Une centaine de taxis ont manifesté le samedi 15 avril 2017 à Paris pour défendre leur profession avant de déposer symboliquement devant le ministère des Transports leurs « lumineux », qui signalent en vert et rouge leur disponibilité. Rassemblés à partir de 10 h place Maillot dans l’ouest de la capitale à l’appel du syndicat SUD-taxi, ils ont convergé très lentement vers le ministère, boulevard Saint-Germain dans l’après-midi dans un concert de klaxons et une ambiance bon enfant, sous haute escorte policière, en s’arrêtant à de nombreuses reprises.
Le syndicat dénonce le non respect de la loi Thévenoud de 2014 régulant l’activité du transport de personnes, notamment le respect du monopole des taxis pour la « maraude », dont il exige « l’application ferme et immédiate ». Il réclame également la mise en oeuvre d’un fonds de garantie annoncé en avril 2016 par le gouvernement pour compenser la chute de la valeur des licences, face au développement des VTC (voiture de transport avec chauffeur). Faute de réponses satisfaisantes, le mouvement de samedi pourrait laisser la place à des « blocages durs », notamment autour des gares et aéroports.
Taxi drivers hold their taxi lights during a protest outside the office of Transportation Ministry on Boulevard Saint-Germain in Paris, France on April, 15, 2017.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées le 8 avril 2017 place Joffre, à Paris, avant d’entamer une marche en direction de la Place Vauban devant les Invalides, en soutien au mouvement social en Guyane. Un territoire d’outre-mer où la colère ne cesse de monter. Après plusieurs semaines de grève et de blocage, le mouvement social d’une ampleur inégalée est amené à se poursuivre après le
refus, le 3 avril 2017, du gouvernement de débloquer la somme de 2,5 milliards d’euros. Une manifestation importante a eu lieu sans issue favorable et des manifestants sont allés occuper le centre spatial pour affirmer leur « détermination » à obtenir les moyens financiers réclamés à l’État pour rattraper des décennies de sous-investissements, selon leur porte-parole.
Protesters rally in Paris on April 8, 2017 to demonstrate their solidarity toward French Guiana.
Plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées, dimanche 2 avril à Paris, pour exiger « justice » et « vérité » après la mort de Liu Shaoyao, un père de famille chinois de 56 ans, tué le dimanche 26 mars à son domicile du 19e arrondissement par le tir d’un policier. Au milieu de banderoles « Vérité justice, dignité » et d’affiches « J’aime la France », « Pour la paix, la justice ! Contre la violence », les manifestants, roses blanches à la main, se sont retrouvés sur la place de la République pour « un rassemblement de recueillement » à l’appel de plusieurs associations de la com-
munauté chinoise. Les manifestants ont observé une minute de silence au pied de la statue au centre de la place, où avait été tendue une banderole avec la mention « Police assassin, on veut la justice » et la photo de la victime. « Nous voulons faire pression et soutenir la famille pour rétablir la vérité et lutter contre les violences policières », a expliqué Sacha Lin Jung, de l’association Chinois résidant en France, qui a co-organisé le rassemblement.
A memorial for Shaoyao Liu, a 56-year-old father killed by police last week, turns into a violent clash between Chinese protesters and police on April 2, 2017 near Place de la Republique.
Les organisations CAPJPO-EuroPalestine et Droits Devant ont appelé à manifester le 1er avril 2017 à Paris pour « célébrer la résistance palestinienne à l’occupation et à la colonisation de l’occupant israélien » et « exiger des sanctions » contre l’État hébreu. La mobilisation s’est déroulé sur la place du Châtelet, où quelques centaines de manifestants pro-palestiniens ont déployé des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : « Non à la collaboration avec l’occupant israélien ». À quelques mètres du rassemblement, des contre-manifestants,
tenus à l’écart par un important dispositif policier, ont scandé des slogans hostiles au mouvement Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS), qui prône notamment le boycott des produits israéliens afin de protester contre la politique de colonisation menée par l’État hébreu en Cisjordanie. La maire de Paris, Anne Hidalgo, avait appelé à interdire la tenue du rassemblement pro-palestinien, assurant que celui-ci reprenait « les pires clichés antisémites » et constituait une menace de « troubles à l’ordre public ».
A man speaks to police officers as both supporters and opponents of the Israeli occupation of formerly Palestinian land gather at Place du Chatelet to demonstrate on April 1, 2017 in Paris, France.
Ils étaient plusieurs milliers en marche dans Paris « pour la justice et la dignité » ce dimanche 19 mars 2017. Leur objectif : dénoncer les violences policières, à cinq semaines de la présidentielle et un mois et demi après le déclenchement de l’affaire Théo, du nom de ce jeune homme dont l’interpellation brutale a provoqué d’importantes manifestations en février. C’était la deuxième fois, après octobre 2015, que cette marche, à l’initiative de familles de victimes, était organisée dans la capitale. Mais au lendemain de l’agression de militaires à l’aéroport d’Orly,
un important dispositif de sécurité a été mis en place. Parti de la place de la Nation à 14 h, le cortège s’est rendu place de la République, pour assister à un concert de 18 h à minuit. À l’arrière du cortège, plusieurs centaines de personnes portant capuches, cache-nez et lunettes noires ont tiré des fumigènes de façon sporadique. Quelques vitrines d’établissements bancaires ont été cassées, tandis que des projectiles, dont des cocktails molotov, ont été lancés sur des représentants des forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des grenades lacrymogènes.
People take part in a demonstration called by the families of the victims of alleged police brutality, LDH, the Mrap, CGT and FSU against police brutality, discrimination and racism in Paris on March 19, 2017.
La gare parisienne a fermé ses portes samedi 18 et dimanche 19 mars 2017 pour mettre en fonctionnement sa tour de contrôle ferroviaire. Un événement inédit qui a demandé des années de préparation. Ce week-end, aucun train de grandes lignes n’arrivait ni ne repartait de la gare de Lyon. Un défi d’organisation : d’ordinaire 980 trains y passent chaque jour. Le RER A et les lignes de métro 1, 6 et 14 ont cependant continué à circuler. Côté transilien, les lignes D et R étaient en partie fermés. Mais la gare est restée ouverte au public : « Quelques commerces seront ouverts, et les guichets pourront accueillir les clients », expliquait la SNCF. De plus, « 700 agents seront mobilisés dans les gares, des agents d’escale mais aussi 200 “gilets rouges” pour informer la clientèle ».Pour les voyageurs en tout cas, des parcours alternatifs étaient mis en place pour assurer le service. Pour aller à Lyon, il fallait, par exemple, prendre son train à Marne-la-Vallée. Pour aller dans le Sud-Est (Valence, Nîmes, Montpellier, Perpignan), il était nécessaire de se rendre à Paris-Montparnasse et à Massy TGV.
Cette fermeture exceptionnelle devait permettre de remplacer deux postes d’aiguillage datant des années 1930, afin de les intégrer à un réseau totalement informatisé. Il s’agissait également de mettre en fonctionnement une nouvelle tour de contrôle à Savigny-sur-Seine, en banlieue parisienne, pour contrôler la commande de ces postes d’aiguillage. Un chantier pour lequel la SNCF a investi 200 millions d’euros. Ces travaux s’inscrivent dans un vaste plan d’informatisation de la gestion de la circulation ferroviaire sur tout le territoire par la SNCF. En automatisant ces opérations, l’idée est de centrer la mission des aiguilleurs sur la gestion des imprévus, mais aussi de disposer « d’une information plus précise sur la localisation des trains », selon l’entreprise publique. Dans toute la France, la gestion de 1 500 postes d’aiguillage devrait, à terme, être centralisée et automatisée dans des tours de contrôle ferroviaire comme celle-ci. Deux nouvelles tours de contrôle seront installées en Ile-de-France dans les prochaines années, à Nanterre et à Pantin, à l’horizon 2020. Une tour a également été mise en fonctionnement à Saint-Denis, le week-end dernier.
Gare de Lyon train station closes on March 18, 2017 in Paris as a switch-over takes place from the signal box at the station to a new signalling centre at Vigneux-sur-Seine, 10 miles south of the terminus. All SNCF main-line trains have been diverted to other stations, or cancelled over the weekend.
Le 18 mars à 14 heures, la France insoumise, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, a lancé à Paris une marche pour la VIe République place de la Bastille, avec pour destination la place de la République. D’après les organisateurs de l’événement, quelque 130 000 personnes ont rejoint la manifestation de l’ex-leader du Front de gauche. Thème phare du programme de Jean-Luc Mélenchon, la VIe République qu’il se propose d’instaurer aurait pour effet d’abolir
« la monarchie présidentielle ». Dans son programme, le candidat explique : « Je voudrais être le dernier président de la Ve République et rentrer chez moi sitôt qu’une Assemblée constituante [aura été élue] ». Ce rassemblement a lieu presque cinq ans jour pour jour après la manifestation organisée au même endroit en 2012 lors de laquelle Jean-Luc Mélenchon, déjà candidat à la présidentielle, était parvenu à réunir 120 000 personnes.
French presidential election candidate for the far-left coalition La France insoumise Jean-Luc Melenchon (R) arrives to delivers speech after he took part in the Marche pour la VI Republique (March for the 6th Republic) called by the far-left coalition La France insoumise on March 18, 2017 in Paris.
Louis Cortot, l’un des derniers compagnons de la Libération, s’est éteint le dimanche 5 mars 2017 en région parisienne, à l’âge de 91 ans. Ce décès porte à douze le nombre de compagnons de la Libération encore vivants. Ce titre a été décerné pendant et juste après la Seconde Guerre mondiale à un millier de résistants. Selon sa biographie rédigée par l’ordre de la Libération, Louis Cortot, fils d’un artisan ferblantier, rejoint la Résistance à l’âge de 15 ans à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine. Devenu ajusteur, il fabrique à l’usine les bombes qu’il utilisera pour mener à bien plusieurs missions en région parisienne : déraillement d’un train de tanks, attaque d’un convoi des Jeunesses
hitlériennes, destruction en 1942 d’un bureau d’embauche d’ouvriers français volontaires pour le travail en Allemagne… Il est grièvement blessé lors des combats de la Libération en août 1944. Revenu à la vie civile, il fait toute sa carrière ou presque dans la branche aéronautique du groupe Dassault. Entre janvier 1941 et janvier 1946, 1 036 personnes, qui s’étaient « signalées dans l’œuvre de la libération de la France et de son Empire », avaient été nommées dans l’ordre de la Libération. Le général de Gaulle a par la suite ajouté à la liste les noms du Premier ministre britannique Winston Churchill et du roi d’Angleterre George VI, portant le nombre définitif de Compagnons de la Libération à 1 038.Source : ► Le Point.
Louis Cortot, war veteran and Resistance fighter, President of the national association of the war veterans of the Resistance and the member of council of the order of the Liberation, one of the last 13 still alive Companions of the Liberation, pays tribute to World War II Missak Manouchian French resistant group at the military cemetery of Ivry-sur-Seine, suburb of Paris, on February 21, 2016 during an annual ceremony.
Plusieurs milliers de manifestants se sont réunis le dimanche 5 mars 2017, sous une pluie battante, place du Trocadéro à Paris où était organisé le rassemblement de soutien à François Fillon, candidat de la droite à la présidentielle. C’est par un mea culpa que l’ancien premier ministre a entamé son allocution d’une demi-heure durant laquelle il a modéré ses attaques sur la justice. « Je vous dois des excuses dont celle de devoir défendre devant vous mon honneur et celui de mon épou-
se », a-t-il débuté. « C’est par ma faute que le projet auquel je crois rencontre autant d’obstacles », a-t-il dit aussi en évoquant le recrutement de sa femme et ses « hésitations sur la manière de vous en parler ».
A l’issue d’une Marseillaise qui s’est déroulée sous le soleil revenu, Penelope Fillon est montée sur scène, un drapeau bleu-blanc-rouge à la main pour s’afficher aux côtés de son mari.
French presidential election candidate for the right-wing Les Republicains (LR) party Francois Fillon gives a speech during a rally at the Place du Trocadero, in Paris, on March 5, 2017. Embattled French conservative Francois Fillon told supporters to never give up the fight as he strives to stay in the presidential election race amid an expenses scandal. Fillon, who is to be charged over claims he gave his wife and children highly-paid fake parliamentary jobs, told the rain-drenched crowd he had been attacked by everyone in the campaign.
À l’appel du mouvement La Dissidence Française, des nationalistes français se sont rassemblés place de la Bourse, à Paris, le 25 février 2017. Réunis devant le Palais Brongniart et les locaux de l’Agence France Presse, les manifestants de la droite radicale ont hué le rôle joué, selon eux, par le mondialisme, le capitalisme et les médias, prônant la restauration d’un État souverain, la fin de l’immigration et la restauration des frontières nationales.
Far-rights militants from La Dissidence Francaise movement hold banner reading Ours before others and flags during a protest in Paris on February 25, 2017.
À quelques jours de l’ouverture du prochain Salon de l’Agriculture, à Paris, le principal syndicat agricole français, la FNSEA, a annoncé le « décès brutal » à 58 ans de son médiatique patron Xavier Beulin, qui était à la tête de ce syndicat depuis 2010. La disparition de Xavier Beulin, photographié ici durant le Salon de l’agriculture 2016, à Paris, a suscité de très nombreuses réactions, dont celle de François Hollande, qui a annoncé qu’il s’agissait là « d’une perte majeure pour la France ». Enfant d’agriculteurs, Xavier Beulin exploitait avec son frère et deux cousins 500 hectares de cultures, mais aussi un atelier de lait, dans les environs d’Orléans. Autodidacte, il avait dû repren-
dre l’exploitation familiale au décès de son père en 1976, à l’âge de 17 ans, alors qu’il était encore en terminale et n’avait pas pu passer son baccalauréat. Il s’était alors engagé dans le syndicalisme agricole, d’abord aux Jeunes agriculteurs, puis à la FNSEA. Il présidait depuis 2000 la société Avril. Un groupe dont le nom est peu connu des consommateurs mais qui détient des marques d’huiles comme Lesieur ou Puget, ou d’œufs. Syndicalement, Xavier Beulin présidait non seulement la FNSEA mais aussi l’EOA (Alliance européenne des oléo-protéagineux). Il était aussi vice-président du COPA-COGECA, le syndicat agricole européen le plus puissant.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées le 19 février 2017 place de la République, à Paris, afin de dénoncer la corruption de la classe politique, sur fond de scandale d’emplois fictifs présumés dans lequel est empêtré François Fillon. Les manifestants sont venus avec des pancartes en nombre mais aussi des casseroles, symboles des affaires traînées par les politiques. L’événement a rassemblé rapidement plus de 11.000 personnes sur Facebook. Cette mobilisation a surpris l’organisateur Vincent Galtier, photographe, sans étiquette politique. « Je pensais qu’on serait 30, 40. Ça a pris très vite ». C’est en regardant
la conférence de presse de François Fillon qu’il a eu envie de faire quelque chose. « Ça a ravivé ce que j’avais pu ressentir pendant l’affaire Cahuzac. Je me suis dit que ce n’était plus possible d’avoir ce problème de représentation, ça fragilise trop la confiance entre les citoyens et la classe politique. Certains élus n’ont plus la légitimité de nous représenter », explique-t-il. La demande de manifestation a été déposée à la préfecture de Paris mardi, avec des membres de « Nuit Debout ». « Je n’avais jamais fait de telles démarches et je me suis rapproché d’eux car je savais qu’ils avaient l’habitude », raconte Vincent Galtier.
People hold up signs as they participate in a protest against political corruption at Place de la Republique in Paris, France on February 19, 2017. The anti-corruption demonstrations are taking place across France.
Les mobilisations de soutien au jeune Théo, gravement blessé lors de son interpellation par les forces de l’ordre le 2 février 2017, ne faiblissent pas : le samedi 18 février à 15 h, c’est à l’appel de plusieurs organisations antiracistes et syndicats que s’est tenu un rassemblement, place de la République, à Paris. Ses deux mots d’ordre : « soutien à Théo » et critique des « dérives policières ». L’initiative, qui faisait suite à une longue série de mobilisations contre les violences policières –- mais
aussi d’émeutes nocturnes en banlieue parisienne –- avait pour organisateurs le Cran, la Ligue des droits de l’Homme, le MRAP, Sos racisme, la CGT et la FSU. Le rassemblement parisien a officiellement pris fin aux alentours de 16 h 15, mais de nombreux participants ont entamé à l’issue de celui-ci une manifestation sauvage. Des manifestants ont jeté des projectiles contre les forces de l’ordre, qui ont quant à elles fait usage de gaz lacrymogène.
An officer falls to the ground as police and protesters clash in the streets of Paris, France on February 18, 2017 during a Justice for Theo rally against police brutality and racism.
Plusieurs centaines de manifestants, dont de nombreux jeunes, se sont rassemblés le samedi 11 février 2016 à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, en soutien à Théo, jeune homme victime d’un viol présumé lors d’une interpellation brutale à Aulnay-sous-Bois le 2 février. « La police viole », « je ne suis pas un bamboula », « la police tue des innocents », pouvait-on lire sur des pancartes.
Encadrés par un impressionnant déploiement policier, les manifestants, dont de nombreux jeunes, s’étaient réunis devant le tribunal de Bobigny. La préfecture de Seine-Saint-Denis n’est qu’à
une dizaine de kilomètres d’Aulnay-sous-Bois, où le jeune homme de 22 ans a été interpellé le 2 février dans la cité des 3.000. Après plus d’une heure de manifestation, des policiers postés sur une passerelle ont reçu des projectiles. Des cris, des bruits de pétards et des mouvements de foule ont suivi. Des casseurs s’en sont pris à des vitres d’immeubles, à des abribus et au mobilier urbain. « Plusieurs centaines d’individus violents et très mobiles » ont commis diverses « exactions et dégradations », a affirmé la préfecture de police de Paris, qui chiffre le nombre des manifestants à « près de 2.000 personnes ».
Thousands gather with signs during a protest in Bobigny, a district of northeast Paris, on February 11, 2017, to denounce police brutality after a black man was allegedly sodomized with a baton while in custody earlier this month. One officer has been charged with rape and three others with assault over the incident in the northeastern suburb of Aulnay-sous-Bois which has revived past controversies over alleged police brutality.
En marge du rassemblement organisé en soutien à Théo, le samedi 11 février 2017 à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, une camionnette aux couleurs de la radio RTL a été saccagée, pillée puis brulée devant le Palais de Justice. Dans une déclaration, la radio a indiqué que son équipe sur place
a été « choquée mais pas blessée » et « condamne cet acte de violence », assurant « qu’elle ne cédera à aucune forme d’intimidation ». Sous les gaz lacrymogènes, la manifestation a pris fin en début de soirée.
A van of French radio station RTL is burning during a protest in Bobigny, a district of northeast Paris, on February 11, 2017, to denounce police brutality after a black man was allegedly sodomized with a baton while in custody earlier this month. One officer has been charged with rape and three others with assault over the incident in the northeastern suburb of Aulnay-sous-Bois which has revived past controversies over alleged police brutality.
À l’initiative de l’association Oriflammes, une messe du souvenir a été organisée le 28 janvier 2017 en l’église Saint-Eugène, dans le 9e arrondissement de Paris, en mémoire du comte Henri de La Rochejaquelein, généralissime de l’Armée catholique et royale de Vendée, mort au combat le 28 janvier 1794 durant la Révolution française. On doit notamment à ce personnage qui fut l’un des principaux meneurs de l’insurrection contre-révolutionnaire vendéenne, la citation : « Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez moi ».