French Culture Minister Franck Riester (C) at the Docks-City of Fashion and Design in Paris on January 08, 2019 during a signing ceremony between French Cuture minister, French Economy Minister Bruno Le Maire and the chief executive officer of the French luxury brand Hermes, Guillaume de Seynes.
Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM; focale: 85 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/160 sec, f/2.8, ISO 1000, Compensation: -1/3 Flash: non
RÉSUMÉ : 237 mots. Franck Riester, 44 ans, Ministre de la Culture depuis octobre 2018, s’engage en politique dès ses 21 ans, en étant élu au conseil municipal de Coulommiers sous l’étiquette RPR, avant de devenir maire en 2008. Porte-parole du candidat Sarkozy en 2012, le parlementaire s’illustre l’année suivante en étant l’un des deux seuls de son groupe, avec Benoist Apparu, à voter la loi sur l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Franck Riester soutient Bruno Le Maire lors de la primaire de la droite en 2016, avant de rallier Alain Juppé au second tour. Entre les deux tours de la présidentielle, il se démarque à nouveau de la position du parti, jugeant « irresponsable et dangereux de cautionner le vote blanc » et appelle à voter Macron. « Tout sauf une surprise », tranche Julien Aubert, député LR. « Ça fait bien longtemps qu’il s’est éloigné de la droite et qu’il désire entrer au gouvernement ». Viré des Républicains, le député lance en novembre 2017 son propre parti, Agir, avec une poignée d’anciens LR pour mieux s’opposer à la ligne de Laurent Wauquiez jugée « identitaire, eurosceptique, ultra-conservatrice ». L’ancien maire de Coulommiers ne sera pas perdu au gouvernement. « Il rejoint des personnes qu’il connaît bien, Édouard Philippe, ou Bruno Le Maire avec qui il a fait campagne lors de la primaire », souligne Fabienne Keller, sénatrice Agir du Bas-Rhin. Source : www.20minutes.fr, lien à la fin de l'article complet.
French Economy Minister Bruno Le Maire delivers a speech during a symposium titled "Growth and the greening of the economy" at the the Minister of the Economy, Finances and Industry on January 8, 2019 in Paris.
Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 400mm f/4 DO IS II USM; focale: 400 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/160 sec, f/4, ISO 800, Compensation: -5/3. Flash: non
RÉSUMÉ : 183 mots. Après avoir laissé entendre que le gouvernement pourrait maintenir la taxe d’habitation pour les 20 % de ménages les plus riches, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a finalement pris ses distances, ce mardi 8 janvier 2018, alors qu’il ouvrait à Bercy un colloque sur le thème « Croissance et verdissement de l’Économie ». Après les nombreuses critiques du mouvement des « gilets jaunes » contre la politique fiscale du gouvernement, qu’ils jugent inégalitaire, le sujet de la taxe d’habitation est revenu dans le débat fiscal. « Il est essentiel que cette suppression soit aboutie mais nous pouvons très bien demander aux Français « est-ce que vous estimez que pour les 20 % les plus riches il est légitime ou non de supprimer la taxe d’habitation ? », avait alors affirmé le locataire de Bercy. « Si nous répondons non à chaque demande des Français, que nous ne sommes pas capables d’écouter la demande de justice, nous ne réussirons pas le grand débat, qui doit s’ouvrir dans les prochaines semaines », avait-il ajouté.
Maxime Nicolle (C), one of the eight representatives of the yellow vest (Gilet jaune) protestor movement, reads a letter to the President Macron during a demonstration called by the yellow vests (gilets jaunes) movement for the eighth week in a row of nationwide protest against high cost of living, government tax reforms and for more "social and economic justice" in front of the Town Hall of Paris on January 5, 2019.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/7.1, ISO 2000, Compensation: -2/3. Flash: non
RÉSUMÉ : 125 mots. « Comprenez-vous que vous appelez à une véritable lutte des classes néfaste à l’unité et à la cohésion de la France ?! », s’est insurgé le 5 janvier Maxime Nicolle en s’adressant à Emmanuel Macron, sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, pour l’acte 8 de la mobilisation des Gilets jaunes. « Les propos que vous tenez à l’ensemble du peuple de France sont de véritables appels à la révolte citoyenne voire à la guerre civile pour ceux qui n’ont plus rien », avertit-il par ailleurs, faisant certainement référence aux allocutions du président des 10 et 31 décembre. Peu avant, un autre Gilet jaune s’était emparé du mégaphone avant d’affirmer que le président était « bien en panique ».
(Source : francais.rt.com, lien dans l'article complet)
Demonstrators wearing a yellow vest walk by a burning trash container during a demonstration called by the yellow vests (gilets jaunes) movement for the eighth week in a row of nationwide protest against high cost of living, government tax reforms and for more "social and economic justice" on January 5, 2019 in Paris.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 18 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/4, ISO 640, Compensation: -2/3. Flash: non
RÉSUMÉ : 135 mots. L’acte 8 des gilets jaunes marque une hausse de la mobilisation. 50 000 manifestants ont été recensés à travers le pays, contre 32 000 la semaine dernière au pic de la mobilisation. Après une matinée plutôt pacifiste, des heurts ont éclaté un peu partout en France et notamment à Paris, où la préfecture de police a recensé 3 500 gilets jaunes. Des incidents ont ensuite éclaté sur une passerelle reliant les deux rives de la Seine au niveau du Jardin des Tuileries. Des scooters et une voiture ont aussi été incendiés sur le boulevard Saint-Germain où des barricades de fortune ont été érigées. Autre évènement marquant du jour : Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement a dû être évacué de son bureau après l’intrusion de plusieurs individus au sein de ses locaux. (Source : linternaute.com, lien dans l'article complet)
A man wearing a yellow vest speaks to the press during a gathering of the "Yellow Vests" (Gilets jaunes) place de la Republique, in Paris, on January 3, 2019, in tribute to the dead since the beginning of the yellow vest movement and in support of Eric Drouet, a leader of this movement who was arrested in the evening of January 2, 2019 in Paris, for taking part in a non-declared gathering.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24mm f/1.4L II USM; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/1.8, ISO 12800, Compensation: -1. Flash: non
L’interpellation d’Éric Drouet mercredi 2 janvier a provoqué un tollé chez les gilets jaunes, ainsi que dans les rangs du Rassemblement National et de la France Insoumise. Ce jeudi 3 janvier 2019, des rassemblements ont donc été organisés un peu partout en France. Dans la journée, plusieurs appels à se réunir « en soutien à Éric Drouet » avaient émergé sur les pages Facebook des gilets jaunes. Celui qui s’est imposé comme l’une des figures emblématiques du mouvement est sorti de garde à vue en fin d’après-midi, dénonçant une interpellation « politique ». Mais les manifestants se sont malgré tout retrouvés sur la place de la République à Paris. Comme sur la place de la Concorde la veille, des bougies ont été allumées en hommage aux personnes blessées et décédées depuis le début du mouvement de contestation. Certains dénonçaient également l’interpellation jugée infondée d’Éric Drouet, ainsi que le rôle de la police. (Source : www.huffingtonpost.fr)
French Minister of Public Action and Accounts Gerald Darmanin looks on during a press conference on January 3, 2019 at the economy ministry in Paris as taxes are now collected from source in France since January 1, 2019.
Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x III; focale: 185 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/125 sec, f/4, ISO 1600, Compensation: -2/3. Flash: non
EXTRAIT : 206 mots Gérald Darmanin se démène pour faire du basculement vers le prélèvement de l’impôt sur le revenu à la source un succès. Le ministre des Comptes publics, qui était dans un centre d’appel téléphonique des impôts à Amiens la veille, a tenu jeudi une conférence de presse pour rassurer sur le bon déroulement de cette réforme initiée sous François Hollande puis repoussée d’un an. Pour ceux qui se posent des questions, Bercy organise tous les jours des Facebook Live à midi, pour répondre aux questions que les internautes se posent. « La fusée de l’impôt à la source est partie et elle est partie bien droite », a assuré le ministre aux journalistes. Tous les salariés seront prélevés sur leur premier bulletin de paie à la fin du mois, mais 19,5 millions de Français ont déjà eu un prélèvement à la source. « Sans aucun bug », à en croire Gérald Darmanin. Il s’agit notamment de retraités qui ont d’ores et déjà reçu leur retraite complémentaire (15 millions) avant le versement, autour du 8 ou du 9, de la retraite principale. Quelque 722 000 titulaires de pension d’invalidité ou quelque 280 000 retraités de la SNCF ont aussi été prélevés à la source (…) (Source : www.lepoint.fr)
Protestors wearing "Yellow vests" (gilets jaunes) gather in front of the Arc de Triomphe in the Champs-Elysees as the French capital Paris gears up for New Year's Celebrations on December 31, 2018. A fireworks display and sound and light show under the theme "fraternity" is set to go ahead on the Champs-Elysees despite plans for further "yellow vest" anti-government protests at the famed avenue.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 24mm f/1.4L II USM; focale: 24 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/250 sec, f/2.8, ISO 8000, Compensation: -2/3. Flash: non
EXTRAIT : 226 mots On attendait une vague jaune fluo sur les Champs-Elysées ce lundi 31 décembre 2018 au soir. Les Gilets jaunes étaient finalement moins que prévu. Ils étaient une centaine sur l’avenue parisienne. Les touristes, eux, étaient nombreux à profiter du spectacle projeté sur la façade de l’arc de Triomphe. Ils se sont mêlés aux Gilets jaunes qui commençaient à réveillonner, comme annoncé, de manière « festive » et « pacifique ». Les manifestants ont-ils été échaudés par le dispositif policier ? Peut-être. Il faut dire que la préfecture de police de Paris avait vu les choses en grand. (…) Entre 8000 et 10000 policiers ont donc été déployés, dont une vingtaine de compagnies de sécurité et de gendarmes sur les seuls Champs-Elysées. Interrogé plus tôt dans la journée (…), Christophe Castaner avait estimé que l’on pouvait s’attendre « au désordre ». Il n’en était rien en début de soirée. Plusieurs dizaines de Gilets jaunes se massaient en haut de l’avenue des Champs-Elysées, quasiment au niveau de la place de l’Étoile. Mais les policiers les repoussaient en avançant en ligne, pour les cantonner sur l’avenue. Les forces de l’ordre récoltaient en retour des sifflets nourris et une Marseillaise entonnée. Tout cela sous les regards ébahis des touristes qui, venus fêter la Saint-Sylvestre à Paris, s’arrêtaient pour les filmer avec leurs smartphones. (source : www.leparisien.fr)
Protesters are blocked by the anti-riot police in the Avenue des Champs Elysées with the Arc de Triomphe on the background during a demonstration called by the yellow vests (gilets jaunes) movement, to protest against the rising costs of living they blame on high taxes, in Paris, on December 29, 2018. The yellow vests (gilets jaunes) movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against President's policies and top-down style of governing.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/4, ISO 4000, Compensation: -1/3. Flash: non
EXTRAIT : 215 mots Après un « acte VI » qui a peu mobilisé et au milieu des fêtes de fin d’année, le septième week-end de mobilisation des gilets jaunes a démarré timidement ce samedi 29 décembre 2018 alors que des rassemblements étaient organisés à Paris, Marseille, Lyon, Metz, Rouen, Nantes, Toulouse ou encore Bordeaux. Environ 12.000 gilets jaunes ont été recensés, selon les informations de LCI. La préfecture de police de Paris a dénombré 800 manifestants dans la capitale, à 18 heures. Le mouvement, qui dure depuis un mois et demi, a largement décru ces dernières semaines. (…) Mais pour une grande partie du mouvement, cette baisse est due aux fêtes avant une reprise très forte en janvier. À Paris, des centaines de gilets jaunes se sont rassemblés à la mi-journée devant le siège de BFMTV pour dénoncer le traitement de leur mouvement par la chaîne d’information en continu. Certains manifestants ont lancé des projectiles. Ils se sont ensuite dirigés vers le siège de France télévisions. Les tensions se sont poursuivies l’après-midi dans le XVe arrondissement. Comme dans d’autres villes, les gilets jaunes avaient choisi de ne pas dévoiler à l’avance leur action pour surprendre les forces de l’ordre notamment. (…) En fin de journée, des tensions étaient signalées place du Trocadéro. (source : www.huffingtonpost.fr)
This picture taken on February 24, 2018 shows former Elysee senior security officer Alexandre Benalla (L with a beard) who insures the security of French President Emmanuel Macron during a visit to the 55th International Agriculture Fair (Salon de l'Agriculture) at the Porte de Versailles exhibition centre in Paris. Two weeks ago it emerged that Benalla travelled to Chad in early December and met with President Idriss Deby, shortly before Macron himself paid a visit to the African country. Benalla said he was accompanying a "foreign business delegation" promoting major Middle Eastern companies. But the fresh revelations have sparked questions in France over why he was granted such high-level access to an African leader.
Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 21 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/320 sec, f/5, ISO 10000. Flash: non
EXTRAIT : 242 mots Le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, va saisir le procureur de la République après des informations de presse sur l’utilisation d’un passeport diplomatique par l’ancien conseiller de l’Élysée Alexandre Benalla, a annoncé vendredi 28 décembre son ministère. Selon des informations diffusées par Le Monde et Mediapart, M. Benalla, malgré sa mise à pied liée aux violences du 1er Mai, continue de voyager avec un passeport diplomatique émis le 24 mai. C’est en effet avec un tel document qu’il a voyagé dans certains pays d’Afrique, en tant que « consultant » (comme il définit aujourd’hui ses nouvelles fonctions) en novembre et en décembre. (…) La présence de M. Benalla au Tchad au début de décembre, où il a rencontré le président, Idriss Déby, trois semaines avant la visite officielle d’Emmanuel Macron, a profondément embarrassé l’Élysée. Dans ce pays, comme au Cameroun, l’ancien chargé de mission de l’Élysée était, selon nos informations, dans une délégation mandatée par des sociétés détenues notamment par des acteurs gouvernementaux du Qatar et de la Turquie. (…) M. Benalla a été à l’origine d’une tempête politique cet été, après avoir été filmé en train d’interpeller violemment des manifestants à Paris en mai, alors qu’il n’en avait pas la prérogative. Cet incident fut le point de départ d’une série de révélations sur le périmètre très flou de ses attributions dans l’appareil élyséen. (source : lemonde.fr)
A protestor, dressed in a yellow overall, stands near the Chateau de Versailles (Palace of Versailles) in Versailles, outside Paris, ahead of a "Yellow Vest" (gilet jaune) demonstration, on December 22, 2018. The "Yellow Vests" (Gilets Jaunes) movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against President's policies and top-down style of governing.
Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 135 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/1250 sec, f/9, ISO 800, Compensation: -2/3. Flash: non
À trois jours de Noël et après des annonces du gouvernement, les gilets jaunes comptaient de nouveau mobiliser leurs troupes. Ils avaient donc prévu de se réunir ce 22 décembre 2018 dans toute la France pour un sixième samedi consécutif de manifestations, alors que la fronde a nettement marqué le pas. À Versailles, juste en face du château visité par des millions de personnes chaque année, les autorités attendaient « plusieurs centaines » voire « un millier » de gilets jaunes prêts à faire entendre leurs revendications liées pour beaucoup au pouvoir d’achat, selon le préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brot. Le directeur de cabinet du préfet Thierry Laurent avait avancé vendredi les chiffres de 1400 personnes déclarées « participantes » et 8000 « intéressées » par l’événement Facebook, organisé entre autres par Eric Drouet, l’une des figures du mouvement. Par crainte de débordements, le domaine et le château de Versailles avaient même été fermés « de manière préventive ». En milieu de matinée pourtant, pas de grand rassemblement devant le château. Une vingtaine de gilets jaunes sont arrivés sur l’avenue de Paris, au milieu d’un important dispositif policier. L’un d’eux a expliqué à l’AFP qu’il était là « pour dénoncer les privilèges de certains ». Malgré les contrôles des forces de l’ordre, les passants ont pu faire leurs courses normalement, les commerces ayant ouvert. Source.
French policemen demonstrate on the Champs Elysées avenue on December 20, 2018 in Paris to the call of MPC (Mouvement of Angry Policemen) for the improvement of their working conditions. After more than one month monitoring Yellow Vest protests, French police officers who were already feeling overworked, say they have had enough. After several hours of negotiations between France's Interior Minister Christophe Castaner and France's three main police unions, an agreement was finally reached regarding officers' salaries. The French government has agreed to hike police wages and pay the 23 million hours in overtime they are owed after officers held talks with ministers after a day of protest to fight for better pay and working conditions.
Appareil: Canon EOS 5D Mark III. Objectif: 135mm f/2L USM; focale: 135 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/100 sec, f/2, ISO 6400, Compensation: -5/3. Flash: non
EXTRAIT : 283 mots Alors que plusieurs syndicats de police ont déjà appelé les forces de l’ordre à une mobilisation nationale pour exprimer leur colère, le mouvement baptisé « les gyros bleus » prévoyait, lui, un rassemblement le jeudi 20 décembre 2018 à Paris. Le rendez-vous était donné à 21 h 30 devant le commissariat de police situé place Clemenceau, dans le 8e arrondissement de la capitale. Objectif : se faire entendre auprès du gouvernement et dénoncer le manque de reconnaissance des membres des forces de l’ordre, leur faible pouvoir d’achat et leurs « conditions de travail catastrophiques ». L’idée du rassemblement du 20 décembre est partie d’une page Facebook intitulée « le gyro bleu ». Apparue début décembre, celle-ci a été mystérieusement supprimée depuis du réseau social. Entre temps, une page « les gyros bleus » a été ouverte. Dans les faits, les policiers n’ont pas le droit de se mettre en grève. Ils sont autorisés à manifester et à s’exprimer, mais de façon très encadrée. Ils doivent suivre les mêmes règles que tout le monde : déclarer la manifestation auprès de la préfecture et préciser la date, l’heure, le parcours… Des impératifs ignorés par les « gyros bleus » à l’origine de l’appel du 20 décembre. D’autant que les sanctions sont parfois tranchées de manière opaque, jugent certains syndicats. Et il n’y a pas que les sanctions. (…) Après avoir fait parler d’eux, en 2016, avec des manifestations non autorisées de policiers, les responsables de l’association Mobilisation des policiers en colère ont ainsi été entendus à plusieurs reprises par l’IGPN, la police des polices. Guillaume Lebeau, par exemple, a été auditionné à trois reprises. Source.
PHOTO 1 Pensioners take part to a protest organized by French retired pensioners union or association in front of the Ministry of Finance in Paris on December 18, 2018, to defend their purchasing power and despite the abandonment of the project to increase fuel taxes and announcements by Emmanuel Macron (revaluation of the activity bonus for employees at the SMIC, tax exemption for overtime, cancellation of the increase in the CSG for pensioners receiving a pension of less than 2,000 € per month).
PHOTO 2 The new French communist party national secretary Fabien Roussel (C) takes part in a demonstration of pensionners in front of the Ministry of Finance in Paris on December 18, 2018, to defend their purchasing power and despite the abandonment of the project to increase fuel taxes and announcements by Emmanuel Macron (revaluation of the activity bonus for employees at the SMIC, tax exemption for overtime, cancellation of the increase in the CSG for pensioners receiving a pension of less than 2,000 € per month).
PHOTO 1 Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 500, Compensation: -2/3. Flash: non
PHOTO 2 Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 35 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/5, ISO 160, Compensation: -2/3. Flash: non
EXTRAIT : 275 mots. Colère et revendications persistent chez les retraités, conjointement au mouvement des « gilets jaunes ». Malgré le geste d’Emmanuel Macron sur la CSG – finalement décalé de plusieurs mois –, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées mardi 18 décembre 2018 à Paris devant le ministère de l’Économie à l’appel d’une intersyndicale pour réclamer la suppression de la hausse de la CSG pour tous les retraités et une augmentation des pensions. « Retraités, exploités, révoltés », « Macron voleur, rends-moi ma retraite », pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants, réunis autour d’un sapin de Noël aux branches duquel pendaient des cadeaux « hausse de la CSG », « stop aux taxes », « augmentation des pensions ». Neuf organisations syndicales (UCR-CGT, UCR-FO, UNAR-CFTC, UNIR CFE-CGC, FSU-Retraités, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble et solidaires) ont maintenu leur journée d’action parisienne en dépit du geste d’Emmanuel Macron. (…) Les retraités réclament également la revalorisation de toutes les pensions, notamment par la fin du gel de ces dernières. Pour réaliser des économies, le gouvernement prévoit de sous-revaloriser les pensions de 0,3% en 2019 et en 2020, nettement en deçà de l’inflation qui tourne actuellement à 1,9%. Autres revendications: l’indexation des pensions sur les salaires, le maintien des pensions de réversion et la prise en charge intégrale par la Sécurité sociale de la perte d’autonomie. Enfin, ils réclament l’amélioration des moyens budgétaires, notamment dans les Ehpad ainsi que le développement et le renforcement des services publics de qualité. En dernier lieu, ils reprochent à Emmanuel Macron la suppression de l’ISF. « Ne nous laissons pas faire, revendiquons », martèle l’appel à manifester. Source.
Fabien Roussel, nouveau patron du Parti communiste
EXTRAIT : 206 mots. Le député Fabien Roussel a été élu le 25 novembre 2018 à la tête du Parti communiste, lors du 38e congrès du parti à Ivry-sur-Seine. Il succède à Pierre Laurent, qui occupait le poste de secrétaire national depuis 2010. Cet ancien journaliste, lui-même fils d’un reporter de L’Humanité et d’une employée de banque, a été élu local et collaborateur de parlementaires communistes entre 2012 et 2017, date de son élection à l’Assemblée nationale. À ce titre, il a gagné, selon sa déclaration d’intérêts, 4.136 euros net par mois en 2016. Il aura désormais pour lourde mission de redresser un parti en dangereuse perte de vitesse, et ce depuis de nombreuses années. Incarnant au sein de sa formation une ligne dite en interne « identitaire », comprendre attachée à l’indépendance du PCF vis-à-vis des autres forces politiques, Fabien Roussel explique vouloir défendre « un PCF fort, conquérant, ambitieux ». Fabien Roussel, connu pour son franc-parler, à l’inverse du discret Pierre Laurent, pourrait dépoussiérer l’image du parti et permettre aux communistes d’exister médiatiquement face à un Jean-Luc Mélenchon qui prend une grande partie de la lumière à gauche. (…) Source
PHOTO 1 Protesters wearing yellow vests (gilets jaunes) demonstrate in front of the Opera Garnier in Paris against rising costs of living blamed on high taxes on December 15, 2018. The "Yellow Vests" (Gilets Jaunes) movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against President's policies and top-down style of governing.
PHOTO 2 Mounted police units take security measures at the place de l'Opera in front of the Opera Garnier, in Paris on December 15, 2018, during a demonstration called by the yellow vest (gilet jaune) to protest against rising costs of living they blame on high taxes. The "Yellow Vests" (Gilets Jaunes) movement in France originally started as a protest about planned fuel hikes but has morphed into a mass protest against President's policies and top-down style of governing.
PHOTO 1 Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/8, ISO 4000, Compensation: -2/3. Flash: non
PHOTO 2 Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/8, ISO 2500, Compensation: -1/3. Flash: non
Le contraste est spectaculaire. À 9 heures ce matin, ce samedi 15 décembre 2018, quelques centaines de « gilets jaunes » seulement étaient réunis en haut des Champs-Elysées, aux abords de la place de l’Étoile. C’est pourtant le lieu de rassemblement emblématique de la mobilisation, chaque samedi, depuis le 17 novemre. La semaine passée, le 8 décembre, à la même heure, ils étaient déjà quelques milliers à former une marée jaune en haut de l’avenue. La semaine d’avant, le 1er décembre, c’est dès le matin que l’Arc de triomphe avait été pris d’assaut. Pour la première fois depuis le début du mouvement il y a un mois, on constatait samedi 15 décembre un réel et spectaculaire recul de la mobilisation sur la grande avenue parisienne. En nombre de manifestants (ils étaient moins de 3 000, selon le ministère de l’intérieur, 33 000 dans toute la France), comme en intensité. En début d’après-midi, on a observé quelques face-à-face tendus entre « gilets jaunes » et forces de l’ordre, avant l’usage de grenades lacrymogènes sur les Champs-Elysées – sans commune mesure avec les samedis précédents. Source.
« Gilets jaunes » : la police montée déployée à Paris
Extrait : 225 mots. Pour encadrer le mouvement des gilets jaunes à Paris ce samedi 15 décembre 2018, la brigade équestre de la Préfecture de Police de Paris a été appelée à sécuriser la capitale aux côtés d’autres sections des forces de l’ordre. Ces policiers et leurs chevaux impressionnent autant qu’ils intéressent touristes comme manifestants. Mais quel est leur rôle ? « Tout l’intérêt du dispositif qui a été mis en place par le préfet de police c’est de pouvoir aller, avec des forces de l’ordre, à tout endroit de la capitale où il y a un rassemblement », a déclaré sur l’antenne de BFMTV Johanna Primevert, porte-parole de la préfecture de police. Parmi ces forces de l’ordre, la brigade équestre de la direction de sécurité de proximité de l’agglomération parisienne, qui était positionnée samedi matin devant l’Opéra Garnier, où des gilets jaunes étaient rassemblés pacifiquement. « On avait besoin de beaucoup de monde, donc c’est 100 % de présence, tous les policiers sont rappelés, la brigade équestre également », explique la porte-parole. Cette unité équestre est particulièrement adaptée à la ville, parmi ses missions opérationnelles : la surveillance et la sécurisation de centres villes, de manifestations locales, des abords des établissements scolaires et également des Champs-Élysées, explique le site du ministère de l’Intérieur. Source.
CGT Union general secretary Philippe Martinez (C) takes part in a demonstration to call for politcal measures against high living costs, on December 14, 2018 in Paris.
Appareil: Canon EOS-1D Mark III. Objectif: EF 70-200mm f/2.8L IS II USM +1.4x; focale: 98 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/640 sec, f/4, ISO 800, Compensation: -2/3. Flash: non
EXTRAIT : 213 mots. Bousculée par le mouvement des « gilets jaunes » et dans les urnes, la CGT tentait de reprendre la main, vendredi 14 décembre 2018, sur une « légitime colère » avec « une journée d’action » pour réclamer des hausses de salaires, dans la foulée des concessions de l’exécutif. (…) La CGT, qui a perdu le titre symbolique de premier syndicat de France – tous secteurs confondus – au profit de la CFDT après les élections dans la fonction publique, a décidé seule de cette journée interprofessionnelle. Mais d’autres organisations comme la FSU, premier syndicat dans l’Éducation nationale, et Solidaires se sont jointes au mouvement. Des unions départementales de FO étaient également présentes dans les cortèges, celui de Paris partant de la place de la République. (…) De longues semaines après le début du mouvement des Gilets jaunes, Philippe Martinez semble avoir changé d’avis à leur sujet. Alors que les manifestants se préparent à un « Acte V » ce samedi, le secrétaire général de la CGT a estimé ce vendredi 14 décembre sur BFMTV qu’il « faut des convergences » entre son syndicat et les Gilets jaunes. Un mouvement dont il se tenait pourtant à distance, expliquant qu’il y avait parmi eux « des éléments d’extrême-droite ».
High school students demonstrate on their knees on December 11, 2018 in Paris, France, to protest against the different education reforms including the overhauls and stricter university entrance requirements. Images of dozens of high-school pupils kneeling with their hands behind their heads during mass round-ups sparked an outcry on December 7, 2018. Protests at some 280 schools have added to a sense of general revolt in France.
Appareil: Canon EOS-1D X. Objectif: EF 16-35mm f/4L IS USM; focale: 16 mm. Exposition: Auto, priorité à l'ouverture, 1/500 sec, f/9, ISO 6400, Compensation: -1/3. Flash: non
À Paris, une manifestation de lycéens et d’étudiants s’est formée le 11 décembre 2018 dans le Quartier Latin pour protester notamment contre la réforme du bac, la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup et le service national universel (SNU). À coups de « Macron, t’es foutu, la jeunesse est dans la rue », le cortège s’est dirigé vers sa destination : le Ministère de l’Éducation Nationale. Sur la place Saint-Michel et à plusieurs autres reprises, les jeunes se sont tous agenouillés en solidarité avec les lycéens de Mantes-la-Jolie, dont les images à genoux, les mains liées ou derrière la tête, et parfois contre un mur. ont beaucoup circulé depuis leur interpellation. Après la vidéo polémique, deux tiers des jeunes interpellés ont écopé d’un rappel à la loi. Depuis, ces images sont devenues un symbole et beaucoup s’agenouillent lors des manifestations, pour marquer leur solidarité avec ces lycéens.
Blocage des lycées à Paris : un millier de manifestants dans la capitale
Lycéens et étudiants étaient dans la rue ce 11 décembre 2018 pour un « mardi noir ». Quelque 170 établissements étaient perturbés dans la matinée selon l’Éducation nationale, et des rassemblements forts de centaines de jeunes étaient prévus dans plusieurs villes de France. Ce mouvement, qui proteste notamment contre la réforme du bac, la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup et le service national universel (SNU), est né la semaine dernière dans le sillage de la colère protéiforme des « gilets jaunes ». La veille, 450 établissements avaient été touchés, soit 10% des lycées en France, avec des blocages, barrages filtrants ou rassemblements devant leurs portes, selon les chiffres du ministère de l’Éducation. Cinq sites universitaires sont toujours fermés, avec un grief supplémentaire: la hausse des frais de scolarité pour les étudiants étrangers. Source.