie par quelques dizaines de manifestants aux cris de « Insoumis dehors ! » ou « collabos ! ». Mardi, le président du CRIF Francis Kalifat avait demandé que La France insoumise (LFI) comme le Front national ne participent pas à la marche… L’accueil a été sensiblement le même pour Marine Le Pen, qui a été contrainte de se ranger pendant un moment derrière un car de CRS, avant de finalement retrouver la queue de la manifestation, par une rue détournée. « Malgré les intimidations, je suis encore là », a-t-elle claironné, bravache, entourée d’un service de sécurité dans lequel se trouvaient des militants de la LDJ (Ligue de défense juive), une organisation sioniste extrémiste, qui avait délogé quelques minutes plus tôt les députés LFI. Dans le cortège, de nombreux manifestants regrettaient que ces échauffourées viennent entacher le message d’union qu’ils étaient venus défendre, et que de nombreux politiques appelaient de leurs vœux…
Pro-life demonstrators take part in a ‘March for life’ demonstration in Paris on January 21, 2018 against abortion, assisted reproduction and euthanasia. As the government prepares a consultation on the 2011 bioethics law that could see assisted reproduction permitted for lesbian couples and single women, the protesters called for it to be made stricter. Prise de vue: Dimanche 21 janvier 2018, à 14 h 35. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/320 s, f/9, ISO 2000, Compensation: -1/3, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 16 mm.
EXTRAIT : 100 mots. Ce dimanche 21 janvier 2018, trois jours après l’ouverture des États généraux de la bioéthique, les participants de la Marche pour la vie ont réaffirmé leur opposition à la PMA et à toute forme d’euthanasie, dénonçant la « banalisation » de l’IVG et prônant « une politique de santé digne de ce nom visant à diminuer les 220.000 avortements annuels » en France. Initiée par un collectif d’associations « En marche pour la vie », qui réunit notamment « Choisir la vie », la fondation Jérôme Lejeune, « Renaissance catholique » ou les « Survivants », la « Marche pour la vie » dénonce la « banalisation » de l’IVG.
Former French president Francois Hollande (C) takes part in the gathering organized by the Representative Council of France's Jewish Associations (CRIF) outside the Hyper Casher supermarket in Paris on January 9, 2018 on the third anniversary of the attack on January 9, 2015 by a jihadist gunman, who killed three customers and a Jewish employee.
Données techniques de cette photo.Prise de vue: Mardi 9 janvier 2018, à 19 h 27. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/125 s, f/2.8, ISO 8000, Compensation: -2/3, flash: non. Objectif, focale: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM, 200 mm.
EXTRAIT : 111 mots. Édouard Philippe, Gérard Collomb, Benjamin Griveaux… Par la présence de plusieurs membres du gouvernement, dont le Premier ministre, l’État a rendu un hommage sobre aux victimes de l’attentat contre l’épicerie Hyper Cacher à Paris, mardi 9 janvier 2018 dans la soirée, trois ans après le drame. François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, tous les trois en poste lors de l’attentat, ont également participé à la cérémonie, tout comme plusieurs représentants d’institutions juives de France : Francis Kalifat, président du Crif, Joël Mergui, président du Consistoire et le grand rabbin de France, Haïm Korsia. Le dessinateur Riss, directeur de Charlie Hebdo, s’est également rendu sur place…
A view taken on January 9, 2018 shows the Promo & Destock store, a French kosher grocery store in Creteil, south of Paris, after it was destroyed in an arson attack which has revived fears over anti-Semitism. Prosecutors said the store in the southern Paris suburb of Creteil had caught fire overnight, days after it was hit by anti-Semitic graffiti. The Promo & Destock store was one of two neighbouring kosher shops in Creteil that were daubed with swastikas last January 3. The fire comes on the third anniversary of the attack on January 9, 2015, at a kosher supermarket in northern Paris by a jihadist gunman, who killed three customers and a Jewish employee.
Données techniques de cette photo.Prise de vue: Mardi 9 janvier 2018, à 13 h 41. Appareil: Canon EOS-1D X, 1/250 s, f/4, ISO 12800, Compensation: -2/3, flash: non. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 16 mm.
EXTRAIT : 95 mots. Déjà ciblée par des tags antisémites il y a quelques jours, une épicerie casher de Créteil a été incendiée dans la nuit du lundi 8 au mardi 9 janvier 2018. Une enquête a été ouverte pour dégradation volontaire par incendie. Cet acte a eu lieu trois ans jour pour jour après l’attentat de l’Hyper Cacher perpétré par Amedy Coulibaly à la porte de Vincennes à Paris, au cours duquel quatre personnes avaient été tuées. L’enseigne, située dans un centre commercial de Créteil, avait été recouverte de cinq croix gammées le 3 janvier…
Données techniques de cette photo.Prise de vue: Lundi 13 novembre 2017, à 13 h 16. Appareil: Canon EOS-1D X, 1//250 s, f/6.3, ISO 400, flash: oui. Objectif, focale: EF 16-35mm f/4L IS USM, 16 mm.
EXTRAIT À l’initiative de l’imam de Drancy Hassen Chalghoumi, président de la Conférence des imams de France, et de l’écrivain Marek Halter, plusieurs musulmans se sont réunis au Mur pour la Paix, Place de République et devant le Bataclan, le lundi 13 novembre 2017 pour protester contre le terrorisme. Souvent stigmatisés depuis la vague d’attentats commis au nom
de l’islam, une centaine de fidèles s’est rassemblée pour manifester leur opposition à ceux qui utilisent leur religion pour semer la terreur. Vers 12 heures, les manifestants ont remonté le boulevard Voltaire jusqu’au Bataclan pour une dernière cérémonie en hommage aux victimes…
Imam of Drancy, Hassen Chalghoumi (in white), French writer Marek Halter (in black) and other members of religious communities speak together and with other people in front of the Bataclan concert during ceremonies across Paris marking the second anniversary of the terror attacks of November 2015 in which 130 people were killed, in the French capital on November 13, 2017. France on November 13, 2017 marks two years since its worst ever terror attacks, when jihadists killed 130 people in Paris and injured hundreds of others.
Le Qatar se retrouve en position de fragilité ce lundi 5 juin 2017. Sur les six pays – dont le Qatar – composant le conseil de coopération du Golfe, trois d’entre eux – l’Arabie Saoudite, Bahreïn et les Émirats arabes unis – ont brusquement annoncé qu’ils cessaient toute relation diplomatique avec Doha. Puissance régionale, l’Égypte a également décidé de suivre la même voie. Pour justifier cette décision, les pays évoquent le soutien au terrorisme dont serait coupable le Qatar. « Le Qatar accueille divers
groupes terroristes pour déstabiliser la région, comme la confrérie des Frères musulmans, Daesh et Al-Qaïda » a accusé un responsable saoudien. L’Arabie Saoudite, tout comme l’Égypte, a décidé de fermer toutes ses frontières (terrestre, maritime, aérienne) aux Qataris. Doha a réagi ce lundi matin. Dans un communiqué, le pays dénonce des mesures « injustifiées » et « sans fondement », qui ont « un objectif clair : placer l’État (du Qatar) sous tutelle, ce qui marque une violation de sa souveraineté ».
À l’initiative de l’association Oriflammes, une messe du souvenir a été organisée le 28 janvier 2017 en l’église Saint-Eugène, dans le 9e arrondissement de Paris, en mémoire du comte Henri de La Rochejaquelein, généralissime de l’Armée catholique et royale de Vendée, mort au combat le 28 janvier 1794 durant la Révolution française. On doit notamment à ce personnage qui fut l’un des principaux meneurs de l’insurrection contre-révolutionnaire vendéenne, la citation : « Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez moi ».
À l’entrée de la cathédrale Saint-Maclou, à Pontoise, dans la chapelle de la Passion, une petite pièce éclairée par les rayons du soleil, les regards restent focalisés sur « La Mise au tombeau ». Ce chef-d’œuvre de la Renaissance a été sculpté dans le marbre blanc vers 1550 et est attribué à Nicolas Leprince, l’un des élèves de Germain Pilon, le sculpteur des tombes des rois de France au XVIe siècle. « C’est une sculpture digne des plus belles œuvres du Louvre », explique Christian Olivereau, le conservateur des antiquités et objets d’art du Conseil général du Val-d’Oise. « En France, il n’existe que 44 sculptures décrivant cette scène religieuse de la Mise au tombeau du Christ. Et ici, les personnages représentés à taille humaine sont d’un réalisme saisissant ».
Des inscriptions à caractère raciste et antisémite ont été découvertes dimanche 25 décembre 2016 sur le portail de l’école maternelle publique portant le nom d’Anne Frank à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Les inscriptions « Juden verboten », « sales juifs et Roms », ac-
compagnées d’étoiles de David et de croix gammées ont été découvertes dans l’après midi sur le portail d’entrée et la boîte aux lettres de cette école par des agents municipaux. La ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a indiqué sur Twitter qu’un tel acte ne resterait pas impuni.
A graffiti reading 'Juden verboten' (Forbidden to Jews) is seen on a school portal in Montreuil, near Paris on December 26, 2016.
L’événement aurait dû avoir lieu fin octobre en présence de Vladimir Poutine, mais la guerre en Syrie et les tensions diplomatiques entre Paris et Moscou en ont décidé autrement. C’est donc sans le président russe que la nouvelle cathédrale orthodoxe construite à Paris aux frais du Kremlin – pour 150 millions d’euros – a été consacrée dimanche 4 décembre 2016 par le patriarche Kirill de Moscou. Décidée en 2007 entre Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine, la construction, au pied de la Tour-Eiffel, de cet ensemble architectural coiffé de cinq bulbes dorés devait fournir à l’Église russe – 150 millions de fidèles, soit la moitié de l’orthodoxie mondiale – une vitrine aussi prestigieuse qu’inédite en Occident. D’une certaine manière, l’objectif est atteint. De retour sur le devant de la scène russe et mondiale après plus de soixante-dix ans de persécution par le régime soviétique, cette Église mal connue en France est désormais assurée de drainer l’attention. La magnificence du projet – retoqué une première fois par une municipalité parisienne réticente –, son emplacement dans le quartier le plus touristique de la capitale concourent à poser un signe « égal » entre Russie et orthodoxie, alors que la galaxie orthodoxe compte en réalité quatorze Églises, toutes placées sous la primauté symbolique du patriarche œcuménique de Constantinople. Seule ombre au tableau pour une Église russe déjà réputée pour sa proximité avec le pouvoir moscovite, l’édifice est entre-temps devenu une annexe de l’ambassade de la Fédération de Russie. Cette inauguration religieuse sans Poutine fournit au patriarche Kirill l’occasion de marquer son territoire, la frontière entre l’usage à la fois cultuel et culturel du site – censé abriter un centre culturel et une école – n’étant pas clairement définie. La cathédrale du quai Branly est emblématique des défis et ambiguïtés qui caractérisent l’orthodoxie russe. Cette Église, dont les têtes pensantes avaient fui la révolution bolchevique en 1917 avant de contribuer depuis leur exil parisien à l’essor d’une riche tradition œcuménique autour de l’Institut Saint-Serge , a bel ; et bien failli disparaître sous la terreur soviétique. Fils et petit-fils de prêtres morts au goulag, le patriarche Kirill s’est donné pour tâche de la ramener au premier plan, d’abord comme responsable des relations extérieures du patriarcat de Moscou, puis comme patriarche depuis 2008. Sous sa houlette et avec l’appui du Kremlin, l’Église russe a connu un essor spectaculaire. Dernière institution à couvrir le territoire de l’ex-URSS, elle a triplé le nombre de ses diocèses. Des centaines d’églises et de monastères sont construits ou rouverts chaque année. Moscou a aussi ramené dans son giron la quasi-totalité des Églises russes hors frontières – États-Unis, Amérique latine, Asie – qui s’étaient séparées d’elle durant la guerre froide. Le développement de la présence russe orthodoxe en Chine, en Afrique, mais aussi au Proche-Orient sert d’autant mieux l’influence russe que les paroisses deviennent de véritables délégations culturelles. Sa récente rencontre avec le pape François confère à Kirill une stature de leader religieux planétaire, en mesure de disputer au patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée, son leadership sur l’orthodoxie. Mais cette visibilité nouvelle masque une réalité plus nuancée. Si la fameuse « âme russe » qui fascine tant l’Occident ne peut être séparée de l’orthodoxie, le taux de pratique en Russie et dans l’espace russe n’excède guère 8 % et seuls deux Russes sur trois se considèrent orthodoxes. « Ce sont là les stigmates de trois générations qui n’ont pas été formées dans la religion », explique à Moscou Alexandre Kyrlezhev, membre de la commission biblique et théologique de l’Église orthodoxe russe.
Orthodox priests walk around a new Russian cathedral in Paris on December 4, 2016 to bless it.
Des habitants musulmans de Mantes-la-Jolie (Yvelines) et des communes environnantes, auxquels s’étaient joints des fidèles chrétiens, se sont rassemblés le dimanche 19 juin 2016 devant la Grande Mosquée de la ville à l’appel d’associations musulmanes, en solidarité avec la police dont deux fonctionnaires ont été tués le 13 juin à leur domicile par le jihadiste Larossi Abballa. Rassemblés devant la Grande Mosquée, dans le quartier populaire du Val-Fourré, les participants ont rejoint le commissariat de police où travaillait Jessica Schneider, l’une des victimes de Larossi Abballa. Devant l’entrée du commissariat, ceint de barrières métalliques pour contenir la foule, les dignitaires musulmans ont procédé à un dépôt de gerbe après avoir observé une minute de silence.
French muslims take part in a march in the Paris suburb of Mantes-la-Jolies on June 19, 2016, in tribute to French policeman Jean-Baptiste Salvaing and his partner Jessica Schneider who were killed outside their home in Magnanville, by a convicted extremist who had pledged allegiance to the Islamic State group. Larossi Abballa, 25, was shot dead by police after he killed the pair at their home in the Paris suburb of Magnanville, in the presence of their three-year-old son Mathieu who was traumatised but unhurt.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dimanche 14 février 2016 à Paris en mémoire d’Ilan Halimi, jeune juif torturé à mort par le « gang des barbares » il y a dix ans. La foule était rassemblée devant le n° 229 du boulevard Voltaire, devant l’ancien emplacement de la boutique de téléphonie où travaillait le jeune homme, dont l’assassinat est devenu un symbole de la violence antisémite. Se sont notamment exprimés l’acteur Tony Harrisson, interprète du rôle de Youssouf Fofana dans le film « 24 jours » d’Alexandre Arcady, accompagné de l’actrice Rachel Kahn, ainsi que Nduwa Gershon, Président de la Fédération des juifs noirs.
Paris. Ceremony marking the 10th anniversary of the death of Ilan Halimi, a 23-years-old Jewish Frenchman murdered on February 13, 2006, on February 13, 2016 boulevard Voltaire, in Paris. Halimi was murdered after he was kidnapped and tortured for three weeks by a gang in a Paris suburb.
Bernard Cazeneuve, le ministre de l’intérieur, s’est rendu le samedi 13 février 2016 à Bagneux pour rendre hommage à Ilan Halimi, lors d’une cérémonie qui a rassemblé le grand rabbin de France Haïm Korsia, le président du Consistoire central israélite de France, Joël Mergui, ainsi que de nombreux élus. C’est dans cette commune des Hauts-de-Seine que s’était déroulé le calvaire du jeune homme de 23 ans, séquestré et supplicié trois semaines durant dans une cité par le « gang des barbares », dont le chef tentait d’extorquer une rançon à sa famille, qu’il supposait riche car de confession juive.
Bernard Cazeneuve, Minister of the Interior, participated on february 13, 2016 in Bagneux, near Paris, France, in a ceremony in honor of Ilan Halimi, a young Jew killed in 2006 in this city.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans le 12e arrondissement de Paris, le 11 février 2016 en soirée, au jardin portant le nom d’Ilan Halimi, un jeune Parisien juif torturé à mort il y a dix ans par le « gang des barbares ». Étaient présentes les sœurs d’Ilan, la maire de Paris, Anne Hidalgo, Catherine Baratti-Elbaz, maire du 12e arrondissement et plusieurs personnalités du monde du spectacle comme l’humoriste Stéphane Guillon, la scénariste Emilie Frèche.