Incontournable (comme ils disent…)
vues | Partager sur : |
Incontournable (comme ils disent…)
vues | Partager sur : |
Juste une phrase…
et l’on a ce drôle de bruit en tête pour le restant de la journée !
Toulouse – 21 septembre 2001 – Explosion de l'usine AZF
« Il faisait si beau… Le soleil brillait… Le ciel si beau… si pur ! Et puis ça s’est obscurci… »
Un témoin entendu à la radio aujourd'hui
Claude Nougaro
Y avait une ville – 1959
Que se passe-t-il ?/J’n'y comprends rien/Y avait une ville/Et y a plus rien
Je m’souviens que j’marchais/Que j’marchais dans une rue/Au milieu d’la cohue/Sous un joyeux soleil de mai
C’était plein de couleurs/De mouvements et de bruits/Une fille ma souri/Et je m’souviens que j’la suivais
Je la suivais/Sous le joyeux soleil de Mai/Chemin faisant j’imaginais/Un mot gentil pour l’aborder
Et puis voici/Que dans le ciel bleu de midi/De plus en plus fort j’entendis/Comme arrivant de l’infini
Ce drôle de bruit/Ce drôle de bruit
Je m'souviens que les gens/S’arrêtèrent de marcher/Et d’un air étonné/Tout le monde a levé le nez
Vers le ciel angélique/Couleur de paradis/D’ou sortait cette musique/Comme accordée sur l’infini
C’était étrange/Est-ce qu’il allait neiger des anges/Les gens guettaient dans un mélange/D’inquiétude et d’amusement
Et brusquement,/Il y eut un éclair aveuglant/Et dans un souffle incandescent/Les murs se mirent à trembler
Qu’s’est-il-passé ?/J’n'y comprends rien/Y avait une ville/Et y a plus rien
Y a plus rien qu’un désert/De gravats de poussière/Qu’un silence à hurler/À la place où il y avait
Une ville qui battait/Comme un cœur prodigieux/Une fille dont les yeux/Étaient pleins du soleil de mai
Mon Dieu, mon Dieu/Faites que ce soit/Un mauvais rêve
Réveillez-moi/Réveillez-moi/Réveillez-moi
vues | Partager sur : |
Biodiversité
Aussi appelé « rat volant ».
Celui-ci nous donne un exemple flagrant de cannibalisme nécrophage en dépeçant avec appétit le cadavre d'un rat musqué sans doute chassé des berges du ruisseau par les travaux de son recouvrement pour cause d'élargissement de la voie…
vues | Partager sur : |
Que du beau monde
C'est la troisième semaine consécutive que nous passons en compagnie de Victor Hugo et de Georges Brassens… Excusez du peu ! Et voilà que, anticipant la saint Eloi, un troisième orfèvre en matière de mots vient compléter cet aréopage.
En 1980, Frédéric Dard mettait dans la bouche de San-Antonio cette bien peu modeste profession de foi :
« Car enfin, la grande fondamentale différence, c’est que moi, je peux écrire comme eux [les écrivains académiques tels qu’André Gide] tout en répondant au téléphone et en trempant mon croissant dans mon café-crème, alors qu’eux, les tout sérieux, les blêmes, les grisâtres solennels ne seraient pas fichus d’écrire comme moi.
Voilà, tu vois ? Ça oui, c’est de l’orgueil. Mais bien placé ».
In « Baise-ball à la Baule »
Pour ma part, je prêterais volontiers cette déclaration à Tonton Georges car enfin, j'imagine mal le pair Hugo se laisser aller à pareille gaudriole :
vues | Partager sur : |
Var-matin touche le fond…
de culotte
V'là que Var-matin se mêle de donner dans la vulgarisation scientifique…
Hier il tentait de nous éclairer sur la responsabilité des vaccins Covid dans les dérèglements hormonaux… Un article jugé tellement ardu pour nos neurones qu'il méritait d'être complété d'une illustration explicative.
C'est ainsi que nous avons été gratifiés de la photo couleur en 10/10, plein cadre, d'une protection hygiénique usagée accompagnée d'une petite culotte maculée…
Il y encore de la matière… Creuse, Var-mat', creuse !
vues | Partager sur : |
J'applaudis à quatre mains !
—
Car j'aime quand le vocabulaire
parvient à reprendre ses droits !
Canard Enchaîné 15/09/2021
vues | Partager sur : |
Un gag sans fin
C'est celle du vaccin non obligatoire
mais indispensable !
Merci Monsieur Gottlieb !
vues | Partager sur : |
vues |
Elle démarre fort (et bien tôt), la campagne présidentielle
à destination des Gaulois réfractaires !
– Je doublerai les effectifs !
– Je doublerai les salaires !
– Je hmff hmff hùmff la taxe foncière
vues | Partager sur : |
Mutatis mutandis*
*Cette locution indique que l'on va procéder à une analogie, à un rapprochement de deux situations similaires, dont on écartera consciemment les dissemblances pour que ce rapprochement puisse être opéré.
vues | Partager sur : |
PLEIN ÉCRAN : touche F11 ou Fn+F11 sur PC Windows pour l'activer (et le désactiver après visionnage). PUIS CLIQUEZ SUR LA PREMIÈRE IMAGETTE. Diaporama automatique débrayable. Cliquez sur : = Pause = Lecture. |
► Version photoblog 🛈Mêmes photos que ci-dessus |
vues |
Totor & Jojo (2)
En 1955 déjà, Brassens s'attachait à la mise en valeur de Victor Hugo…
À cette époque, il m'avait fallu bien du temps pour déchiffrer :
« Vraiment la reine eut près d'elle été laide
Quand vers le soir
Elle passait sur le pont de Tolède
En corset noir »
D'autant que j'entendais « Encore c'est noir » !
Pour détendre un peu l'atmosphère, on peut aussi, à la manière de Jacques Offenbach, parodier les deux derniers vers du refrain :
« Le vin qui mousse à travers la Champagne
Me rendra fou ».
vues | Partager sur : |
Salaud de sanglier !
On n'a pas le bulletin de santé du cochon…
vues | Partager sur : |
Petit coup de gueule en direct
De 9 h à 9 h 45, sur France Inter, c'est « Boomerang », une émission d'Augustin Trapenard. C'est toujours un peu « intello » mais, selon les invités, ça peut être enrichissant…
Avec un gros « bémol » d'ordre matériel : si l'invité ne s'exprime pas en français on le « sous-titre » par une traduction simultanée en surimpression sur la parole du type. On se croirait à un débat sur Cnews, on ne comprend plus rien…
Insupportable !
(c'est le cas aujourd'hui avec Damien Hirst, artiste « conceptuel »)
Extrait (1 mn 40 s) : pour se faire une idée.
vues | Partager sur : |
Et vous, vous souvenez-vous de votre premier “Belmondo” ?
vues | Partager sur : |
C'était mieux avant…
On craint des manifestations d'esthéticiennes de ce fait menacées de dématérialisation…
Le maillot américain ou « ticket de métro » Cette épilation du maillot fait souvent parler d’elle pour son nom à la fois clair et amusant. Comme son nom l'indique, l’épilation « ticket de métro » permet de créer au niveau du pubis un rectangle qui à la forme d'un ticket de métro. (Cosmopolitan). |
vues | Partager sur : |
Totor & Jojo (1)
J'en ai déjà fait ici l'aveu contrit sinon repentant mais depuis la Communale, je développe une inexplicable Victorhugophobie. La faute à ses presque-veuves de marins bretons et de leur marmaille pleurnicharde ? À ces trop chères têtes blondes privées de confiture ? Est-ce dû aux sonores alexandrins brossant le tableau pompier des « lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil » ? Ou bien à Cosette balayant la cour pieds nus dans la neige tandis que l'autre colosse soulève des charrettes ? Va savoir d'où me vient cet irrationnel rejet de notre poète national à face de Père Noël… Quelques années plus tard, il a fallu l'intercession de Tonton Georges, de sa diction et de ses accords pour que je prête une oreille moins désinvolte à la grandiloquence du Panthéonisé :
C'est ciselé… On dirait du Brassens !
vues | Partager sur : |
Etc…
Sans doute ne me remercierez-vous pas. Car maintenant, vous aussi le repèrerez sans même le rechercher.
Je veux parler du dernier tic de langage en vogue : cet « et cætera » qui devient, dans la bouche des malheureux touchés par cette épidémie, un vélaire et sonore « eksétéra ».
Mais la bizarrerie ne consiste pas tant dans l'usage abusif de cette locution que dans sa place dans le discours. À l’origine destinée à abréger une liste, elle est maintenant carrément employée pour la remplacer.
Écoutez-voir un peu cette maman au rayon des fournitures scolaires : « On vient ici pour acheter le cartable, eksétéra »…
Ou cet édile local, fier de présenter l'école prête pour la rentrée : « On a refait les peintures, eksétéra »…
Et ce politique en campagne : « Notre priorité c'est la biodiversité, eksétéra »…
Feignasses d'eksétéristes ! Non contents de s'éviter l'effort de mémoire qui leur permettrait de compléter leur énumération, ils te refilent le bébé, s'évitant la possible bourde et te faisant porter la culpabilité d'une interprétation fallacieuse !
Quant à vous, Monsieur Prévert, ne faîtes pas la sourde oreille : vous portez une lourde responsabilité dans la vulgarisation de cet art de la défausse !
vues | Partager sur : |
Le choix des mots
Ma lecture du Canard Enchaîné de cette semaine conduit le Mot du Jour à des sujets bien peu catholiques !
On ne soulignera jamais assez le danger des citations partielles et des mises en page approximatives !
vues | Partager sur : |
Le triomphe du « sans contact »
Voici l'objet dans son environnement de l'église abbatiale Saint-André-Saint-Léger à Meymac. Je lui trouve un air de suricate au aguets ou de naja prêt à mordre…
…et j'ai une pensée émue pour ces amoureux transis d'antan qui déployaient des trésors de tactique pour passer le porche en même temps que leur dulcinée avec l'espoir de leur effleurer les doigts en leur passant l'eau bénite*…
(*Si quelqu'un pouvait me rappeler le titre de l'ouvrage auquel je fais allusion ?)
vues | Partager sur : |