Poussées par le collectif Manducation 94 constitué d’enseignants de tous niveaux, de parents et élèves, plusieurs dizaines de personnes se sont rendues le 24 mars 2018 au pied du Panthéon pour y déposer un cercueil contenant la dépouille de l’Éducation nationale, dont le caractère national et égalitaire est appelé à une disparition prochaine, selon les participants, faute de moyens alloués à l’école, de la maternelle à la fac, mais aussi plus globalement à la « casse » du service public.
Catégorie: "Politique"
La mobilisation a été massive ce jeudi 22 mars 2018 à la SNCF avec plus de 35 % de grévistes, éclipsant celle dans la fonction publique, qui est restée limitée.
Ce devait être la journée des fonctionnaires lorsqu’en février, sept de leurs fédérations sur neuf (toutes sauf la CFDT et l’UNSA) avaient décidé de les appeler à se mobiliser ce jeudi sur les salaires, l’emploi et les services publics. Mais les cheminots leur ont volé la vedette. Le contraste entre les deux défilés parisiens qui ont convergé place de la Bastille a résumé à lui seul la journée.
Ambiance calme et plutôt âgée du côté de la fonction publique, plus jeune et plus dynamique du côté de la SNCF.
Les casseurs eux-mêmes, présents en nombre, ne s’y sont pas trompés, qui ont choisi d’aller plutôt parasiter les cheminots, ce qui a donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre qui ont fait usage de canon à eau et grenades lacrymogènes.
Ce devait être la journée des fonctionnaires lorsqu’en février, sept de leurs fédérations sur neuf (toutes sauf la CFDT et l’UNSA) avaient décidé de les appeler à se mobiliser ce jeudi sur les salaires, l’emploi et les services publics. Mais les cheminots leur ont volé la vedette. Le contraste entre les deux défilés parisiens qui ont convergé place de la Bastille a résumé à lui seul la journée.
Ambiance calme et plutôt âgée du côté de la fonction publique, plus jeune et plus dynamique du côté de la SNCF.
Les casseurs eux-mêmes, présents en nombre, ne s’y sont pas trompés, qui ont choisi d’aller plutôt parasiter les cheminots, ce qui a donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre qui ont fait usage de canon à eau et grenades lacrymogènes.
Olivia Zemor, co-fondatrice et présidente de la Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche-Orient (CAPJO) s’est rendue le 19 mars 2018 au Tribunal de grande instance de Versailles, où elle était convoquée suite à une plainte déposée par Sammy Ghozlan, président de l’Union des Conseils des Communautés Juives d’Ile-de-France.
EXTRAIT : 118 mots. Alors que se prépare la réforme de la SNCF, une centaine de manifestants de SUD Rail et de la CGT Cheminots se sont brièvement invités à l’intérieur du lieu de réception de la fête organisée par la direction du groupe à Paris pour célébrer les 80 ans de l’entreprise, le 12 mars 2018.
Au cri de « la SNCF n’est pas à vendre », les manifestants ont déambulé dans les allées de « Ground control », l’ancien centre de tri postal situé près de la gare de Lyon, où était organisée la fête.
« Cheminots en colère, on ne va pas se laisser faire », ont chanté les manifestants, qui ont fini par ressortir du bâtiment après une trentaine de minutes.
Au cri de « la SNCF n’est pas à vendre », les manifestants ont déambulé dans les allées de « Ground control », l’ancien centre de tri postal situé près de la gare de Lyon, où était organisée la fête.
« Cheminots en colère, on ne va pas se laisser faire », ont chanté les manifestants, qui ont fini par ressortir du bâtiment après une trentaine de minutes.
EXTRAIT : 85 mots. Des centaines de Parisiens, élus compris, se sont rassemblées sur les quais de Seine, samedi 10 mars 2018, pour demander que les voies sur berge dans le centre de la capitale rive droite restent piétonnes, comme la maire Anne Hidalgo y tient. « Nous sommes là pour que nos enfants respirent un air de qualité », a lancé Anne Hidalgo à la foule. « Nous sommes dans le sens de l’Histoire », a-t-elle ajouté, assurant que cette mobilisation « est suivie par tous les maires du monde »…
Samedi 10 mars 2018, Anne Hidalgo, maire de Paris, inaugurait une nouvelle zone « Paris Respire » à Château Rouge, dans le 18e arrondissement de la capitale. Chaque samedi, plusieurs rues seront ainsi réservées aux piétons et aux circulations douces. Il s’agit de la première concrétisation du programme « Tous mobilisés », engagé en décembre dernier par la maire de Paris pour apaiser ce quartier du 18e arrondissement. À Château Rouge, ce programme doit permettre de surmonter un certain nombre de difficultés qui perdurent depuis plusieurs années, en renforçant la lutte contre les incivilités, en réduisant les nuisances sonores, en garantissant la propreté, en améliorant le partage de l’espace public, ou encore en menant des petits travaux d'embellissement.
EXTRAIT : 115 mots. (…) « Le 8 mars n’est pas la journée de la femme, ce n’est pas une fête. C’est une journée de lutte pour toutes », a déclaré lors d’une conférence de presse Véronique Séhier, coprésidente du Planning familial, membre du collectif baptisé 8mars15h40.
À l’appel de ce mouvement, composé de 29 syndicats, associations féministes ou représentants d’étudiants, de nombreuses mobilisations sont organisées dans toute la France pour le 8 mars, y compris dans des entreprises ou des universités. Le collectif appelait également les femmes à cesser le travail à 15 h 40 le 8 mars, pour marquer le fait que les femmes sont payées en moyenne 26 % de moins que les hommes.
À l’appel de ce mouvement, composé de 29 syndicats, associations féministes ou représentants d’étudiants, de nombreuses mobilisations sont organisées dans toute la France pour le 8 mars, y compris dans des entreprises ou des universités. Le collectif appelait également les femmes à cesser le travail à 15 h 40 le 8 mars, pour marquer le fait que les femmes sont payées en moyenne 26 % de moins que les hommes.
Au son du mégaphone et des battements de djembés, une centaine de personnes sont venues se faire entendre le lundi 5 mars 2018 sous les fenêtres de la préfecture de Seine-Saint-Denis à Bobigny. Le rassemblement, à l’initiative de Réseau éducation sans frontières (RESF) qui milite pour la défense des sans-papiers, visait à exiger un accès plus rapide et égalitaire des étrangers au service public, notamment la délivrance d’un récépissé dès le premier rendez-vous et une décision rendue dans un délai de quatre mois.
EXTRAIT : 178 mots. Une cinquantaine d’élus d’Île-de-France doit passer la nuit du mercredi 28 février au jeudi 1er mars dans les rues de Paris, en pleine vague de froid, pour réclamer une meilleure prise en charge des sans-abri. L’événement doit rassembler « des élus locaux (…) de tous partis confondus », a expliqué son initiatrice, Mama Sy, adjointe LR à la mairie d’Étampes. Les élus doivent se retrouver à 21 heures à la gare d’Austerlitz, « tous avec un duvet », a-t-elle précisé. Charge ensuite à chacun de trouver comment se réchauffer et passer la nuit dans les rues alentour alors que Météo France annonce des températures légèrement négatives pour la nuit de mercredi à jeudi.
Avec cette initiative, les élus veulent dénoncer un « déni de dignité et de solidarité » face à « l’explosion (…) inacceptable » du nombre de sans-abri en France, selon un communiqué. Au moins 3000 sans-abri ont été comptabilisés la nuit à Paris lors d’un récent recensement organisé par la mairie. A Paris, l’opération est loin de faire l’unanimité…
Avec cette initiative, les élus veulent dénoncer un « déni de dignité et de solidarité » face à « l’explosion (…) inacceptable » du nombre de sans-abri en France, selon un communiqué. Au moins 3000 sans-abri ont été comptabilisés la nuit à Paris lors d’un récent recensement organisé par la mairie. A Paris, l’opération est loin de faire l’unanimité…
EXTRAIT : 132 mots. Brune Poirson, secrétaire d’État à la transition écologique et solidaire, a plusieurs fois croisé le chemin du président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur ce mardi 27 février 2018, sur le salon de l’Agriculture à Paris.
L’occasion de parler brièvement mais franchement du problème du loup, qui attaque et tue régulièrement des bêtes. « C’est le gouvernement qui fixe les quotas, plus que l’Europe », insiste Renaud Muselier. Brune Poirson lui rappelle avec le sourire que « des tirs de défense sont à présent autorisés ». « De toute façon, il faut l’éradiquer », insiste Renaud Muselier, au moment où Laurent Wauquiez, président des Républicains, passe non loin du groupe. « Y a un gros loup là-bas, si tu pouvais commencer par celui-là », lâche la secrétaire d’État…
L’occasion de parler brièvement mais franchement du problème du loup, qui attaque et tue régulièrement des bêtes. « C’est le gouvernement qui fixe les quotas, plus que l’Europe », insiste Renaud Muselier. Brune Poirson lui rappelle avec le sourire que « des tirs de défense sont à présent autorisés ». « De toute façon, il faut l’éradiquer », insiste Renaud Muselier, au moment où Laurent Wauquiez, président des Républicains, passe non loin du groupe. « Y a un gros loup là-bas, si tu pouvais commencer par celui-là », lâche la secrétaire d’État…
P
Interrogé au Salon de l’agriculture, le 27 février 2018, le président des Patriotes, Florian Philippot, soutient les mouvements sociaux pour mettre un « coup d’arrêt au projet global de démantèlement de la France , annonçant que son mouvement soutiendrait les « mouvements sociaux, à commencer par celui de la SNCF, pour faire le lien entre le Frexit et les luttes sociales ». Dans le viseur de l’ancien vice-président du Front national, outre la réforme de la SNCF annoncée par le gouvernement, « celle de la loi Travail selon la même méthode antidémocratique, qui elle-même s’ajoute au Ceta ou aux négociations avec le Mercosur, menaçant gravement notre agriculture ». « Autant de dossiers qui impliquent directement les politiques de l’Union européenne mais dont personne, étonnamment, ne veut parler ».
Trois jours après les 12 h 30 de présence d’Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture, c’est au tour de son principal opposant de faire son apparition dans la plus grande ferme de France. Ce mardi et ce mercredi, Laurent Wauquiez fait halte porte de Versailles (Paris XVe), avec un double défi : essayer de faire oublier ses propos tonitruants tenus dans une école de commerce et diffusés dans l’émission « Quotidien » et incarner cette fameuse France de la ruralité qu’il prétend défendre à longueur de discours.
Une gageure, surtout à la lecture d’un sondage Odoxa publié ce week-end qui révèle que le président des Républicains est très loin dans le classement des personnalités politiques étant perçues comme les « plus proches des préoccupations de la France rurale » : avec 15 % seulement, il est devancé par Marine Le Pen, Emmanuel Macron (30 %) et Jean-Luc Mélenchon (36 %).
Une gageure, surtout à la lecture d’un sondage Odoxa publié ce week-end qui révèle que le président des Républicains est très loin dans le classement des personnalités politiques étant perçues comme les « plus proches des préoccupations de la France rurale » : avec 15 % seulement, il est devancé par Marine Le Pen, Emmanuel Macron (30 %) et Jean-Luc Mélenchon (36 %).
EXTRAIT : 220 mots. L’Élysée s’attendait à un accueil mouvementé, ça n’a pas raté. Pour sa première visite au Salon de l’Agriculture en tant que président de la République, Emmanuel Macron a été copieusement sifflé par des manifestants samedi 24 février 2018 au matin, alors que le monde agricole traverse une période incertaine, dans l’attente de certaines décisions comme l’accord commercial avec le Mercosur, les états généraux de l’alimentation ou l’avenir de la politique agricole commune (PAC).
Une inquiétude que le chef de l’État a rapidement pu mesurer. Dès son arrivée dans le grand pavillon de la Porte de Versailles, il a été accueilli par quelques sifflets, des applaudissements tout aussi timides, mais surtout par de jeunes agriculteurs déguisés en animaux de ferme. Après avoir pris le temps de répondre aux agriculteurs mécontents, le chef de l’État a commencé sa visite dans un calme précaire. C’est à la sortie du stand des bovins que le cortège présidentiel a été soudainement noyé par de longs sifflets. (…) De nouveau sifflé une demi-heure plus tard à l’entrée des stands porcins, le président a interpellé les manifestants. « Je vous engueule parce que je n’aime pas qu’on me siffle derrière. Après je viens vous voir et on s’explique », leur a-t-il promis.
Une inquiétude que le chef de l’État a rapidement pu mesurer. Dès son arrivée dans le grand pavillon de la Porte de Versailles, il a été accueilli par quelques sifflets, des applaudissements tout aussi timides, mais surtout par de jeunes agriculteurs déguisés en animaux de ferme. Après avoir pris le temps de répondre aux agriculteurs mécontents, le chef de l’État a commencé sa visite dans un calme précaire. C’est à la sortie du stand des bovins que le cortège présidentiel a été soudainement noyé par de longs sifflets. (…) De nouveau sifflé une demi-heure plus tard à l’entrée des stands porcins, le président a interpellé les manifestants. « Je vous engueule parce que je n’aime pas qu’on me siffle derrière. Après je viens vous voir et on s’explique », leur a-t-il promis.
La direction d’Air France est inquiète. L’appel à la grève lancé pour le 22 février 2018 par onze syndicats de la compagnie est presque historique. « Du jamais-vu depuis 1993 », explique Sandrine Techer, secrétaire de section du Syndicat national du personnel navigant commercial (SNPNC). La journée de grève, organisée jeudi 22 février, devait réunir toutes les catégories de personnels – des pilotes aux hôtesses, en passant par les non-navigants.
L’intersyndicale réclame une hausse générale des rémunérations de 6 %. Très loin de la volonté de la direction. À l’issue des négociations annuelles obligatoires, celle-ci a fait ratifier une augmentation de 1 % par deux syndicats représentatifs, mais largement minoritaires : la CFE-CGC et la CFDT. Une « aumône » – aux dires des syndicats – qui ne passe pas.
L’intersyndicale réclame une hausse générale des rémunérations de 6 %. Très loin de la volonté de la direction. À l’issue des négociations annuelles obligatoires, celle-ci a fait ratifier une augmentation de 1 % par deux syndicats représentatifs, mais largement minoritaires : la CFE-CGC et la CFDT. Une « aumône » – aux dires des syndicats – qui ne passe pas.
EXTRAIT : 187 mots. En marge de la manifestation d’étudiants organisée à Paris le 6 février 2018, plusieurs dégradations ont été commises sur des vitrines de magasins ou d’établissement bancaires. Armés de barres de fer, organisés, dissimulés par des cagoules ou des masques, les auteurs de ces actes se fondent dans les manifestations pour chercher la confrontation avec les forces de l’ordre. Olivier Cahn, chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip), observe « deux types de groupes : les groupes autonomes habillés en noir, les « Black Blocs », organisés, qui apparaissent tout à coup à l’avant du cortège pour en découdre avec les policiers. (…) Et des groupes de casseurs, constitués de gamins qui descendent de la périphérie de Paris ou Lyon et profitent de la manif pour casser ».
Les groupes autonomes ont le « visage masqué, des lunettes de ski, des foulards, du produit pour les yeux : ils s’équipent pour évoluer sereinement au milieu des gaz lacrymogènes », raconte Patrice Ribeiro, du syndicat Synergie Officiers. « Certains se déplacent même en colonne comme les policiers « , dit-il. « Ils sont de plus en plus organisés, méthodiques. (…)
Les groupes autonomes ont le « visage masqué, des lunettes de ski, des foulards, du produit pour les yeux : ils s’équipent pour évoluer sereinement au milieu des gaz lacrymogènes », raconte Patrice Ribeiro, du syndicat Synergie Officiers. « Certains se déplacent même en colonne comme les policiers « , dit-il. « Ils sont de plus en plus organisés, méthodiques. (…)